Samsung NP700G7C-S02FR : la promesse
Avec le Serie 7 Gamer, Samsung reprend les atouts de ses précédents modèles de portables pour joueurs. On y retrouve notamment une molette pour régler sa puissance à la volée, ainsi qu’un clavier rétroéclairé par de nombreuses couleurs. Le portable est équipé d’un processeur Intel de dernière génération et d’une puce graphique GeForce GTX 675M haut de gamme signé nVidia. Il est en revanche vendu au prix fort : 1 799 €. Vérifions donc si ce portable est vraiment une bonne affaire, surtout confronté à l’excellent portable G75 d’Asus que nous avons récemment testé.
Samsung NP700G7C-S02FR : la réalité
Le Serie 7 Gamer de Samsung affiche un look un peu austère, et surtout très classique. Certes, son repose-main en aluminium brossé lui offre le prestige d’un portable haut de gamme. Cela dit, la plaque de plastique brillant derrière l’écran est déjà beaucoup moins noble. Le design général de l’appareil est un peu trop commun selon nous, malgré les lumières qui l’illuminent. Le clavier du portable conserve le design d’un modèle de bureau. Les joueurs qui s’accommodent mal d’un clavier chiclet l’apprécieront. Il est agréable à utiliser, mais ne semble pas se placer parmi les plus solides du genre. Le pavé tactile, quant à lui, n’a rien de très original non plus.
Paré pour les jeux vidéo en Full HD…
Avec son processeur Intel à quatre cœurs de dernière génération (Core i7 3610QM), ses 8 Go de mémoire vive et sa puce graphique GeForce GTX 675M, ce PC est largement capable de faire foctionner tous les jeux actuels. Les titres les plus gourmands devront toutefois limiter légèrement leur niveau de détail graphique pour être vraiment jouables en Full HD. En effet, le portable s’est baladé entre 70 et 100 images par seconde lors de nos tests de jeux vidéo. Il atteint notamment les 86 images par seconde dans Dirt 3 en Full HD, c’est plus rapide que le G75 d’Asus et sa GeForce GTX 670M qui plafonne à 73 images par seconde dans ce même test, mais moins efficace que le MSI GT70 et sa GeForce GTX 680M.
La machine intègre deux disques durs de 750 Go chacun pour stocker jusqu’à 1,5 To de données. Ces deux disques ne peuvent cependant pas se coupler en RAID-0 (option absente dans le Bios). C’est dommage pour ceux qui auraient souhaité profiter d’un gain de rapidité dans les chargements. Ces deux disques durs sont accessibles et remplaçables facilement en ouvrant le capot inférieur du portable. Deux emplacements de mémoire vive sont aussi disponibles.
… mais un peu juste pour son écran 120 Hz
Contrairement au NP700G7C-S01CA, présenté sur le site de Samsung et compatible 3D grâce à sa carte graphique AMD Radeon HD7970M, le modèle que nous avons testé (NP700G7C-S02FR) sera vendu sans technologie 3D. Son écran garde tout de même une dalle LCD à 120 Hz. Une bonne surprise pour les amateurs de jeux très rapides. Attention toutefois, la puce graphique de la machine, malgré sa puissance généreuse, n’est pas souvent capable de fournir 120 images par seconde en Full HD dans les jeux récents. De quoi relativiser l’utilité réelle de ce type d’écran, à moins de jouer en 720p…
Avec une luminosité de 333 cd/m² et un taux de contraste de 1181:1, la dalle TN (Twisted Nematic) de ce portable offre une belle image. Son revêtement très brillant la rend toutefois trop sensibles aux reflets.
Manque de raffinement
Lorsqu’on compare ce portable au G75 d’Asus, difficile de le trouver réellement attrayant. Tout d’abord parce que la machine d’Asus est livrée avec une souris, un casque pour joueur et même un sac à dos de très bonne qualité pour le transport. De son côté, Samsung vend sa machine à un tarif plus élevé sans un tel équipement.
Ensuite parce que le design du G75 bénéficie d’astuces très opportunes : son écran mat, peu sensible aux reflets et surtout ses ventilateurs facilement accessibles pour les dépoussiérer. De son côté, la ventilation de Samsung, efficace c’est vrai, est plus bruyante, et aura tendance à faire transpirer les mains du joueurs : 36 °C sous les paumes, plus de 40 °C autour des touches les plus utilisées (Z, Q, S, D). D’autre part, les ventilateurs ne sont pas du tout accessibles, ce qui pose un réel problème d’accumulation de poussière.
Samsung propose, en revanche, un environnement logiciel plus poussé. Il est possible d’utiliser une simple molette au-dessus du clavier pour basculer entre plusieurs profils préprogrammés. Le problème, c’est que le système de gestion logiciel de ces profils est un peu lourd, et pas vraiment utile. Mention bien, en revanche, pour l’équipement sonore du portable et livré avec un très bon logiciel de retouche audio signé Dolby.
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