LDLC Saturne SB1-i3-4-H4 : la promesse
LDLC commercialise des PC portables en son nom. Il ne s’agit nullement de machines fabriquées par un grand constructeur, reconnaissables à leur forme, mais de châssis de la marque Clevo. Cette dernière propose des carcasses sur lesquelles il est possible de greffer facilement de la mémoire, un processeur et un (ou plusieurs) disque dur. Nous avons reçu trois machines différentes et nous commençons nos tests par le modèle 15,6 pouces baptisé Saturne SB1-i3-4-H4 qui, de prime abord, a tout pour séduire malgré un châssis un peu austère.
LDLC Saturne SB1-i3-4-H4 : la réalité
Difficile de ne pas trouver son bonheur parmi les PC portables vendus sous la marque LDLC. Il y en a de toutes les tailles, pour tous les prix et ils sont livrés sans système d’exploitation. Il faut donc soit avoir déjà acquis une version complète de Windows 7 en boîte, soit en acheter une en version OEM ou encore opter pour Linux. Pour rappel, la première est liée à l’utilisateur et peut être installée plusieurs fois. La seconde est ancrée à la machine sur laquelle elle est installée et est donc moins coûteuse. Pour Linux, il faut avoir quelques connaissances pour l’installer et l’exploiter au mieux.
Pris dans son ensemble, le Saturne SB1-i3-4-H4 est bien fini. Le revêtement imitation acier brossé présent sur l’intérieur de la machine est du plus bel effet. En revanche, le plastique granuleux recouvrant le capot supérieur fait un peu pierre ponce. Pas toujours agréable lorsqu’on attrape la machine rapidement. Enfin, l’écran offre un rendu tout à fait satisfaisant tout en étant contrasté (980:1) et lumineux (231 dc/m2).
Evolution possible
La version de la machine commandée au commerçant en ligne nous est arrivée en pièces détachées. Mais elle est montée avant envoi dans le processus normal de commercialisation. Il a donc fallu positionner le processeur double cœur Intel Core i3-2310 sur son socket et revisser le système de dissipation en cuivre dessus. Puis, insérer les deux barrettes de 2 Go de mémoire DDR3 dans les petits slots prévus à cet effet et, enfin, enficher le disque dur de 500 Go (5 400 tr/min) dans les prises Sata. Seul composant à ne pas pouvoir être remplacé : la carte graphique. C’est une Nvidia GeForce GT 540M (1 Go) et la technologie Optimus – si vous installez Windows 7 sur la machine (Starter exclu) – est fonctionnelle.
A propos de la gestion de la double partie graphique, il y a un bouton estampillé VGA sur le coin supérieur gauche du clavier. Si vous le pressez et qu’il se colore en orange, Optimus est activé. S’il se colore en vert, c’est la partie graphique Intel Graphics HD du Core i3 qui fonctionne, quelle que soit l’application lancée.
Châssis costaud et complet
Epais de presque 4 cm et pesant 2,9 kg, le Saturne est l’archétype même du portable 15,6 pouces actuel. Nomade mais pas taillé pour être transporté trop longuement. L’ensemble de la machine consomme entre 17,5 et 92 watts selon les tâches demandées et la batterie six cellules fournie n’assure pas plus de trois heures en lecture vidéo, luminosité de l’écran au maximum, Wi-Fi activé et connecté. Enfin, le châssis est très complet pour le prix. Deux ports USB 3.0, deux ports USB 2.0, un port eSata et deux sorties vidéo (VGA et HDMI). La connectique Wi-Fi n/Bluetooth et le port Ethernet Gigabit sont également de la partie.
Trop de bruit
Globalement, la configuration est performante dans tous les domaines, avec notamment un indice Windows de 6,4 pour le processeur et de 6,6 pour les graphismes de jeu. Même avec les jeux, l’ensemble arrive à convaincre. Attention, il n’est pas recommandé de jouer en définition native (1 600 x 900 pixels). Nous conseillons un affichage en 1 280 x 720 pixels pour avoir de bons résultats et de conserver les réglages des détails préconisés par les jeux lors du premier lancement (un peu plus de 65 images par seconde).
Gros point faible de ce PC, la ventilation. Nous avons relevé 38 dB au repos et 45 dB en activité soutenue : trop audible. La température est, elle aussi, assez élevée sous la machine (49°C) et sur les repose-mains (36°C) en activité soutenue. Dommage que ces deux valeurs ne soient pas plus basses car la note s’en serait positivement ressentie.
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