PNY SSD Optima SATA2/USB2 – 128 Go : la promesse
PNY propose avec l’Optima un SSD à prix modéré. Outre un tarif relativement modéré pour ce type de produit, l’Optima bénéficie d’un avantage appréciable : c’est un disque SSD interne Sata-2 qui peut se transformer en disque externe sur interface USB 2.0. Cette seconde génération de disques SSD PNY est dotée de vitesses de transfert raisonnables, sans être exceptionnelles pour autant : 235 Mo/s en lecture et 150 Mo/s en écriture. L’Optima intègre la technologie TRIM, qui permettra de maintenir ses performances au cours du temps. Notez que ce disque est aussi garanti trois ans. Nous avons testé sa version 128 Go en Sata-2 et en USB 2.0, pour nous faire une idée de l’opportunité de cette seconde interface.
PNY SSD Optima SATA2/USB2 – 128 Go : la réalité
Des performances classiques en Sata-2
Ce SSD exploite le contrôleur JMicron JMF612, ses performances sont similaires à celles des Patriot Zephyr et Western Digital SiliconEdge Blue que nous avions récemment testés. Les résultats s’inscrivent dans le milieu de gamme du secteur : l’Optima plafonne à 241,9 Mo/s en lecture et 166,3 Mo/s en écriture dans des conditions optimales avec de gros fichiers. En accès aléatoire de fichiers de petite taille, on tombe à 19,1 Mo/s en lecture et 18,2 Mo/s en écriture. Des performances très honorables, mais pas extraordinaires pour un SSD. Le contrôleur JMF612 ne profite pas suffisamment de l’avantage de la technologie NCQ, qui permet pourtant d’optimiser considérablement la rapidité des transferts en accès aléatoire.
Autre détail gênant, nous avons constaté que ce contrôleur gère moins bien sa fonction TRIM que d’autres. Nous n’avons pas réussi à rétablir des performances régulières après avoir utilisé le disque, même après un formatage complet sous Windows 7.
Une bonne solution de dépannage en USB 2.0
Une fois branché sur interface USB 2.0, le SSD Optima peut faire office d’un vrai petit périphérique de stockage externe nomade et performant. Il aura en plus l’avantage d’être léger et surtout solide, car dépourvu de parties mécaniques. Pas d’illusion cependant, les performances sont bridées par les limites de de l’USB 2.0 (environ 35 Mo/s en pratique). Le disque stagne à 30 Mo/s en lecture et 20 Mo/s en écriture séquentielle (gros fichiers) mais garde des performances relativement bonnes en accès aléatoire grâce à sa mémoire tampon : 7 Mo/s en lecture et 3 Mo/s en écriture.
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