Motorola Xoom 2 Wi-Fi : la promesse
Après une première tablette Xoom performante, mais grossièrement taillée (700 grammes pour 1,29 cm d’épaisseur), Motorola propose aujourd’hui une seconde version à l’apparence bien plus attrayante. La Xoom 2 offre le même format 10,1 pouces, mais pèse 105 g de moins et ne fait que 8,8 mm d’épaisseur (voir la vidéo). Nous avons vérifié si ce nouveau modèle surpasse son prédécesseur.
Motorola Xoom 2 Wi-Fi : la réalité
Pensée pour être tenue à l’horizontale, cette Xoom 2 affiche une apparence générale assez austère, mais une finition très sérieuse. La qualité des matériaux est au rendez-vous, et leur assemblage s’est effectué sans défaut.
Design rustique mais original
Motorola a choisi de placer les commandes de veille et de volume à l’arrière de la tablette. Une idée assez déroutante pour l’utilisateur car ces boutons passent en fait un peu trop inaperçus, et l’on se trouve souvent en train de les chercher à l’aveugle. D’autant que leur pression n’est pas très évidente. Il faudra bien viser et forcer… bref, trop d’efforts, pas assez de confort ! La présence de matière antidérapante sur les côtés de la tablette est en revanche bien plus opportune, améliorant significativement la prise en main de l’appareil.
Performances moyennes
Armée d’un processeur Texas Instrument OMAP double cœur cadencé à 1,2 GHz et de 1 024 Mo de mémoire vive, cette tablette offre des performances convenables. Mais il ne faudra pas lui en demander trop. L’écran de la tablette affichant une définition de 1 280 pixels par 800, le circuit graphique PowerVR SGX540 peine un peu dans les applications en 3D poussées comme les jeux vidéo. Ce circuit n’est pas vraiment récent (déjà présent dans les premiers smartphones Galaxy S de Samsung), et ses performances – bonnes à l’époque – ne sont aujourd’hui plus à même de concurrencer celles des tablettes haut de gamme comme la Transformer Prime d’Asus et son processeur nVidia Tegra 3.
Autonomie correcte
La tablette Xoom 2 se place bien en termes d’autonomie. Elle aura survécu plus de 8 heures en lecture vidéo et presque 9 heures en navigation Web en Wi-Fi lors de nos tests. C’est toutefois moins que l’iPad ou les Transformer d’Asus. Même la première Xoom faisait mieux dans ce domaine (voir notre test de la Motorola Xoom). Notez que l’écran de la Xoom 2, avec sa dalle IPS offrant de bons angles de vision, affiche une luminosité maximale assez moyenne de 385 cd/m² (taux de contraste de 731 cd/m²).
Pas de lecteur de carte mémoire
Selon nous, l’absence de lecteur de carte mémoire sur cette tablette est totalement inacceptable, alors que toutes les ardoises concurrentes du marché en sont équipées. Il est ainsi impossible d’étendre l’espace de stockage de la tablette. Pour parfaire son erreur, Motorola ne livre pas de câble de transfert USB avec ses tablettes, et impose l’installation d’un logiciel propriétaire pour transférer des fichiers entre l’ardoise et un ordinateur personnel.
Motocast, unique valeur ajoutée logicielle
La tablette possède toutefois quelques qualités, à commencer par son capteur optique de 5 mégapixels très bien exploité. Les photos sont de bonne qualité et sont soutenues par un flash Led par faible luminosité. Autre qualité, le logiciel Motocast du fabricant, qui met en place un système simple d’emploi pour permettre à l’utilisateur de lire les fichiers audio, photo et vidéo qu’il a stocké sur son ordinateur personnel. Un accès à distance par Internet, très facile à configurer en créant un compte MotoBlur et en installant le logiciel Motocast sur son PC de bureau. Il faudra cependant disposer d’une bonne connexion Internet et laisser son PC de bureau constamment allumé pour en profiter. Ce logiciel Motocast est censé justifier l’absence de lecteur de carte mémoire sur la tablette, mais ne parvient pas à combler un tel manque, selon nous.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
