Plantronics RIG Surround : la promesse
Après avoir sorti une première version du RIG il y a deux ans, Plantronics a souhaité rééditer son modèle phare dans une version 7.1. Toujours vendu moins de 100 euros, ce modèle-ci est censé fonctionner tant en stéréo qu’en Surround multicanaux. Voyons comment il se débrouille.
Plantronics RIG Surround : la réalité
Le RIG de Plantronics, premier du nom, est notre casque de jeu de référence. Qualité de son, confort et fonctionnalités super bien pensées en ont fait notre meilleur compagnon de loisirs vidéo-ludiques. Pour rappel, ce casque se connecte à la fois à votre PC et à votre smartphone/tablette. Il est ainsi possible de prendre les appels en pleine partie sans perdre le son du jeu. Ou encore régler le niveau du « chat » audio (TeamSpeak, Mumble ou autre) par rapport à celui du jeu. Génial ! On peut même superposer la musique contenue dans le smartphone à celle du jeu. Un vrai couteau suisse pour joueur connecté et que nous avons adopté très rapidement.
Lorsque nous avons appris que le RIG allait se décliner en version 7.1, nous avons fait la moue. Pourquoi sortir un engin émulant du Surround alors qu’il est déjà très bon en stéréo ? La marque nous a répondu que c’était pour faire concurrence aux « grands » du genre sur PC comme le Kraken 7.1 de Razer, le Logitech G430 ou encore le Corsair H1500. Soit.
Plus de canaux mais moins d’accessoires
Après le déballage, on comprend tout de suite comment Plantronics a pu maintenir le prix plancher de son casque. Fini le câble équipé d’un petit micro pour une utilisation dédiée avec le smartphone. Exit aussi les éléments permettant de connecter le boîtier Mixer du casque à une console de jeu OldGen ou NextGen. Autres absents de cette version 7.1 : l’entrée optique du boîtier Mixer et le gros câble épais de 4,5 mètres pour un modèle un peu plus fin de seulement 2.04 mètres de long.
En revanche, le câble permettant de relier votre smartphone ou votre tablette au boîtier est toujours là. Sa prise jack est maintenant coudée alors qu’elle était droite auparavant.
Pas de doute, c’est un RIG !
Casque sur les oreilles, on retrouve le confort si appréciable du premier RIG. Confort et ergonomie sont « iso » donc les oreilles sont toujours aussi bien englobées, le serre-tête réglable en hauteur reste matelassé, le micro perche légèrement flexible, de très bonne qualité et il intègre toujours le câble permettant de relier le casque au boîtier.
Ce dernier conserve les réglages du modèle stéréo : le bouton central permettant de basculer entre les fonctions pour la prise d’appel ou le mixage du son chat/jeu, l’activation/désactivation du micro, le bouton de prise d’appel ou encore celui permettant de faire varier le profil sonore selon trois égalisations, neutre (pour les jeux), explosif (pour les amateurs de basses tant vidéo-ludiques que musicales) ou intense (pour la musique en général). D’ailleurs, c’est en maintenant ce dernier enfoncé 3 secondes que s’active le mode 7.1. Une LED blanche s’illumine d’ailleurs pour témoigner de la mise en marche du Surround.
Le casque idéal pour du Surround
Mais avant que le son spatialisé ne fonctionne, il faudra impérativement installer le pilote à télécharger sur le site de la marque. Un redémarrage de PC plus tard, tout fonctionne. On active, on désactive, un bip sonore retentit dans les écouteurs, tout va bien.
Bon, sans détours, nous ne sommes pas fans du tout du son de ce RIG-ci. Le rendu est puissant mais manque de punch et de grain comparativement à la version stéréo. En égalisation « neutre », le rendu audio perd en brillance et devient plus mat. Dans les deux autres modes, les dégâts acoustiques sont moindres mais, pour avoir fait un test avec les deux à portée d’oreille sur les mêmes morceaux, il subsiste une différence.
Le mode 7.1 est peut-être le plus agréable à l’oreille que nous ayons eu. Meilleur que celui du Razer 7.1. Dans les jeux, la justesse de la spatialisation est meilleure à condition de rester dans le mode « Intense ». Si vous optez pour l’un des deux autres, le rendu devient très rapidement brouillon. Par exemple, dans Battlefield Hardline, où les tirs fusent, difficile de savoir où se trouvent les adversaires en temps normal.
En écoute musicale, le son 7.1 des concerts live ressort plutôt bien. Sur nos morceaux MP3 et FLAC de test, nous avons sauté sur le bouton pour réenclencher la stéréo. Nous avions l’impression d’être dans une salle de bain de 40 m2 où le son ricochait de parois en parois. Pour le cinéma… c’est fluctuant. Le rendu dépend énormément de la qualité d’encodage audio initial du film.
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