Plantronics RIG 500E : la promesse
Après le très bon RIG, Plantronics a fait vivre sa gamme en déclinant son casque pour joueur en modèle Surround puis en développant des versions spécialement pour les consoles NextGen. Mais voici venir la relève ! Ou presque. Annoncé peu avant l’été, le RIG 500 vient compléter la gamme plus qu’il ne la renouvelle. Il en existe cinq modèles différents : deux pour les consoles et 3 pour PC. Nous avons eu entre les mains le plus haut de gamme de tous, le RIG 500E, pensé pour les joueurs exigeants et annoncé au prix de 130 euros. Voyons ce qu’il a dans les écouteurs.
Plantronics RIG 500E : la réalité
Loin du concept du premier RIG, le 500E se veut à la fois sans fioriture, sophistiqué, mais surtout taillé pour répondre aux besoins des joueurs les plus exigeants. Aux premiers abords, il peut paraître trop fragile pour survivre à de longues heures de jeu vidéo où s’en suivent parfois des réactions un peu… impulsives. Ce n’est pas le cas, après plusieurs « projections », torsions et voyages dans un sac à dos, il se porte toujours comme un charme.
Posé sur la tête, il impressionne par sa légèreté (222 grammes) et le confort qu’il procure. À aucun moment nous n’avons ressenti une sensation de pression, que ce soit sur le haut du crâne ou les oreilles. En effet, l’arceau ne repose pas directement sur le haut du crâne mais un bandeau élastique et molletonné, recouvert de tissus. Celui-ci règle automatiquement en fonction de la morphologie du porteur. De plus, cet élastique peut être positionné à deux endroits sur l’arceau, pour s’adapter aux petites ou aux grosses têtes.
RIG 500E : le casque gamer à la carte
Le soin porté sur le confort s’apprécie également au niveau des écouteurs. Le RIG 500E est en effet livré avec deux jeux d’écouteurs dont la périphérie est recouverte de similicuir pour l’un ou de tissu alvéolé pour l’autre.
Leur installation et très facile puisqu’il suffit de les clipser dans l’un des trois logements à disposition. Chacun des logements correspond bien sûr à une hauteur particulière : celle des oreilles du porteur.
Un petit mot sur les deux câbles fournis. Le premier est une rallonge de type analogique et se termine par un jack 3,5 mm à trois voies (stéréo + micro). Le second, toujours rallonge de son état, est équipé d’un petit boîtier qui fait office de mini carte son avec simulation 7.1 débrayable.
Si les rendus stéréo analogiques ou numériques sont de bonne qualité, le Dolby multicanaux est en revanche trop brouillon. Quoi qu’il en soit, nous avons fait nos tests avec chacun des deux câbles.
En fonction des jeux, changez d’écouteurs
Premier duo d’écouteurs à passer sur nos oreilles, les modèles fermés. Principal atout, leur isolation qui court-circuite les bruits parasites provenant de l’extérieur et vous immerge dans l’ambiance de vos jeux. Ainsi lorsqu’on joue à un jeu de tir à la première personne, dans lequel le moindre petit son a son importance, le risque de passer à côté est minime. Par ailleurs, ces écouteurs, dont le rembourrage et le revêtement en similicuir, sont ceux qui conviennent le mieux à nos oreilles.
En revanche, leur signature sonore est vraiment portée sur les basses fréquences, cela ne fait aucun doute. Une explosion de grenade à proximité de notre personnage dans un jeu et voilà que nos tympans sont pris d’une crise de tremblements aigus pendant quelques secondes. Après un passage sur notre dispositif de test, le verdict tombe : les basses sont bien représentées, et les médiums accusent un certain creux. Les aigus, qui nous semblaient pourtant assez présents à l’oreille, sont en réalité, irréguliers et moins puissants que les basses.
Le temps d’échanger de paires d’écouteurs et nous voilà repartis pour la suite des tests avec les écouteurs dit « ouverts ». Dès les premières notes, on constate que l’isolation est bien moins prononcée, mais le confort toujours au top.
Ces écouteurs-ci conviennent particulièrement aux jeux de type MMO, jeu de stratégie ou à forte ambiance musicale. En effet, le son ne reste pas « prisonnier » des écouteurs, mais s’évacue partiellement vers l’extérieur, via les ouvertures présentes sur le dos de ces derniers. Ainsi, le son respire mieux et est plus ample. Certains pourront trouver qu’il manque de relief mais force est de constater, après passage sur notre dispositif de test, que le rendu est plus régulier, plus homogène. Ainsi, nous recommandons sans problème cette paire là pour l’écoute de musique.
Reçu 5 sur 5
Gros point fort de ce RIG 500E, son micro. Il se branche sur les deux paires d’écouteurs au moyen d’une petite prise jack. Beaucoup plus souple que celui se trouvant sur les RIG et RIG Surround, le micro se positionne plus facilement devant la bouche et capte le moindre de vos murmures ; et, à l’inverse, arrive à parfaitement retranscrire votre énervement après vous être pris un gros coup de blaster dans la tête dans la beta de Battlefront. Malgré l’absence totale de commande pour couper le micro, ce dernier peut très bien être désactivé à l’envie. Il suffit de remonter la perche le long de l’arceau pour que plus un son ne soit capté.
En matière de qualité de transmission, rien à dire. Plantronics est connu pour son sérieux et son savoir-faire en la matière et n’a pas hésité à placer un capteur de bonne qualité dans le RIG 500. Celui-ci est omnidirectionnel et quasiment hermétique aux bruits extérieurs dès lors que la sensibilité est correctement réglée dans Windows, le jeu ou le logiciel de tchat… voire les trois à la fois.
Parfait ce RIG 500E ? Non, malheureusement. Pêle-mêle, voici les défauts relevés lors de nos tests. Impossible -par exemple- de régler le volume depuis le câble ou le casque faute de télécommande ou de molette idoine. Un oubli rédhibitoire sur un casque pour joueurs. De plus, le câble de rallonge USB n’est clairement pas assez long si la tour du PC est au sol, obligeant à connecter le casque en façade de la machine et non derrière, directement à la carte mère. En outre, nous aurions apprécié trouver un adaptateur en Y pour utiliser le casque en rendu analogique sur notre PC dépourvu de prise combo stéréo/micro. Ceci afin d’éviter l’emploi de l’USB et du rendu numérique pas toujours heureux en écoute musical.
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