Avouons-le, il y a un peu moins de deux ans, la première version du BackBeat Pro nous avait épatés. A moins de 250 euros, il proposait de très bonnes performances globales et reste encore à ce jour une valeur sûre. Pour autant, Plantronics n’a pas voulu se reposer sur ses lauriers avec cette seconde version.
Plus qu’une simple mise à jour, tout a changé, à commencer par le design. Beaucoup moins imposant que son prédécesseur, le BackBeat Pro 2 adopte des écouteurs ovales plutôt que ronds, mieux adaptés à la forme des oreilles.
Des commandes à gogo
Sur la surface principale de l’écouteur gauche, trois gros boutons commandent la pause/lecture, la chanson suivante ou la chanson précédente. Sur la tranche, un commutateur à trois positions active la réduction de bruit, l’éteint ou allume les micros externes pour écouter le bruit ambiant.
Sur l’écouteur droit, toute la surface n’est en fait qu’un seul bouton qui permet de décrocher ou raccrocher un appel, mais aussi de déclencher l’assistant vocal de son smartphone (Siri ou OK Google) par un appui prolongé. Sur la tranche se trouve un bouton d’allumage/appairage Bluetooth et un autre pouvant couper le micro lors d’une conversation.
Encore un effort sur le confort
Du côté de l’assemblage et de la finition, Plantronics hausse encore un peu le niveau, mais n’arrive pas tout à fait à égaler celui de modèles équivalent chez Bose ou Sony. Certains plastiques craquent encore un peu sous les doigts, sans que cela soit cependant rédhibitoire.
Côté confort, l’arceau est suffisamment rembourré pour que le casque ne pèse pas sur le crâne. En revanche, on regrette que les ouvertures des deux écouteurs ne soient pas un peu plus larges et profondes. Selon les morphologies, les oreilles pourront avoir tendance à toucher le fond ou le haut de l’écouteur, ce qui peut s’avérer douloureux lors de séances d’utilisation prolongées.
Une qualité sonore toujours aussi réussie
Et le son dans tout ça ? Force est de constater que Plantronics s’en sort très bien, même s’il faut aimer les basses, bien présentes. Elles n’écrasent pas pour autant complètement les médiums ; certains choisiront même de mettre légèrement en retrait les voix, parfois trop envahissantes, avec un égaliseur. Les aigus sont, quant à eux, précis et détaillés. On aurait certes préféré que leur rendu soit plus scintillant, histoire de donner un peu de relief à l’ensemble mais globalement la qualité audio s’avère satisfaisante.
L’isolation du casque est loin d’être aussi convaincante que sur le QuietComfort 35 de Bose ou le Sony MDR-1000X, les deux références du marché. Si la réduction de bruit active du Plantronics est assez efficace, c’est surtout sur l’isolation passive, franchement moins bonne que la différence se joue. Sur ce point, la marque a encore du chemin à parcourir, notamment en agrandissant légèrement l’ouverture de ses écouteurs pour obtenir ainsi un véritable cerclage de l’ensemble de l’oreille. Un bon moyen d’éviter que le son extérieur atteigne nos tympans.
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