Philips PicoPix PPX4010 : la promesse
Désormais fabriqués par Sagemcom, les vidéoprojecteurs Philips se déclinent dans de nombreuses tailles avec, en particulier, des modèles miniatures faciles à transporter. Vendu environ 300 euros, le PicoPix PPX4010 est l’un des plus petits de la gamme. Permet-il pour autant de transformer tout mur blanc en salle de cinéma ?
Philips PicoPix PPX4010 : la réalité
Le PicoPix PPX4010 nous a vraiment surpris par sa petite taille qui le fait tenir dans la main (6,8 x 2,2 x 6,6 cm). La légèreté est aussi de rigueur avec seulement 83 g sur la balance. Le boîtier du projecteur est en plastique mais Philips soigne la finition avec un revêtement argenté très agréable. A l’arrière se trouve des entrées mini HDMI et micro USB.
Cette dernière sert à l’alimentation car le projecteur ne comporte pas de batterie pour un fonctionnement autonome. Une molette sur le dessus du boîtier permet de faire la mise au point tandis qu’un curseur à trois positions règle la luminosité.
Picoprojecteur recherche alimentation
Philips livre deux câbles avec son projecteur, mais pas de sacoche de transport. Le premier est un câble HDMI/mini HDMI pour connecter le projecteur sur un ordinateur portable. Le second est un câble comportant d’un côté une prise micro USB, à brancher sur le PicoPix PPX4010, et de l’autre deux prises USB 2.0. Ce câble sert à alimenter le projecteur depuis un ordinateur portable. Il faut que l’alimentation électrique soit supérieur ou égale à 2 A pour accéder à la luminosité maximale. Sachant qu’un port USB 2.0 délivre au maximum 500 mA et un port USB 3.0 délivre 900 mA, il sera donc nécessaire de brancher le câble sur deux ports USB 3.0 d’un ordinateur portable pour obtenir une bonne luminosité, voire d’utiliser un chargeur USB délivrant au moins 2 A, par exemple celui d’une tablette. Philips ne livre hélas pas d’adaptateur secteur mais mentionne dans son mode d’emploi la possibilité d’utiliser une batterie portable de type Powerbank.
Le PicoPix PPX4010 émet un sifflement très désagréable
Pour notre test, nous avons connecté le projecteur à un PC portable via le câble HDMI et nous l’avons alimenté avec le chargeur d’une tablette (2 A) afin d’obtenir la plus forte luminosité.
La mauvaise surprise est sonore : pas de haut-parleur sur cet appareil mais un ventilateur qui provoque un sifflement certes pas très fort, mais néanmoins très désagréable. Autre problème, le projecteur est très léger et peut bouger à cause de la rigidité des câbles. Pour obtenir une image à peu près rectangulaire (il n’y a pas de correction de trapèze), nous avons été obligé de le caler.
Pour une utilisation régulière, il est donc conseillé d’acheter un trépied car le PicoPix PPX410 peut être vissé dessus.
Une image très moyenne, sans être catastrophique
L’image est correcte mais manque de contraste (70:1 avec des noirs trop clairs), ainsi que de précision à cause de la définition réduite du projecteur (854 x 480 pixels). Le rendu des couleurs est moyen (il manque de rouge) mais reste très stable entre les zones claires et les zones foncées. Bref, ce n’est pas un projecteur pour les cinéphiles mais nous avons vu nettement pire.
Quant à la luminosité, elle est très faible (17,3 cd/m² selon nos mesures à 2 m de distance) mais suffisante à condition que l’éclairage ambiant ne soit pas trop élevé. Pour vraiment profiter d’un film ou d’une série, nous recommandons une extinction totale des lumières. Cette condition réunie, nous avons pu obtenir une image de 2 mètres de diagonale avec une qualité acceptable.
Enfin, signalons qu’il n’y a aucun menu de réglage sur cet appareil et que Philips ne livre pas de télécommande.
Crédits photos : Lionel Morillon
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