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Test : Peut-on croire qu’à 149 euros on a un bon GPS ?

Sur le papier, ce système de navigation bon marché semble satisfaisant. Voyons ce qu’il donne sur la route.

L'avis de 01net.com

Acer V200

Les plus

  • + Prix
  • + Coque compacte
  • + Info trafic Premium pour le V210

Les moins

  • - Rien

Qualité du guidage

1 / 5

Affichage

1 / 5

Fonctions

1 / 5

Confort d'utilisation

1 / 5

Appréciation générale

1 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/06/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Acer V200

Taille de l'écran (diagonale en cm) 8.9 cm
Capacité de stockage disponible 2 Go
Système d'exploitation WinCE 5.0
Voir la fiche complète

Acer V200 : la promesse

Avec 149 euros, peut-on disposer d’un un GPS à la fois simple et efficace ? Nous avons taillé la route pour le vérifier.

Acer V200 : la réalité

Physiquement, ce GPS est à la fois compact et sobre (noir et argent). L’interface du logiciel Destinator est claire et simple à appréhender. La saisie des adresses demande toutefois une certaine dextérité. Son écran de 8,9 cm de diagonale ne nous offre qu’un clavier virtuel assez étroit. Les gros doigts regretteront l’absence de stylet.

Ainsi donc, la saisie des adresses est parfois étrange. Si l’on souhaite se rendre au chemin du haut-des-cailloux-gris, on n’obtient la bonne réponse qu’à la condition de commencer sa recherche par «haut…». Cette adresse est en effet répertoriée comme Haut-du-caillou-gris-Chemin-du. Allons donc ! Une fois l’adresse trouvée, on peut rapidement choisir entre un itinéraire rapide ou court.

L’interface de navigation n’est pas une réussite. Là où des constructeurs proposent des repères visuels − du vert pour les parcs, du bleu pour l’eau – ce n’est pas le cas ici. Que vous passiez un pont surplombant la Seine ou que vous longiez un parc verdoyant, la carte reste la même : c’est blanc pour les routes et jaune pour le paysage.

Des tracés imprécis
Les tracés ne sont pas toujours précis. Sur le périphérique, visuellement, on nous indique un tracé droit, là où d’autres GPS indiquent clairement les virages. La route à suivre est représentée par un très léger liseré bleu : elle est donc à peine visible. Et les itinéraires proposés par le navigateur ne sont pas toujours pertinents.

Que l’on soit en mode rapide ou court, la chose préfère vous faire emprunter des rues où la circulation est ralentie par des feux tricolores plutôt que de vous faire passer par des voies express. Par exemple, pour rejoindre Paris depuis le Val-d’Oise (via l’A15 et l’A86), le V200 nous a proposé de quitter l’autoroute (A86) menant au périphérique au profit d’un passage par les villes de Nanterre, Colombes, La Défense… Que du bonheur !


Des indications vocales étonnantes

Les indications vocales sont également, de temps à autre, étranges. Pourquoi devrions-nous «serrer à gauche» dans une rue à double sens ? L’affichage en 3D proposé n’est pas mieux loti. La perspective des routes est tellement resserrée que l’on a du mal à anticiper. Toujours en mode 3D, les indications de rues ne servent à rien, vu qu’elles concernent celles d’après. Heureusement, les manœuvres sont vocalement énoncées avec au moins 500 mètres d’avance.

Quelques rares bonnes idées
Le V200 propose de nombreuses fonctions pour personnaliser son parcours. Il est possible de définir un itinéraire par étapes tout comme de spécifier un tronçon de route à éviter pour calculer un nouvel itinéraire. Les points d’intérêt sont répertoriés par thématiques, qui vont jusqu’à proposer les pistes de bowling, les patinoires ou, encore, les terrains de golf.

Reste l’avertisseur de dépassement de vitesse : s’il fait son office, il a tendance à énerver. Tant que vous n’êtes pas revenu à la bonne vitesse, il vous sermonne toutes les quinze secondes. En revanche, rien à l’écran n’indique la vitesse à respecter.

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