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Test Pentax Optio VS20 : compact ultrazoom pas cher mais médiocre

En faisant le choix de maintenir très bas le prix de son ultrazoom, Pentax a fait de trop grosses concessions.

L'avis de 01net.com

Pentax Optio VS20

Les plus

  • + Zoom x20
  • + Boîtier compact
  • + Double déclencheur
  • + Prix

Les moins

  • - Quid de la qualité du capteur CCD ?
  • - Pas de vidéo Full HD

Qualité photo

2 / 5

Qualité vidéo

2 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 04/04/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Pentax Optio VS20

Définition du capteur 16 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.1
Ouverture max en téléobjectif 4.8
Zoom optique 20 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Pentax Optio VS20 : la promesse

Un zoom x20 dans un compact à 199 € ? C’est l’offre de Pentax qui, avec son Optio VS20, se paye le luxe d’être deux fois moins cher que les Sony HX20v et autres Panasonic TZ30. Mais pour proposer une telle puissance de zoom à un tel prix, Pentax a dû faire des concessions. La question étant de savoir si l’équilibre performances/prix a été trouvé.

Pentax Optio VS20 : la réalité

Un sacré beau bébé que voilà ! Massif est même le premier mot qui vient à l’esprit quand on le met à côté d’un appareil tel que le TZ30, pourtant massif lui aussi. Le Pentax Optio VS20 est d’ailleurs si massif qu’ici la dragonne laisse place à une sangle d’épaule placée sur le côté de l’appareil. Une très bonne initiative selon nous que nous aimerions voir plus souvent sur les compacts.

Originalités ergonomiques

Cette sangle n’est pas la seule originalité de ce compact puisque c’est le premier appareil du genre que nous ayons eu en main qui dispose d’un second déclencheur. Placé sur la partie inférieure droite (vu de dos), il est couplé à une seconde molette de zoom, le tout offrant une bien meilleure préhension en mode vertical.
Dans cette logique, un second pas de vis pour trépied est placé sur le côté gauche de l’appareil pour des captures en mode vertical. Si dans les deux cas la prise en main n’est pas parfaite, ces petits plus sont bien appréciables et tout à fait originaux.

Menus spartiates, écran décevant

Les menus sont comme souvent chez Pentax, très dépouillés mais très réactifs, lisibles et donc tout à fait adaptés aux débutants. Si des améliorations graphiques ne seraient pas un luxe, Pentax reste une référence de la rapidité… des menus seulement car les quelques 3,2 s entre deux images ne sont clairement pas satisfaisants.
Quant à l’écran, si sa définition de 460 000 points est correcte sur le papier, la médiocrité de la qualité de la dalle est un handicap. Les angles de vision sont faibles, la colorimétrie mauvaise et l’affichage laiteux.

Optique médiocre

En ce qui concerne la qualité d’image, l’Optio VS20 est là aussi décevant : Pentax a choisi un capteur CCD 16 Mpix – donc moins performant que les récents capteurs CMOS BSI – et l’a équipé d’une optique qui, compte tenu de sa puissance de zoom, ne peut être irréprochable tant on lui fait faire un grand écart.
Les clichés sont donc logiquement relativement mous – précision optique faible – et la qualité d’image très dégradée dans les coins. Quant à l’effet de frange (aberrations chromatiques), c’est l’un des appareils pour lequel ce défaut est le plus visible (notamment dans les branches des arbres).

Lissage excessif des détails

Pour assurer une qualité d’image décente, Pentax a donc eu recours à des améliorations logicielles – c’est le cas de tous les appareils. Seulement avec une base médiocre, les ingénieurs de Pentax ne pouvaient faire des merveilles : les clichés montrent tous un lissage bien trop fort qui écrase nombre de détails, certaines situations générant même des images qui ressemblent à des aquarelles. Ce pourrait être une bonne chose s’il s’agissait d’un mode créatif, or ce n’est pas le cas.
Dans le cas de petits tirages, cet état de fait n’est pas gênant, mais le manque de naturel des images, le lissage excessif et le bruit bien trop présent peuvent être dérangeants. On est en tous les cas très loin des meilleurs appareils du genre voire même en-deçà des modèles milieu de gamme.

Bruit numérique important, pas de zoom en vidéo

Si le bruit numérique est logiquement moins bien maîtrisé dans les basses lumières qu’avec les appareils deux fois plus chers, il est cependant dommage que ce bruit soit présent dès les basses sensibilités. Les ciels bleus par exemple présentent une granulation qui, vue à 100 %, donne un effet « sale ». Quant aux basses lumières, oubliez toute valeur au-delà de 800 ISO.
Autre limite en vidéo cette fois : l’absence de zoom optique. Si d’un point de vue purement cinématographique c’est une bonne chose – il vaut mieux tourner des enchaînements de plans fixes – c’est une limite désagréable pour la cible, c’est-à-dire le très grand public.

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