Sagem Photo Easy 270 : la promesse
La Sagem Photo Easy 270 est une imprimante 10 x 15 cm autonome abritant des
fonctions très complètes : son écran couleur orientable permet de
choisir, de retoucher, puis d’imprimer vos photos depuis un grand
nombre de supports.
Sa connectivité, tout à fait exhaustive, ne laisse
que l’embarras du choix : son lecteur de cartes mémoire est compatible
avec tous les standards actuels, tandis que son port PictBridge permet
de brancher directement un appareil photo ou une clé USB. De même,
l’imprimante peut être utilisée comme un périphérique classique en la
connectant à un ordinateur (via un câble USB en option).
Enfin, vous
pourrez imprimez sans fil depuis un appareil compatible irDA, Bluetooth
ou Wi-Fi, à condition, dans les deux derniers cas, de faire l’acquisition
du module optionnel correspondant (comptez 20 euros supplémentaires à
chaque fois). Voyons ce que cela donne en pratique.
Sagem Photo Easy 270 : la réalité
Même si elle ne montre pas le design raffiné de certaines imprimantes
concurrentes, la petite Easy 270 a plutôt une allure sympathique avec sa
coque marron et blanche. La fabrication donne une impression de
sérieux, confirmée par l’épaisseur des pièces métalliques du mécanisme
interne.
L’imprimante s’ouvre en deux parties pour recevoir le ruban
d’encre de rechange. On ne peut pas dire que son chargement soit des
plus aisés : il n’est pas protégé par l’habituelle cartouche plastique
et peut donc se dérouler si vous le lâchez. Drôle d’idée à l’heure où
Canon montre l’exemple de la facilité avec ses cartouches intégrées
contenant encre et papier. De plus, une carte SIM fournie dans le kit
de consommables doit être insérée dans l’imprimante à chaque changement
de ruban. Celle-ci sert à la reconnaissance du type de recharge, puis
doit être jetée. On s’en serait bien passé…
Heureusement le
chargement du papier ne pose pas de problème particulier, et avec un
peu d’habitude la manipulation complète est rapide. Il faut juste
prévoir 10 cm derrière et 20 cm devant l’imprimante pour que le papier
puisse circuler librement.
L’écran permet de naviguer rapidement au sein des nombreux menus de la machine. En plus d’une ribambelle de
fonctions d’amélioration d’image (recadrage, contraste, netteté,
filtres créatifs…), on trouve un Sudoku !
On peut
cependant trouver les icônes et informations un peu difficiles à lire à
cause de leur petite taille. De même, les boutons de commande n’offrent
pas une maniabilité extrême et semblent conçus pour les doigts de fée
avant tout. Un petit bug vient également gâcher le plaisir : les photos
prises verticalement ne sont pas reconnues par l’imprimante si elles
ont été redressées automatiquement par l’appareil photo. Il faudra donc
débrayer cette fonction sur votre boîtier.
Malgré ces réserves, la
Sagem reste assez agréable à utiliser, du moins en connexion classique
depuis une carte mémoire, un appareil photo ou une clé USB.
En
effet, le paramétrage des connexions sans fil Bluetooth et Wi-Fi n’est
pas toujours aussi simple qu’il y paraît. Une fois branché le «
dongle » dans le port USB de l’imprimante, une phase de détection par
l’appareil sans fil est nécessaire. Suivant les modèles de téléphones
ou d’appareils photo, la manipulation peut être très simple ou très
compliquée, voire impossible, et ce de manière assez aléatoire.
En
revanche, la configuration d’une connexion Wi-Fi depuis un réseau sans
fil est assez simple, et permettra d’imprimer depuis n’importe quel PC
de la maison sans brancher l’Easy 270. Pratique.
Une fois
l’impression lancée, la Sagem se montre assez rapide et fournit
chaque tirage en une minute tout rond. Revers de la médaille, elle
s’avère très bruyante, surtout au bout d’un certain temps
d’activité. Principal avantage de la sublimation thermique, les tirages
sont immédiatement secs et résistants aux traces de doigts.
Comme
toujours chez ce constructeur, la qualité d’impression est au rendez-vous et
atteint la précision d’un tirage jet d’encre, même en noir et blanc.
Les détails sont bien rendus et les couleurs respectées, malgré un ton
assez chaud et la présence de petits défauts inhérents à la sublimation
: moutonnements sur les aplats de couleurs, stries et tâches
occasionnelles.
De même, le choix de papier est on ne peut plus
restreint : il faudra faire avec le format 10 x 15 cm en brillant. Les photos numériques
étant pour la plupart non proportionnelles à ce format, un recadrage
sera effectué pour des photos sans marges. De plus, les bords à
découper donnent des côtés non homogènes. Mais on a connu bien pire
chez d’autres marques.
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