Urban Factory Crazy’Cam 3D : la promesse
Le cinéma, la télévision, les jeux vidéo, même les appareils photo s’y mettent, alors pourquoi pas les webcams ? La 3D, tendance majeure des nouvelles technologies pour les mois à venir, s’incruste désormais dans les conversations en ligne. La Crazy’Cam 3D d’Urban Factory n’est pas la première webcam du genre, mais elle a le mérite de ne coûter que 90 €, lunettes incluses, et sans écran spécial à adopter.
Urban Factory Crazy’Cam 3D : la réalité
Installation en deux temps
Bref, une première impression réussie, mais voilà qu’à peine l’appareil branché, l’utilisateur est tenté de déchanter. En effet, la boîte est livrée sans la moindre notice, et 3D oblige, les fonctions avancées de l’appareil ne sont pas prises en compte par les logiciels de type MSN ou Skype, qui se contentent de l’employer comme une webcam traditionnelle. Il faut installer les logiciels fournis sur le CD livré, et surtout configurer son logiciel de messagerie dans les options pour exploiter l’appareil. Une mise en route un peu fastidieuse, donc, heureusement aidée par le pas à pas en PDF présent sur le CD d’installation.
Lunettes 3D en carton
Une fois la webcam mise en route, un simple bouton sur le logiciel 3Dwebcam permet de passer en trois dimensions. Le mécanisme utilisé est vieux comme le monde : chacun des deux objectifs de l’appareil – un par oeil – filme un angle sensiblement différent, l’un en rouge, l’autre en bleu, et c’est grâce à des lunettes bicolores en carton que vous pourrez apprécier le relief. Le procédé n’a donc rien à voir avec la 3D façon Avatar, qui emploie des lunettes dites « actives . Avec la 3DWebcam, il faut plutôt s’accommoder d’un amalgame rouge et bleu assez indigeste, et à l’effet relief fort peu probant, sauf sur les très gros plans. C’est en effet en passant sa main à quelques centimètres de la caméra que soudain, l’image donne l’impression de vouloir sortir du cadre. En revanche, si vous restez assis au fond de votre fauteuil, l’impression de relief est quasi-nulle, la différence entre l’arrière-plan et le second plan ne suffisant pas à créer un effet de profondeur. Un peu frustrant, forcément.
Des effets visuels amusants
La 3DWebcam se rattrape avec un prix franchement compétitif, 89 €, même s’il s’accorde également avec deux capteurs peu ambitieux. La définition est faible, les couleurs ont peu d’éclat, et à basse lumière, l’image bruite considérablement. Bref, si un mot devait définir la qualité d’image, ce serait : basique, basique, basique ! Au final, le principal argument de la 3DWebcam tient à ses nombreux effets visuels, qui s’insèrent dans l’image : masque de carnaval, nez de pinocchio ou encore cadre fantaisiste transforment la moindre conversation vidéo en grand n’importe quoi coloré. Rien de transcendant, mais assez rigolo !
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