En plus de ses BeBop 2 et Disco, le constructeur Parrot propose une gamme de mini drones qui se présentent plutôt comme des jouets très amusants. Nous avions d’ailleurs déjà testé le Jumping Sumo et nous nous intéressons maintenant au Mambo. Il s’agit d’un petit quadricoptère profitant d’une partie des technologies du constructeur.
En l’occurrence, on retrouve sur le Mambo le capteur à ultra-son et une stabilisation assez efficace… en tout cas en intérieur. En effet, ce petit drone est trop léger pour s’aventurer à l’extérieur où il encaisse mal la moindre brise.
En revanche à l’intérieur, il est assez à l’aise. Ses protections évitent de casser les hélices lorsqu’il vient heurter un meuble par exemple. Car s’il est petit, le Mambo met rapidement son pilote en confiance.
Un drone qui tire des projectiles et attrape des objets
Votre entourage en revanche pourrait ne pas être en confiance. En effet, la particularité du Mambo est qu’il est livré avec deux accessoires, une pince et un lanceur de billes avec 50 projectiles inclus !
Tous deux s’interfacent avec le drone via un connecteur propriétaire qui fait un peu penser aux briques Lego.
Le lanceur de bille se positionne sur le dessus du drone. Une fois en place, il suffit de presser l’icône dédiée sur l’application pour voir le mécanisme s’activer et tirer une bille. Il faut quelques secondes pour que celle-ci soit tirée, et il y a peu de risques qu’elle blesse quelqu’un… à moins de viser un œil !
La pince se place, elle, sous le drone et son utilisation nous a paru beaucoup plus compliquée. Elle aussi s’active via une icône sur l’appli, mais le manque de précision en vol du drone et la proximité de la pince avec les hélices ne nous ont pas permis d’attraper le moindre objet… Nous sommes peut-être, il est vrai, assez mauvais sur cet exercice.
Pourtant, le Mambo est un appareil qui ne requiert pas de réelle compétence.
Un pilotage depuis le smartphone…
À l’image de bien des drones, le Mambo se dirige depuis une application mobile. En l’occurrence, il s’agit ici de FreeFlight Mini, qui permet des piloter l’appareil depuis un smartphone. Par rapport au Wi-Fi, la connexion ici de type Bluetooth limite grandement la portée qui se limite à une bonne douzaine de mètres. Parrot annonce 20 mètres, mais nous serons plus prudents sur le sujet. C’est toutefois bien suffisant pour s’amuser avec ce drone d’autant qu’il profite d’une bonne réactivité.
Testé avec un Samsung Galaxy S6 et un iPhone 6 Plus, l’application FreeFlight Mini se comporte bien sur les deux systèmes. Les deux zones tactiles permettant de piloter le drone sont plutôt réactives et nous n’avons pas été agacés par une quelconque lenteur qui aurait provoqué des pertes de contrôle.
Comme souvent avec les drones Parrot, on prend rapidement ses marques et on n’hésite pas à libérer un peu le Mambo en lui demandant d’aller plus vite ou encore plus haut. Ses limitations logicielles sont toutefois une très bonne chose si vous comptez l’offrir à un ado. Il pourra ainsi se familiariser avec ce type d’appareil sans trop craindre la casse. En effet, grâce aux protections d’hélices, il est (quasi) impossible de marquer un mur ou d’esquinter un meuble.
Les protections se démontent très facilement en les déboîtant de leur logement, mais l’intérêt de voler sans est discutable dans la mesure où elles évitent la casse.
… ou depuis une manette
En même temps que le Mambo, nous évaluons aussi le Parrot Swing, dont le test sera publié prochainement sur 01net. Ce dernier est livré avec une télécommande, la FlyPad, qui peut aussi être couplée avec le Mambo. Nous ne nous sommes pas privés de l’essayer avec le Mambo.
Dans cette configuration, la réactivité et la précision des joysticks sont encore améliorés. Le pilotage est par ailleurs beaucoup plus intuitif et donc encore plus agréable. La portée est, elle aussi, bien meilleure puisque le Flypad permet d’atteindre environ 80 mètres de portée.
Par exemple, alors qu’il faut presser une icône depuis l’application pour lancer une bille ou commander la pince, avec la télécommande, l’opération s’effectue via une gâchette accessible via l’index gauche. C’est beaucoup plus pratique !
Par ailleurs, c’est avec le Flypad que nous avons pu initier au mieux un ado au pilotage du Mambo. Il reste que cette télécommande est proposée en option 39 euros. Et il y a d’ailleurs au moins une autre option à prévoir : l’achat de batteries.
La petite batterie livrée n’offre qu’une petite dizaine de minutes de vol (8 min avec un accessoire et 9 minutes sans) et compte tenu du caractère amusant du Mambo, on reste forcément sur sa faim. Une batterie supplémentaire ne sera pas de trop. À noter donc leur prix est de 15 euros. A noter que le temps de charge est d’environ 30 minutes.
Enfin, nous terminons ce test par une fonction amusante permettant de lancer le drone pour le faire décoller. Il faut préalablement activer la fonction dans l’application, mais cela fonctionne bien. On tient le Mambo dans la main, on le lance et c’est parti !
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