Proposé à un tarif particulièrement abordable et arborant de séduisantes finitions, le Panasonic DX750 a tout du bon élève. S’appuyant sur un système de rétroéclairage LED Edge avec Local Dimming, sa dalle VA de 8 bits affiche de l’Ultra HD (3840 x 2160 pixels) avec un taux de rafraîchissement natif de 120 Hz. Comme c’est généralement le cas chez Panasonic, ce modèle inclut un moteur vidéo ultra performant. Présenté comme le petit frère du DX900, ce 50 pouces Panasonic part avec de bons atouts pour ne pas décevoir.
Sur le plan purement esthétique ce téléviseur de 50 pouces se montre relativement sobre, excepté son socle chromé qui n’est pas d’une discrétion absolue, mais pas désagréable à l’oeil pour autant. Dommage, il n’est pas pivotant. Tout cela reste avant tout une affaire de goût, l’essentiel étant bien entendu ailleurs, à savoir dans la qualité d’image, de son, les capacités multimédias et les possibilités de réglages de l’appareil.
Une agréable rencontre
Le premier contact avec un téléviseur se fait d’abord par le biais de sa télécommande. Et celle de ce 50 pouces Panasonic est sacrément bien fichue, avec une excellente disposition des touches et un accès pratique aux principales fonctions (APPS, NETFLIX et HOME notamment).
Ensuite, apparaît l’interface Firefox OS. Il y a fort à parier que, comme nous, vous soyiez aussitôt séduits. Le design est agréable, l’ensemble fluide et les menus de réglages sont aussi très efficaces. On aime le message d’information qui en dit plus sur l’intérêt de la fonction utilisée.
Notez d’ailleurs que les profils d’image préréglés sont également très bons et que l’utilisation du téléviseur ne nécessite aucune configuration poussée. Même si tout cela reste parfaitement possible, Panasonic ayant intégré une palanquée de réglages vidéo pour satisfaire les plus exigeants.
En revanche, du côté des services connectés, Firefox OS ne fait pas mieux que la concurrence (Tizen OS, Web OS ou encore Android TV). Sorti des classiques Netflix, YouTube, Arte+7 et consorts, on ne trouve pas d’application qui fasse vraiment la différence et l’offre de replay est encore assez mince.
Un upscaling très performant
Quoi qu’il en soit, quand on se penche sur l’image proposée, on constate qu’elle est très belle, avec des noirs bien maîtrisés, des couleurs fidèles (sans jamais être criardes ni baveuses) et une définition aux petits oignons que ce soit sur Blu-ray, en HD 1080p, avec la TNT (HD) ou mieux, une source en Ultra HD.
Grâce au circuit d’upscaling Ultra HD, le rendu est propre et le piqué toujours marqué, y compris sur les contenus anciens ou de moyenne qualité. Le moteur vidéo Panasonic fournit un travail remarquable et ajuste le tout pour qu’à l’écran, ce soit toujours la fête. Couleurs, contrastes, piqué, fluidité… tout y est. En désactivant le réducteur de bruit et le moteur de compensation de mouvement, on obtient même une image d’excellente qualité.
Des noirs denses, des couleurs aguicheuses et une luminosité franche
Du côté des contrastes aussi, les résultats sont très flatteurs. On n’atteint certes pas le noir absolu de l’OLED, mais le niveau descend très bas avec le Local Dimming activé. A noter que notre sonde relève également un bon taux de contraste puisqu’il est de 4212:1 en mode cinéma.
A l’oeil, la colorimétrie nous paraît largement au-dessus de la moyenne (en sortie de carton) et propose tous les réglages nécessaires pour obtenir la qualité souhaitée. Non seulement les dégradés sont restitués avec finesse, mais en plus la luminosité est généreuse (mesurée à 534 cd/m²), ce qui permet aux contenus en HDR et aux effets lumineux d’être affichés avec franchise.
On retrouve sur ce DX750, les mêmes algorithmes que sur le DX900, capables de booster la résolution, d’élargir la plage dynamique, de doper les couleurs et d’éliminer la plupart des artefacts de compression. Quelle que soit la source affichée, le résultat est fameux et sans effet pervers, excepté lorsque la compensation de mouvement (IFC) est poussée au maximum. L’effet numérique/caméscope est alors définitivement trop présent. Inutile donc de s’embarrasser trop longtemps de l’IFC, d’autant que même sans, l’image conserve une fluidité et un rendu bien plus naturel.
Une gestion optimale du multimédia et de la 3D
Quant à la connectivité de l’appareil et à la gestion des contenus multimédias, elles sont toutes les deux excellentes avec, notamment la prise en charge des vidéos UHD et HDR, VP9 et HEVC, MKV, TS, Flac, ALAC, etc.
Pour ceux que la 3D fait encore frémir, aucune inquiétude à avoir non plus sur la capacité de ce téléviseur à proposer un relief convaincant. Une fois le dernier firmware téléchargé et les lunettes chaussées, les effets de jaillissement, les contrastes et la profondeur de champ en mettent plein les yeux, même si de légers effets de ghosting se font toujours sentir. Néanmoins, on regrette que Panasonic ne livre pas de paire de lunettes dans la boîte. Comme il s’agit d’une technologie active, les lunettes (ref. TY-ER3D6ME) ne sont pas données : environ 50 euros la paire.
Enfin, pour profiter d’une immersion parfaite dans vos films, il faudra sans doute coupler un système audio digne de ce nom à ce téléviseur. En l’état, le son restitué est assez faiblard.
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