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Test : Panasonic Leica DG Summilux 15 mm f/1.7 ASPH, une bonne focale fixe

Bien construite et très compacte, cette optique Panasonic/Leica 15 mm offre de bonnes performances générales. Mais on l’espérait plus piquée.

L'avis de 01net.com

Panasonic Leica DG Summilux 15 mm f/1.7 ASPH

Qualités optiques

4 / 5

Luminosité & ouverture

4.5 / 5

Poids & encombrement

4 / 5

Equipement

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/02/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Leica DG Summilux 15 mm f/1.7 ASPH

Monture (baïonnette) Micro 4/3
Type d'optique Grand angle
Type de focale Fixe
Format Standard
Voir la fiche complète

Panasonic Leica DG Summilux 15 mm f/1.7 ASPH : la promesse

Avec le 25 mm, le 42,5 mm et le 45 mm, ce 15 mm f/1.7 est la quatrième optique de la gamme Panasonic Micro 4/3 siglée « Leica ». Un sceau qui caractérise les optiques développées conjointement entre les deux marques. Une optique assez haut de gamme équivalente à un 30 mm (en équivalent 35 mm) qui veut séduire les amateurs de photo sur le vif, dans une veine reportage. Compacte et légère, elle est compatible avec tous les appareils du standard Micro 4/3 et vient enrichir ce parc d’optiques, déjà le plus riche du monde des hybrides. Alors, simple joujou ou optique incontournable ?

Panasonic Leica DG Summilux 15 mm f/1.7 ASPH : la réalité

Le premier élément qui marque, une fois la chose déballée, c’est la qualité de fabrication : parfaitement impeccable. Tout en métal, le fût de l’optique respire la solidité et la bague de contrôle de l’ouverture produit des clics métalliques qui chantent aux oreilles des photographes. Une conception qui colle avec l’étiquette « Leica » de l’engin. A 600 euros la focale fixe, il faut quand même dire qu’il y avait intérêt à ce que la copie soit soignée tout de même ! Avec seulement 115 g sur la balance, ce grand angle reste un petit poucet, une des rares optiques à s’accorder parfaitement avec les mini boîtiers Micro 4/3 de Panasonic tels que les GM1, GM5 et autre GF7.

Pas vraiment un 28, pas tout à fait un 35

Equivalent à un 30 mm en équivalent 24×36 (le capteur Micro 4/3 a un ratio de x2), ce 15 mm Panasonic n’est, pour les puristes, pas tout à fait un Summilux puisqu’il n’ouvre « qu’à » f/1.7 et non f/1.4 comme les précieux cailloux du concepteur d’optiques allemand. Mais ce qui peut surprendre le plus c’est sa focale pas aussi large qu’un grand angle classique (28 mm) mais moins resserrée que la focale « universelle » qu’est le 35 mm. A l’usage, c’est une focale qui donne plus d’air que le 35 mm, ce qui s’avère parfois appréciable.

Qualité optique : bonne, mais pas stellaire

La qualité optique est plutôt bonne, notamment en termes de défauts optiques : les déformations – c’est un grand angle après tout – sont très bien maîtrisées et le vignettage, bien contenu, disparait à f/4. Les aberrations chromatiques sont présentes mais uniquement dans les conditions difficiles. Heureusement, c’est un défaut optique facile à rattraper. Si les images sont bien détaillées sur tout le champ de l’image (pas de perte de netteté sur les bords), le piqué de l’optique c’est-à-dire sa capacité à souligner les détails et mettre en valeur les textures est un peu en deçà de nos attentes qui, à 600 euros le bout de verre et de métal, étaient logiquement assez élevées. Nul doute que la grande compacité a dû forcer les ingénieurs à faire quelques compromis.

Sa bonne ouverture de f/1.7 permet d’assez bien isoler les sujets par rapport à l’arrière-plan : si on n’est logiquement pas au niveau d’un appareil à capteur plein format, le capteur Micro 4/3 s’en sort plutôt pas mal. Sur nos images de test, on parvient bien à faire oublier les bâtiments au second plan.

Vous pouvez jeter un coup d’œil à la montée en ouvertures sur notre galerie Flickr

Bague d’ouverture : pour boîtiers Panasonic uniquement

Certains photographes apprécient le fait de gérer l’ouverture du diaphragme « à l’ancienne », c’est-à-dire par le biais d’une bague sur l’optique. Siglé « Leica », il était logique que ce petit 15 mm profite de cette bague, une bague crantée aux « clics » sourds et métalliques très agréables. Maîtriser la quantité de lumière et la profondeur de champ d’un simple tour de poignet est vraiment agréable et donne des impressions de télémétrique à nos boîtiers numériques. Le hic ou plutôt la limite de cette bague tient dans sa compatibilité : seuls les boîtiers Panasonic en tiennent compte. Testée avec un GF7 et un Olympus Pen E-P5, la fonction est impossible à piloter sur l’E-P5, l’appareil ne prenant pas en compte la commande mécanique. C’est d’autant plus dommage que le Micro 4/3 est un standard…

La puissance du Micro 4/3 : le poids plume

Le 15 mm rejoint la longue liste des focales fixes du monde du standard Micro 4/3 qui pèsent moins de 150 g. Poussé par Olympus, Panasonic et désormais Kodak/JKImaging (lire notre test du Kodak S1), ce standard doté d’un petit capteur permet aux photographes d’alléger significativement leur sac à dos. A titre d’exemple, le Canon EF 35 mm f/2 IS USM pour reflex plein format, une optique à la focale et à l’ouverture assez proches de ce 15 mm (et réputé léger) pèse 335 g, sans compter le poids du boîtier :« Qui veut voyager loin ménage sa monture ».

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