Panasonic Lumix GM1 : la promesse
La course à la miniaturisation reprend ! Après avoir brillé avec ses GF3 et GF5, Panasonic remet le couvert des hybrides de petit format avec le GM1, un appareil qui reprend les codes rétro, très en vogue actuellement, dans un format encore plus tassé qu’auparavant. Mais quand les GF se contentaient de capteurs de seconde zone, le GM1 récupère l’excellent capteur de l’appareil expert de Pana, le GX7.
Panasonic Lumix GM1 : la réalité
Le GM1 est un vrai bijou, tellement petit qu’on a peine à croire qu’il s’agisse bien d’un appareil à optiques interchangeables ! Avec ses 274 g tout équipé (optique, batterie et carte mémoire), il est bien plus léger qu’un compact expert comme le X20 de Fujifilm qui pèse 353 g ! La finition est réellement impeccable et l’intégration du flash est une vraie performance. Il faut dire que depuis le premier GF1, Panasonic a toujours mis un point d’honneur à intégrer un flash, au prix d’un impressionnant travail d’ingénierie. On apprécie.
Excellent capteur
Le petit GM1 est équipé du même capteur que le « grand » GX7, un appareil expert qui coûte 1000 € boîtier nu. Résultat ? La qualité d’image est d’excellent niveau, avec des images bien détaillées et riches en détails, même avec l’optique de base. Quant à la montée en hautes sensibilités, on sent que Panasonic progresse vite avec un mode 1600 ISO très propres et le cap des 3200 ISO reste tout à fait utilisable. Pas mal pour un petit poucet !
La mise au point est, comme chez le GX7, très véloce et le GM1 accroche très rapidement ses sujets. Le monde des hybrides a complètement rattrapé les reflex sur bien des plans, quand il ne les a pas dépassé sur d’autres.
Avec des optiques de qualité — type 45 mm f/1.8 de chez Olympus — au piqué bien marqué, le capteur du GM1 donne des résultats encore plus bluffants. Mais gare à l’équilibre de l’appareil ! Si les optiques extra-plates et/ou légères sont les bienvenues, les gros zooms et autres optiques très lourdes déséquilibrent complètement l’appareil.
Panasonic, prince des mini-optiques
L’histoire d’amour de Panasonic pour les optiques petit format a commencé dès le GF1, sorti à l’été 2009, avec le célèbre 20 mm f/1.7 — sans doute la focale fixe la plus vendue du standard micro 4/3. Après, ce fut le tour des GF3 et GF5 de recevoir les premiers zooms pancakes (extra-plats) motorisés. Le GM1 reçoit pour sa part une toute nouvelle optique, un 12-32 f/3.5-5.6 équivalent à un 24-64 mm. Il zoome donc moins que le traditionnel 14-42 mm (28-84 mm en équivalent 24 x 36), mais il offre un bien meilleur grand angle. La qualité optique est de bon niveau — pour une optique kit — et son système de mise au point est réellement extrarapide. Attention, pour profiter de cette mise au point à 240hz il faut disposer des derniers boîtiers Panasonic — le GM1 donc, mais aussi le GH3, le G6 et le GX7.
Optique dure en vidéo
Outre un zoom moins puissant qu’un zoom kit traditionnel, l’autre limite de cette optique 12-32 mm est la relative dureté de la bague de zoom. Comme elle doit rester bloquée une fois repliée, Panasonic a été obligé de durcir de mécanisme. Il faut donc forcer un peu plus que d’habitude pour zoomer. Si ce n’est pas du tout gênant en photo, cela peut nuire à la souplesse du zoom en vidéo — on sent un peu plus les à-coups que sur une optique normale et, à fortiori, bien plus que sur une optique motorisée. Si vous êtes amateurs de vidéo le 14-42 mm X est plus adapté.
La petitesse : des atouts, des handicaps
A peine plus épais que le Sony RX100 – un compact expert – le GM1 est bien le plus petit des hybrides. Ce qui en fait un vrai partenaire de sac à dos/main et ce d’autant plus qu’il est doté d’un obturateur électronique qui permet un déclenchement sans bruit aucun. Petit, léger, facile à manier avec son écran tactile, le GM1 perd logiquement en polyvalence puisque le nombre de boutons est réduit par rapport à un appareil plus expert.
Autre limite : son équilibre. Avec un tel poids plume, le GM1 tend à rapidement basculer vers l’avant avec les optiques les plus lourdes. Pas vraiment un défaut, mais plutôt un choix de format. Mais comme « le meilleur appareil est celui qu’on a sur soi », nul doute que le GM1 séduira les amateurs de photo intimiste. Dans ce rayon, les fans de Contax T2 (lien en anglais) – un petit appareil argentique très compact et doté d’une bonne optique — et regretteront juste l’absence de viseur. Pour cela Panasonic propose un GX7, mais on perd un peu en compacité.
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