Panasonic Eluga : la promesse
Dévoilé en février dernier, le smartphone Eluga sonne le grand retour en France de Panasonic dans le domaine de la téléphonie mobile. Le constructeur n’en est qu’à son troisième smartphone – les deux premiers modèles étaient destinés au marché japonais –, mais il place la barre déjà haut avec, pour son arrivée en Europe, un produit abordable au design d’exception, étanche et antipoussière (IP57). L’Eluga offre-t-il pour autant les performances nécessaires pour rivaliser avec les meilleurs mobiles sous Android ? Nous l’avons testé et vous livrons nos conclusions.
Panasonic Eluga : la réalité
Avec moins de 8 mm d’épaisseur, une superbe coque tout en courbes qui tranche avec le design carré de la façade, l’Eluga et son grand écran Oled séduisent au premier coup d’œil. Le capteur photo et la connectique discrète, limitée à l’arrière à deux boutons (volume et allumage), ainsi que sur le dessus de l’appareil aux ports micro-USB, micro-SIM et prise Jack, ne viennent en rien troubler le design réussi du mobile. L’appareil brille par sa finition, impeccable, un critère indispensable pour répondre à la norme d’étanchéité IP57 (immersion jusqu’à 1 m pendant 30 min).
Peu autonome en appels et en lecture vidéo
Intégrant un processeur TI Omap double cœur à 1 GHz couplé à 1 Go de mémoire vive, l’Eluga ne manque pas de puissance. Certes, il ne filme qu’en HD 720p, mais lit sans saccades les vidéos HD 1080p. Malheureusement, Panasonic n’a pas su optimiser les performances de son smartphone sous Gingerbread. Que ce soit en fluidité de navigation dans les menus ou en autonomie, l’Eluga est loin de pouvoir rivaliser avec les meilleurs. Espérons que la mise à jour vers Ice Cream Sandwich, prévue cet été, remédiera au moins partiellement au manque de fluidité.
Pour l’autonomie, cela semble compromis. Avec sa batterie de 1 150 mAh, de plus non amovible, donc non remplaçable, l’Eluga ne livre que 5 h 20 en appels 3G ou en lecture vidéo. Il se montre heureusement plus performant en navigation Web sur réseau 3G avec un peu plus de 5 h. Côté affichage, bien que l’écran tire un peu trop sur le rouge et ne compte pas parmi les plus lumineux, le rendu est plutôt plaisant grâce au contraste maximal offert par la technologie Oled. La bonne résolution de la dalle (256 ppp, contre 217 ppp pour le Galaxy SII) n’y est pas non plus étrangère. Enfin, précisons que l’appareil est compatible NFC pour le paiement sans contact.
Des photos et des vidéos de bonne qualité
En revanche, l’Eluga séduira les amateurs de photos avec un capteur de 8 mégapixels qui permet de réaliser des clichés plutôt réussis, voire d’assez bonnes vidéos HD 720p. L’intégration d’un flash n’aurait toutefois pas été un luxe. Assez étonnant pour un spécialiste de la photo ! Le constructeur semble avoir mis l’accent sur la sobriété et la finesse.
Petite déception du côté du lecteur audio-vidéo, qui ne lit en standard que les formats les plus classiques (MP3, MP4, 3gp). Déception aussi du côté de la mémoire interne, 8 Go non extensible. Seuls 4,3 Go sont alloués au stockage des fichiers (en plus de 1,3 Go pour l’installation des applications), ce qui se révèle un peu juste pour profiter pleinement des fonctions multimédias.
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