Panasonic Lumix G Macro 30mm f/2.8 ASPH. MEGA O.I.S : la promesse
Avec le nouveau Panasonic 30mm Macro f/2.8, les fans de macrophotographie sont contents : enfin une optique pas chère au format Micro 4/3 ! Il faut dire que dans le parc commun d’Olympus et Panasonic (et Kodak), il fallait puiser profondément dans son portefeuille pour se payer une telle optique, environ 500-550€ pour l’Olympus 60 mm Macro f/2.8 et 700 € pour le Panasonic Leica 45 mm Macro.
Avec ce Panasonic Lumix G 30mm Macro f/2.8 ASPH. MEGA O.I.S. (vous pouvez reprendre votre souffle) lancé à 349 euros, Panasonic démocratise donc la « proxiphotographie » et peut ainsi toucher un public bien plus large. On pense par exemple aux créateurs et artisans en herbe qui souhaitent davantage mettre en valeur leurs produits sur Etsy.com et consorts, sans avoir recours à un photographe professionnel.
Panasonic Lumix G Macro 30mm f/2.8 ASPH. MEGA O.I.S : la réalité
S’il n’est pas estampillé Leica comme le sont bien souvent les optiques haut de gamme conçues par Panasonic, la qualité de fabrication de ce 30 mm f/2.8 Macro (ou H-HS030 de son nom de code) est vraiment excellente, avec fût et baïonnette en métal couplés à une bague de mise au point manuelle au toucher très sérieux. Tout en conservant une bonne qualité de fabrication, Panasonic a réussi à contenir l’encombrement et le poids de l’ensemble, ce qui est une excellente chose.
Une optique qui convient même aux petits boîtiers
Le monde du Micro 4/3 est celui des petits boîtiers, notamment chez Panasonic qui, avec ses GM1 et GM5, a repoussé les limites de la miniaturisation. Ce Macro 30 mm f/2.8 reste dans les dimensions acceptables – 6,3 cm de long pour 180 g. Nous l’avons testé avec le plus petit boîtier du genre, le Panasonic GM5 et le déséquilibre vers l’avant était très léger. Aucun souci avec les boîtiers plus classiques, comme un GH4 ou un OM-D E-M5 Mark II.
Mise au point minimale 2 cm, attention à la lumière
Panasonic annonce une mise au point minimale de 10,4 cm… ce qui est faux : nous avons capturé des images nettes à 2 cm comme le prouve la photo ci-dessus ! Idéal donc pour les numismates et autres fans de détails. Attention : en étant si près des sujets, il faut prendre garde à la direction de la lumière afin d’éviter les ombres. Et à la netteté car la stabilisation, quoi qu’efficace, ne saurait corriger les micromouvements au moment de déclencher.
Plus polyvalente que les longues focales
Contrairement au 60 mm Macro d’Olympus (éq. 120 mm) et au 45 mm Macro Leica/Panasonic (éq. 90 mm), le 30 mm offre une focale plus polyvalente puisqu’il correspond à un 60 mm en équivalent 24×36 mm. Du coup, c’est une optique moins occasionnelle que certains photographes pourront utiliser au quotidien, que ce soit pour un shoot de mode, un paysage ou un portrait. Nous la déconseillons pour la photo d’action car la focale est un peu resserrée et la mise au point, pas assez rapide pour ce genre spécifique.
Ergonomie et AF perfectibles
En ayant recourt à un débrayage de la mise au point via le boîtier, cette optique oblige à passer par les menus pour régler le type d’AF souhaité – Auto, Manuel ou Manuel assisté. Un système de clutch (comme sur le 40-150 d’Olympus) ou le traditionnel curseur que l’on retrouve sur de nombreuses optiques aurait été le bienvenu. La vitesse de mise au point est parfois un peu lente surtout sur les sujets les plus proches. Là encore, cela dépendra beaucoup de la quantité de lumière. La formule optique est cependant très bonne tout comme le piqué, même à pleine ouverture, ce qui compense l’ouverture assez modeste de f/2.8.
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