Packard Bell EasyNote LE69KB-12504G50Mnsk : la promesse
Si cela vous avait échappé, Packard Bell est à Acer ce que Compaq est à HP : une marque de produits abordables détenue par le constructeur asiatique. C’est donc tout naturellement que les PC portables Packard Bell que vous trouverez dans les rayons sont vendus entre 250 et 450 euros, peu importe la taille de l’écran. Ainsi, malgré son grand gabarit, le PC portable 17,3 pouces EasyNote LE69KB testé ici (LE69KB-12504G50Mnsk) est commercialisé aux alentours de 350 euros. Polyvalent ce gros bébé ? Non, clairement pas, mais il devrait normalement suffire pour les tâches courantes. Passons au test pour nous en assurer.
Packard Bell EasyNote LE69KB-12504G50Mnsk : la réalité
Bon, ce n’est surement pas le plus beau des PC portables du moment, mais l’EasyNote LE69KB mise sur son prix et la taille de son écran 17,3 pouces pour vous séduire. Son étiquette indique 349 euros et à ce prix, difficile de faire la fine bouche. Son boîtier est essentiellement constitué de plastique brillant (noir et argent) qui adore immortaliser vos traces de doigts sur sa surface. Le clavier est un peu compressé sur son support : la partie alphanumérique et le pavé tactile sont l’une sur l’autre, sans espace pour les séparer, si bien que dans les premiers temps vous risquez de heurter le 4 ou le 7 plutôt que la touche Entrée. Terminons ce tour du propriétaire par le touchpad et la connectique. Le premier est en plastique brillant, mais possède deux boutons physiques séparés de la surface de glisse. Bon point. Il prend en charge quelques gestes multi doigts. La connectique est, quant à elle, assez basique pour le prix, nous vous invitons à consulter la fiche technique pour avoir le détail complet.
Endurant mais pas globetrotter
Pensé pour trôner sur le bureau ou sur la table de la salle à manger et pouvoir être rangé lorsqu’on en a plus besoin, l’EasyNote accuse un poids de presque 2,9 kilos et une épaisseur supérieure à 3,5 cm. Sur la forme, ce n’est donc pas le plus nomade des ordis, mais côté autonomie, il se défend. En lecture vidéo continue, la batterie tient la machine éveillée pendant plus de 5 heures. Un bon score pour ce gros bébé. En matière de température, de consommation ou même de bruit de ventilation, rien à déclarer. L’EasyNote LE69KB est dans les standards.
Un moteur de netbook dans un gros boîtier
Compte tenu de la configuration matérielle sélectionnée par Packard Bell, l’EasyNote est clairement un remplaçant de PC de bureau dont les principales tâches sont la bureautique, le surf sur le Web, le visionnage de photo ou de vidéo depuis la toile, le lecteur/graveur DVD ou le disque dur de 500 Go. Le revêtement brillant de l’écran non tactile (1600 par 900 pixels) reste un handicap si vous souhaitez utiliser la bête dans un endroit très éclairé. Il capte tous les reflets et il faut ajuster l’angle d’inclinaison pour limiter les « dégâts ». Cependant, la luminosité moyenne étant de 296 cd/m2 et le taux de contraste de 968:1, vous pourrez conserver une visibilité/lisibilité assez correcte la plupart du temps. La justesse des couleurs n’est pas sensationnelle, les angles de vision ne sont pas très ouverts mais, encore une fois, à moins de 400 euros, nous assouplissons un peu nos critères d’exigences.
Jouer ? Non, n’y pensez pas franchement. Ou alors il faut se limiter à des titres hyper basiques, sans polygones complexes, car la partie graphique du processeur APU E1-2500 d’AMD ne fera pas de miracle (20 images par seconde max. dans nos conditions de test). Le constructeur a toutefois garni le disque de son petit cocktail habituel de jeux en version d’essai à acquérir sur le portail WildTangent. A supprimer si vous souhaitez quelques Mo sur le disque.
Ajoutez-lui un peu de mémoire !
En dévissant la trappe donnant accès aux composants, nous avons pu constater qu’un emplacement pour une barrette mémoire DDR3 supplémentaire est disponible. Il est donc possible de doubler la donne et donc de passer de 4 à 8 Go. Vous ne transformerez pas la citrouille en carrosse, mais vous gagnerez un peu en réactivité.
On ne peut pas en dire autant de l’emplacement pour disque dur qui existe bel et bien, mais qui est dépourvu de tout système de fixation et –plus embêtant- de connectiques dédiées.
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