LG Optimus L7 : la promesse
Présenté par LG au Mobile World Congress de Barcelone, l’Optimus L7, fer de lance de la nouvelle gamme L-Style du constructeur coréen, débarque sur le marché français. Un design ultrafin et soigné, un grand et lumineux écran, un système de dernière génération (Ice Cream Sandwich) : ce smartphone joue les modèles haut de gamme… au prix du milieu de gamme ! Que vaut-il à l’usage ? Nous l’avons testé pour déterminer ses réelles aptitudes.
LG Optimus L7 : la réalité
Même en l’absence de matériaux nobles, l’Optimus L7, tout de plastique vêtu, ne manque pas de séduction grâce à un design soigné qui rappelle celui (très rectangulaire) du récent Prada. Le bouton d’allumage de l’appareil, en métal, reprend d’ailleurs le chic de ceux présents sur le Prada. Léger et ultrafin – 120 grammes pour 8,7 mm –, le nouveau smartphone de LG adopte une coque rainurée assez originale, assurant une prise en main agréable et disponible au choix en blanc ou en noir. A l’instar du Motoluxe de Motorola, le L7 réussit par son apparence à se démarquer des nombreux Android de milieu de gamme. Son grand écran de 4,3 pouces – une taille généralement réservée aux modèles haut de gamme – y contribue, tout comme le fonctionnement sous Ice Cream Sandwich (Android 4.0.3) encore rare.
Un écran de grande taille non HD
Equipé d’un processeur à 1 GHz couplé à 512 Mo de mémoire vive, ce nouvel Optimus s’avère suffisamment puissant pour les usages les plus classiques. Pas question toutefois de se divertir avec les jeux de dernière génération ou de lire de la vidéo en HD. S’appuyant sur la technologie Nova du constructeur, l’écran du L7 se montre plus lumineux que la moyenne et assez bien contrasté (plus de 400 cd/m2) mais assez éloigné des dalles présentes sur un Optimus Black ou un Prada (luminosité supérieure à de 700 cd/m2). Surtout, il n’offre qu’une modeste résolution aux antipodes de celle de l’iPhone 4S (du fait d’une définition limitée à 480 x 800 points, comme celle du Galaxy S II d’ailleurs). La qualité d’affichage reste cependant plaisante, y compris en extérieur.
Plus de 6 heures d’autonomie en surf
Ice Cream sandwich apporte au L7 une interface fluide. Malheureusement, de temps en temps, cette dernière souffre de ralentissements ponctuels très gênants. Mauvaise optimisation du logiciel, manque de puissance (seulement 512 Mo de mémoire vive) ? Difficile à savoir, mais l’effet est désagréable et vient gâcher la bonne impression d’ensemble. C’est d’autant plus regrettable que le clavier virtuel, agréable à l’usage, offre, une réactivité et une précision de premier ordre. En revanche, en termes d’autonomie, le L7 réussit un sans-faute avec presque 11 heures en appel, plus de 6 h 30 en lecture vidéo et, plus exceptionnel, plus de 6 heures en navigation Web sur réseau 3G.
Un équipement multimédia complet
Comme sur la plupart des smartphones de milieu de gamme, les fonctions multimédias du L7 se révèlent complètes mais ne font pas d’étincelles. Le capteur photo de 5 mégapixels livre toutefois des photos et des vidéos passables, limitées pour ces dernières au format VGA. Le lecteur vidéo supporte les fichiers Xvid, Dvix et WM9 standards, la haute-définition (HD 720p) n’étant pas supportée en natif. L’appareil est également équipé d’une radio FM. Bref, rien d’exceptionnel mais on a vu bien pire en termes de qualité, à prix égal, sur des smartphones de la concurrence.
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