Olympus TG-820 : la promesse
Olympus est l’un des pionniers du genre « compact étanche et renforcé », mais la firme japonaise s’était fait damer le pion, il y a trois ans, par un Panasonic, dont les FT étaient bien plus performants. Olympus revient donc avec ce TG 820, un compact résistant aux chutes de 2 m et à une immersion de 10 m de profondeur. Mais la qualité d’image et le plaisir d’utilisation sont-ils au rendez-vous ?
Olympus TG-820 : la réalité
Le plastique, c’est fantastique ! Si le TG 820 est conçu en grande partie en plastique, il compte cependant de nombreux éléments métalliques. Cela ne remet cependant pas en cause sa solidité : malgré deux chutes de 2 m de hauteur (sol en linoléum) et un petit « drop » (lâché de 1 m de hauteur avec un coup de pied), l’appareil fonctionne toujours impeccablement. L’optique est bien protégée par le clapet en métal qui s’ouvre au démarrage, et l’appareil marque très peu les coups : seules quelques micro-rayures sont apparues sur l’écran après quelques jours de balade, mélangé à une dizaine d’autres appareils, lesquels ont largement plus souffert.
Un petit nerveux
Démarrage canon (moins d’une seconde) et seulement 1,5 s entre l’allumage et la première photo capturée : le TG 820 est l’un des compacts les plus réactifs toutes catégories confondues. La navigation dans l’interface est tout aussi rapide avec des menus un peu plus travaillés que par le passé. Cette réactivité se retrouve aussi dans l’autofocus. Une fois encore, le bilan est excellent. Sans être dans les secrets du japonais, il semblerait que la R&D investie dans l’amélioration de l’autofocus des hybrides – Pen E-P3 en tête – ait bénéficié à l’ensemble des produits. Ces améliorations de vitesse touchent aussi la rafale dont le mode continu à 5 images/s (un peu moins en basses lumières) semble n’avoir de limite que la taille de votre carte mémoire.
ISO maîtrisée mais images trop lissées
Jusqu’ici Olympus n’avait eu recours qu’à des capteurs CCD et c’est avec plaisir que nous avons constaté l’arrivée d’un capteur CMOS 12 Mpix dans ce TG 820. Un capteur dont la maîtrise n’est pas totale : d’un côté ce compact offre de très bons résultats en basses lumières et ce jusqu’à 1 600 ISO, ce qui est là encore une première pour ce type d’appareil chez Olympus. Mais de l’autre côté, les images sont exagérément lissées et contrastées, le tout servi par une optique au rendu mou : si le zoom x5 est suffisant, la qualité optique est trop moyenne. Cela donne des clichés aux couleurs un peu criardes mais sans punch, sans trop de détails, détails qui se perdent dans le traitement numérique. Le résultat est sans doute plaisant pour certains goûts, mais ce n’est ni fidèle ni très précis, ce qui se ressent en vidéo : les séquences sont là aussi trop un peu trop contrastées.
Cela étant le bilan n’est pas noir : Olympus a bien amélioré sa gestion du bruit numérique, la fluidité de l’encodage vidéo et la qualité générale de l’ensemble (mode Full HD, rapidité, etc.).
Ergonomie : des forces et deux petites faiblesses
Avec son repose-pouce en métal et son déclencheur solide et large, le TG 820 tient parfaitement en main. Le système de double loquet pour protéger la trappe à batterie est lui aussi très efficace et on note, une fois encore, l’effort consenti dans l’amélioration de l’aspect visuel des menus. Deux reproches pourtant : une croix directionnelle trop petite et trop sensible, et une molette de zoom rigide et difficile à manipuler quand on a des gants de ski.
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