Passer au contenu

Test : Olympus TG-4, la référence des compacts renforcés… sans trop forcer

Ajout du mode RAW excepté, le TG-4 est identique au TG-3 sorti l’an dernier. Si on en attendait plus du modèle haut de gamme d’Olympus, il reste une référence. Voici pourquoi.

L'avis de 01net.com

Olympus TG-4

Qualité photo

3.5 / 5

Qualité vidéo

3.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3.5 / 5

Réactivité

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 29/06/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Olympus TG-4

Définition du capteur 16 Mpx
Ouverture max en grand angle 2
Ouverture max en téléobjectif 4.9
Zoom optique 4 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Olympus TG-4 : la promesse

L’été, la plage, ses bonheurs… et ses misères : gare au compact zoom x20 qui tombe dans le sable ! Le moindre grain de silice qui pénètre dans la fragile mécanique peut mettre totalement hors service n’importe quel appareil dont le museau sort de la carlingue. La solution ? Préférer une catégorie d’appareil qui résiste à (presque) toutes les vicissitudes de l’existence, celle des « renforcés & étanches ». Une catégorie dans laquelle Olympus a toujours brillé. C’est dire si nous attendons beaucoup de ce TG-4.

Olympus TG-4 : la réalité

Rarement test aurait pu être rédigé de manière aussi brève : « reportez-vous au test de l’Olympus TG-3 paru l’an dernier à la même époque, et ajoutez le mode RAW ». Sans exagération aucune, rarement une nouvelle itération d’un modèle haut de gamme nous a paru si chiche en améliorations et nouveautés.

Le TG-4 est toujours un appareil photo étanche à 15 m, résistant aux chutes de 2,1 m de hauteur. Il est (toujours) équipé d’une optique 25-100 mm f/2-4.9 zoom x4, filme toujours en Full HD 60p et intègre toujours un GPS et un écran 3 pouces de seulement 460.000 points. C’est bien – nous avions noté 5/5 le TG-3 – mais si vous êtes en manque d’innovations, passez votre chemin !

Ce qui ne change pas

Comme le TG-3, le TG-4 est rapide à l’usage, avec des menus fluides (mais moches) et une bonne rafale à 5 i/s. Il profite toujours d’un super mode macro à 1 cm (mode « microscope) et de nombreux modes scènes. Nous n’avons pas vu de différence de qualité d’image et seul l’encodage vidéo a progressé pour passer de 30 à 60 i/s, un progrès théorique pas si marquant en pratique. Il profite toujours d’un GPS dont nous vous donnons à nouveau le site pour télécharger le logiciel de mise à jour, pas évident à trouver dans la nébuleuse du site d’Olympus (de rien, c’est cadeau).

RAW, batterie et vidéo

L’unique amélioration marquante de ce TG-4 par rapport à son aïeul est le support du format RAW. Ce format de fichier appelé aussi « négatif numérique » n’est généralement disponible que dans les compacts experts, les reflex et les hybrides (notre article détaillé sur le format RAW). Si on prend en compte la difficulté que représente le développement de fichiers de compact aux optiques médiocres et le caractère aquatique de l’appareil, il semblerait que le mode RAW soit essentiellement là pour permettre aux photographes sous-marins de mieux corriger les balances des blancs de leurs clichés aquatiques. Tant mieux, on apprécie, mais ce n’est pas non plus l’innovation du siècle.

La batterie du TG-4 tient théoriquement 380 clichés selon les standards CIPA contre 330 pour le TG-3, soit une amélioration de 15% toujours bonne à prendre notamment lors des longues sorties sportives. Finalement et comme nous l’avons dit plus haut, la vidéo passe à 60 i/s mais en mode entrelacé et sans grande différence avec le mode progressif du 30 i/s du TG-3.

Qualité d’image pas mal en grand angle

En ce qui concerne la qualité d’image de ce TG-4, les défauts et qualités sont identiques à celles du TG-3 : on apprécie le très grand angle lumineux de 25 mm qui permet d’assez bonnes images en basses lumières, même si le coin des images est un peu distordu (réflexion de puriste). Le faible zoom (x4) nécessite beaucoup plus de lumière et ne s’utilise donc qu’en plein jour. Le mode macro symbolisé par un microscope sur la molette des modes est toujours aussi efficace (voir l’image ci-dessous) mais manque toujours de lumière. Olympus propose un anneau garni de LED en accessoire optionnel (LG-1) ce qui est bien, mais il serait encore mieux qu’Olympus songe à implémenter lesdites LED directement autour de l’optique à la manière de Ricoh.

Jetez donc un oeil à notre album Flickr pour profiter des photos en haute définition.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.