Olympus SZ14 : la promesse
Les compacts n’en finissent pas de voir leur puissance de zoom grandir : quand on pense que le premier super zoom sorti il y a six ans (Panasonic TZ1) disposait d’un zoom x10, on ne peut rester que pantois face au bloc optique zoom x24 de cet Olympus SZ14. Et ce d’autant plus que ce boîtier se situe en milieu de gamme avec son prix modéré – 249 € en prix public, mais il est déjà à 220 € sur le Net.
Olympus SZ14 : la réalité
Premier point positif, le SZ14 n’est pas trop gros. En jouant essentiellement sur le déploiement du zoom, Olympus a su garder décentes les proportions de son zoom x24. La poignée permet une bonne prise en main et si le revêtement n’est pas dans un matériau noble – cuir ou assimilé – il faut se souvenir que c’est un appareil à 250 €.
Compromis optiques
Très grand angle 25 mm et zoom x24 dans un boîtier à 250 €… On s’en doute, le SZ14 a dû faire des concessions côté optique. Et cette optique manque de piqué : les clichés sont souvent mous, c’est-à-dire que les détails ne ressortent pas aussi bien qu’avec des optiques plus haut de gamme. Les aberrations chromatiques sont aussi assez visibles, notamment sur les branches des arbres où le bleu-violet bave fortement. Mais la qualité d’image reste bonne, l’amplitude de zoom est étonnante, offrant tout à la fois un grand angle généreux et un zoom bien stabilisé.
Couleurs justes…
C’est un des points fort de l’appareil et d’Olympus en général, les couleurs sont justes. Que cela soit en plein soleil, en zone d’ombre ou en intérieur, la balance des blancs est bien gérée et le visionnage sur notre écran calibré rend très bien les tons du réel. Sans être un champion toutes catégories, il offre une excellente prestation laquelle n’est limitée que par la qualité optique. Bref, les images sont jolies, les couleurs justes, mais ça manque un peu de piquant.
… mais montée en ISO limitée
Capteur CCD oblige, les 14 millions de photosites travaillent proprement à 400 ISO. Le bruit est en revanche très présent dès 800 ISO et bien trop fort à 1600 ISO. On préfèrera donc les conditions lumineuses favorables.
La vidéo est, elle aussi, limitée : 720p au maximum le tout encapsulé dans un fichier .MP4 tout ce qu’il a de plus classique (pas de AVCHD/H264) avec une qualité d’encodage plutôt médiocre.
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