Olympus SP-620UZ : la promesse
Bridge à petit prix, le SP-620UZ d’Olympus s’adresse principalement aux gens qui ne veulent pas mettre tout leur argent dans un appareil photo. Offrant une fiche technique correcte sans être à la pointe, parvient-il à concilier prix et qualité ?
Olympus SP-620UZ : la réalité
Le SP-620UZ fait partie de la gamme des bridges les plus menacés techniquement. Avec un zoom de « seulement » x21 dans une catégorie qui évolue plutôt entre x30 et x40, il est concurrencé par des compacts ultrazoom aussi puissants (cf. Panasonic TZ30). Son prix attractif – 199 € – le met à la portée de toutes les bourses.
Sobriété et efficacité
Le look est sage. La fabrication tout à fait au niveau malgré son positionnement entrée de gamme. La prise en main convient aux grosses mains avec un grip proéminent et une protubérance judicieusement placée sous le pouce droit. On aurait préféré avoir un revêtement en caoutchouc partout, mais l’offre est honnête compte tenu du prix.
Une optique correcte
L’optique est un élément clé des appareils photos, notamment dans les hybrides. Par le grand écart de plages focales qu’elle couvre, elle doit faire des concessions et ce, d’autant plus qu’il s’agit ici d’un appareil peu onéreux.
Olympus trouve cependant l’équilibre : le zoom se déploie rapidement et la plage focale est intéressante. Les utilisateurs exigeants noteront un fort vignetage et une forte déformation dans les coins pour une utilisation grand public. D’autant plus que la stabilisation fonctionne efficacement : les clichés en bout de zoom sont le plus souvent nets en plein jour.
Qualité des clichés convenable
Comme l’optique, le capteur est plutôt d’entrée de gamme. Oubliez les sensibilités au-dessus de 800 ISO – bruit à 1600 ISO – mais dans la plage 100-800 les 14 mégapixels du capteur CCD font un travail convenable. Une fois encore, l’analyse fine des images ne manque pas de montrer les limites de l’optique, le lissage est assez fort mais cela reste suffisant pour une utilisation familiale.
Constat un peu plus mitigé en vidéo : si c’est de la HD 720, la qualité de compression est vraiment médiocre. Pour dépanner, sans plus.
Flash qui se déploie à la main
Le flash de ce SP-620UZ ne se déploie pas seul et pas besoin de chercher un quelconque bouton : il faut ouvrir le mécanisme à la main comme on soulèverait un loquet. Le dispositif est donc moins coûteux à implémenter dans l’appareil et cela permet d’éviter que le flash ne se déclenche automatiquement, dans un musée par exemple. Revers de la médaille : les plus néophytes chercheront le moyen de l’ouvrir – au moins au début – et il faudra rater une image pour se rendre compte qu’il y aurait besoin du flash.
Point de batterie mais des piles
Pas de batterie rechargeable livrée mais des piles : une fois encore l’argument tarifaire ne laissait que peu de marge à Olympus pour livrer une batterie et son chargeur. Point positif : ce SP-620UZ accepte quatre piles LR4, des piles qu’on peut trouver de Tombouktou à Leh en passant par Samarkand. Point négatif : il faudra acheter soi-même des batteries rechargeables ce qui fait grimper l’addition initiale. Et rappelez-vous : les piles, c’est mal.
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