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Test : Olympus OM-D E-M10, performances et viseur électronique à petit prix

Petit frère des OM-D E-M1 et E-M5, l’E-M10 est un appareil performant, bien équipé et pas cher.

L'avis de 01net.com

Olympus OM-D E-M10

Les plus

  • + Viseur électronique
  • + Electronique qui a fait ses preuves
  • + Ecran orientable
  • + Fonctionnalités Wi-Fi riches
  • + Bonne rafale
  • + Prix

Les moins

  • - Stabilisation 3 axes contre 5 axes sur les modèles plus haut de gamme
  • - Pas tropicalisé

Qualité photo

4 / 5

Qualité vidéo

4 / 5

Réactivité

4.5 / 5

Ergonomie et finition

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Autres critères et mesures

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/07/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Olympus OM-D E-M10

Monture (baïonnette) Micro 4/3
Format de capteur 4/3
Définition du capteur 16.1 Mpx
Type de capteur Live MOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Olympus OM-D E-M10 : la promesse

Après les excellents OMD E-M5 et E-M1, Olympus a décidé de proposer un version plus abordable de sa gamme “experte” et a lancé l’OM-D E-M10. Cet appareil conserve le format de ses grands frères – et un très bon viseur électronique – avec un bon niveau d’équipement. Et la bonne nouvelle, c’est que l’appareil a perdu 150 euros entre son prix de lancement et le prix moyen chez les cybermarchands sérieux. A 650 euros optique comprise, l’OM-D E-M10 est un appareil plus qu’alléchant.

Olympus OM-D E-M10 : la réalité

Sur le plan électronique, l’OM-D E-M10 récupère le très bon capteur de 16 Mpix et le processeur d’image de l’E- M1. Effet de gamme oblige, Olympus a bien sûr bridé la rafale de l’E-M10 par rapport à son grand frère, mais la qualité d’image est la même, de même que la réactivité globale. Quoique moins précis en théorie, l’autofocus reste très performant (il repose sur une “simple” détection de contraste alors que l’OM-D E-M1 dispose d’un AF hybride) . Olympus est depuis un moment le king de la vitesse de mise au point et l’OM-D E-M10 propose enfin ces technologies à un prix plus abordable. Avec l’AF continu, l’EM-10 ne déroule que 3,5 i/s, mais en mode simple focus & exposition, il cadence à 8 i/s, ce qui est très bon. Notez que la mémoire tampon encaisse les photos en Jpeg de manière illimitée – si la carte mémoire est rapide – mais freine à partir de 20 images en RAW.

Très bon capteur

On l’a dit plus haut, le capteur 16 Mpix est celui (ou une variante proche) de l’OM-D E-M1. Autant dire que les clichés sont bons, voire très bons avec une optique haut de gamme – nous avons testé l’appareil avec l’optique livrée en kit (lire plus bas), mais aussi avec le 45 mm f/1.8 et le 12-40 mm f/2.8.
Le capteur gère bien les basses lumières jusqu’à 3200 ISO (préférez quand même le RAW pour récupérer les détails) et le rendu des couleurs en mode neutre est assez fidèle. Il nous semble cependant que les fichiers Jpeg sont un peu plus renforcés que ceux livrés par l’EM-1 ; sans doute un choix d’Olympus, pas forcément idiot compte tenu de l’optique d’entrée de gamme et du positionnement grand public de l’appareil. Mais les experts qui cherchent un second boîtier à leur E-M1 devraient se méfier – et privilégier le RAW.

Ergonomie : très petit ou trop petit ?

Soyons subjectifs : pour mes mains, l’E-M10 est trop petit. Très tassé, ses boutons n’offrent pas assez de surface par rapport à ceux de l’E-M1 et j’ai préféré le grip de ce dernier, plus large, plus confortable – et plus encombrant. Est-ce à dire que l’E-M10 est trop petit par essence ? La réponse est non, cela dépendra en fait de vos usage et de votre morphologie : les petites mains, les photographes de rue et les dames apprécieront sans doute sa compacité. Mais il nous semble cependant qu’Olympus n’a pas poussé au bout son travail de refonte de l’ergonomie de l’E-M5, faisant passer la conception de l’E-M10 à une simple « compression » du précédent boîtier (E-M5). Il est en effet difficile d’intégrer autant de commandes et d’équipement (viseur, flash, écran orientable, molettes, etc.) dans un si petit format.

Le viseur qui fait la différence

Equipé du même viseur éléctronique que l’E-M5 (1,44 Mpix), l’E-M10 offre une visée de très bonne qualité à un niveau de prix vraiment compressé. Or ce viseur, c’est ce qui fait toute la différence entre le monde du compact/hybride classique et le monde du reflex/hybride haut de gamme. La baisse du prix des dalles LCD/OLED des viseurs électroniques offre enfin les mêmes sensations que les reflex dans des formats moins encombrants et moins chers, et cet E-M10 en profite à fond.

Optique kit : petite et efficace

Pour coller avec la petitesse de l’appareil, Olympus a développé un nouveau zoom extra-plat – format dit « pancake » – équivalent au zoom kit traditionnel, à savoir un 14-42 mm f/3.5-5.6. A peine plus de 2cm d’épaisseur et un poids plume, c’est l’optique rêvée pour qui souhaite photographier léger, d’autant plus que la qualité optique est satisfaisante. Le seul revers à cette médaille est le ralentissement à l’allumage, l’optique motorisée devant se déployer, il faut compter 2 bonnes secondes d’attente lors du passage on/off, quand ce délai est presque instantané avec une optique classique. On n’a rien sans rien !

Face à l’E-M5

Comme les OM-D EM-5 sont toujours en vente, se pose la question de choisir l’E-M5 ou l’E-M10. La réponse tient dans les fonctionnalités que vous recherchez : si vous avez besoin d’un appareil plus expert, résistant à l’humidité et aux poussières, avec une prise microphone et un meilleur stabilisateur, l’E-M5 est votre compagnon. Si la question de l’encombrement (optique comprise) est importante, si vous cherchez un appareil plus simple d’utilisation et doté d’un flash et de fonctionnalités Wi-Fi, préférez l’E-M10.

Vidéo : basique mais efficace

Héritier de l’E-M5/E-M1, l’E-M10 dispose du même mode vidéo : 1080p à 30 images par secondes. L’image est nette, plutôt fluide (50 ou 60 images seraient préférables, mais bon) et l’encodage propre. Olympus n’est pas encore au niveau de Sony & Panasonic, les rois du monde de la vidéo, mais c’est de bon niveau. On aurait quand même apprécié une prise pour un microphone externe et surtout des débits de trame supérieurs, mais pour le prix, c’est très convenable. Mention particulière à l’écran tactile qui permet de rapidement changer le sujet de mise au point.

Les menus de l’enfer

Les menus du logiciel des appareils Olympus ne sont pas un modèle de simplicité loin de là. Si c’est moins grave sur les appareil “experts” – encore que si c’était plus clair, ils ne se plaindraient pas non plus – cette faute est moins pardonnable sur un appareil grand public. Les menus sont parfois obscurs, mais les sous-menus ressemblent un peu aux couloirs d’un bâtiment de l’administration nord-coréenne. Nous suggérons donc aux équipes d’Olympus de kidnapper le responsable des menus des EOS de Canon, qui font référence dans l’industrie.

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