Zotac GeForce GTX 275 AMP! Edition : la promesse
Quelques jours à peine après la sortie de l’Ati Radeon HD 4890, la firme californienne Nvidia effectue une contre-attaque surprise avec sa GeForce GTX 275. Nous avions décerné un choix à la Radeon, cette nouvelle GeForce vient-elle changer la donne?
Zotac GeForce GTX 275 AMP! Edition : la réalité
La machine de test
Avec quoi avons-nous testé la carte? Avec un modeste Intel Core i7 965 Extreme Edition à 3,2 GHz et ses 3 Go de DDR3 sur une carte mère Intel DX58SO. Le tout se lovant dans un boîtier Zalman GS1000 et une alimentation de 850 watts de la même marque. Du gros, du lourd, mais c’est bien normal: on n’est pas là pour jouer en VGA… Les plus fanatiques d’entre vous pourront bien sûr brancher deux ou trois de ces cartes en série au moyen de la technologie SLI, mais il faudra prévoir la carte mère adaptée.
Tests de performances à l’avantage de Nvidia
Testée avec les deux logiciels incontournables de FutureMark que sont 3DMark 2006 et 3DMark Vantage, cette GeForce montre clairement ses muscles. En mode par défaut (1280×1024 sans effets) elle obtient un score de 17387 points à 3D Mark 2006, doublant sa rivale de quelques centaines de points (16741 pour la Radeon HD 4890). Rien de grave mais un écart qu’elle conserve sur tous les tests 3DMark 2006 sauf en 2560×1600 avec l’anti-aliasing (anti-crénelage) et filtrage anisotropique activé, où la Radeon lui prend 600 points (7406 pour la Geforce, 8068 pour la Radeon). Sous 3Dmark Vantage, l’avantage va de façon marquée à la GTX 275 dans les quatre tests avec notamment 6028 points en Extreme contre 4539 points pour la Radeon.
Dans les faits: un avantage léger
Mais une fois en situation, l’avantage est plus léger: cela se joue à quelques images par seconde et encore, lorsque cela est remarquable. Si, dans les basses résolutions (1024×768), Nvidia mène notablement, dans les résolutions ciblées (1650×1080, 1920×1200 et 2560×1600 pixels) les cartes sont au coude à coude, Nvidia menant généralement de quelques petits pour cent.
Dans l’expérience de jeu, plus subjective, aucune différence ne départage les cartes. Impossible de faire la différence en entre 25 et 27 ou entre 67 et 70 images par seconde une fois plongé dans un jeu. L’écart étant trop minime pour être notable.
PhysX et Cuda contre prix et Direct X 10.1: la microguerre
A ma gauche Nvidia prêche pour ses cartes un peu plus chères avec un support de Cuda (langage de programmation qui permet de tirer parti de la carte graphique dans des applications multimédias) et de son moteur physique, à ma gauche ATI qui défend ses cartes toujours moins chères et compatibles avec Direct X 10.1.
Les deux discours se tiennent, mais on retiendra en substance qu’aucun des deux arguments ne départage les protagonistes de façon notable. Les amateurs de fonctions multimédias de type encodage peuvent opter pour une carte Nvidia, tandis que les gamers près de leurs sous voteront ATI.
Au-delà du produit: la disponibilité
La réplique de Nvidia est donc aussi rapide que réussie. Mais un bémol reste: quid de la disponibilité des cartes à base de GTX 275? De nombreux confrères ont pointé cette interrogation avec raison et nous n’allons pas nous en priver. Car une guerre ne se gagne pas que sur des coups de canon: le bluff et la désinformation sont autant d’armes à la disposition des protagonistes. Pour que la GTX 275 en vaille la peine, il faudra qu’elle soit trouvable en magasin. Un conseil: ne tergiversez pas mille ans si vous ne trouvez pas l’une ou l’autre, à moins que vous ne soyez à quelques dizaines d’euros près. La GTX 275 peut tout à fait être honnêtement remplacée par la Radeon HD4890. Et c’est là la vertu de ces deux cartes: elles offrent un niveau de performances similaire aux cartes à 300 euros, pour 40 à 80 euros de moins.
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