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Test : Nvidia Ion, ou quand le Geforce 9400M donne du souffle aux netbooks

Avec ce chipset, Nvidia décuple les performances des Eee PC et autres miniportables et, ainsi, leur champ de compétence.

L'avis de 01net.com

Nvidia Nvidia Ion - Geforce 9400M

Equipement

0 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 19/12/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Nvidia Nvidia Ion - Geforce 9400M

Processeur Intel Atom N230
Quantité de mémoire vive 2 Go
Type de stockage principal 4200tr/mn
Processeur graphique Nvidia GeForce 9400M
Voir la fiche complète

Nvidia Nvidia Ion – Geforce 9400M : la promesse

Après s’être invité sur les MacBook et MacBook Pro, Nvidia déclineson chipset 9400M pour les machines à base de processeur Atom avec, enligne de mire, les netbooks, ces miniportables économiques. Un enjeuimportant puisque ces petites machines représentent en volume, en à peine une annéed’existence, déjà 10% de part de marché desordinateurs portables. L’intérêt de proposer une telle puceest évident pour qui a déjàeu entre les mains l’une de ces machines: leurs puces graphiques sontpoussives et brident les machines tant sur le plan de la 3D que dumultimédia. Afin de prouver la puissance de sa puce, Nvidia a présentéun tout petit PC auformat Pico ITX équipé d’un processeur Atom. Les constructeurs denetbooks ont-ils réellement intérêt à l’inclure dans leurs machines?

Nvidia Nvidia Ion – Geforce 9400M : la réalité

La première plate-forme disponible
Afin de présenter Ion,
Nvidia a monté sa puce sur une plate-forme Pico ITX. Nous avons
eu la chance de mettre la main sur ce micro-PC dont les spécifications
techniques correspondent à peu près à celles d’un netbook. La première
différence, sans doute pour démontrer la puissance de sa machine, est
qu’il intègre Windows Vista, tandis que les Eee PC embarquent
généralement Windows XP, afin de limiter la casse au niveau des performances.
Ensuite, il y avait 2 Go de RAM, là où les netbooks bloquent à 1 Go, à
cause de la limitation imposée par Microsoft sur les licences de XP. Le
processeur embarqué est un N230: cadencé à 1,6 GHz et aussi performant
que le N270, sa seule différence est qu’il consomme un peu plus.

Format Pico ITX amélioré
Nous avions déjà testé une plate-forme Pico ITX, le Via Artigo,
et la première chose qui saute aux yeux est sans nul doute la quantité
de prises que ce petit jouet est capable de gérer: sept USB2, un HDMI
(HCDP), deux eSATA, sept entrées et sorties audio, dont une
optique. Le moins que l’on puisse dire, c’ est qu’il est réellement
multitâche. L’Artigo fait un peu pâle figure à côté. C’est cependant
normal car, en tant que précurseur du format, son architecture commence
à dater.

Les performances dans les benchs
Voilà la question
primordiale: les performances du Geforce 9400M sont-elles réellement
très supérieures à celles de la puce graphique de base des netbooks?
On est allé chercher le premier élément de réponse en lançant l’outil
de mesure de performances 3D Mark 2006. Le verdict est sans appel: en
1024×600, notre netbook de référence affiche un score de 119. Dans la
résolution la plus proche (1024×768), le Geforce 9400 M fait 1378
points: 11,5x plus performant. En 1280×1024, l’écart avec le netbook
est toujours important: x10 (le Geforce 9400M fait 1174 points). Le
GMA 950 est tout bonnement enterré.

Les benchs, c’est bien, les jeux, c’est mieux
Si les
résultats théoriques ne vous intéressent pas, passons directement aux
jeux, l’un des champs pour lequel le 9400M est censé apporter un réel
plus. Le challenge? Faire tourner Call of Duty 4 : Modern Warfare sur
notre plate-forme, quasi similaire à un netbook rappelons-le. Le
challenge est relevé puisque les jeux de tir à la troisième personne
(FPS) sont parmi les titres en 3D les plus gourmands, une classe de jeux
que les netbooks n’arrivent généralement pas à faire tourner.
Sur notre netbook de référence, le résultat est clair et sans appel:
les pilotes de la carte graphique intégrée Intel refusent de lancer le
jeu. Rien de surprenant. En revanche, la plate-forme Ion –donc le
Geforce 9400M– lance le jeu sans problème et se paie même le luxe
d’être jouable en 1024×768 pixels, tous niveaux de détails baissés.
Le jeu n’est guère beau, on oscille entre 10 et 35 images par seconde
–des baisses à 7 et des pics à 43–, mais ça reste jouable. Même en étant
critique, on ne peut qu’admirer la prouesse.
Spore, jeu plus grand
public tourne comme un charme en 1024×768: l’interface est fluide,
l’atelier des créatures ne souffre pas de ralentissement, les effets
visuels sont bien gérés. La puce s’en sort aussi très bien avec les
Sims 3, dont l’interface est assez lourde. Non seulement le 9400M offre
de meilleures performances et un meilleur rendu visuel, mais la qualité
des drivers étend considérablement la ludothèque disponible.

De vrais morceaux de HD dedans
On finit avec le test qui fait mal: la lecture de flux HD. Deux types
de médias, un fichier .mov en h.264 1080p –soit de la Full HD dans le
meilleur format qui soit– et un Blu-ray lu à partir d’un lecteur
externe. Notre netbook de base ne réussit à lire le fichier que de
façon saccadée: perte de trames importante, lecture ralentie, et ne
peut tout simplement pas lire de Blu-ray. Une fois encore, la plate-forme
Ion renverse la donne. Dans les deux cas, sur un écran de 22 pouces Full
HD (le LG W2261V-PF),
la lecture est parfaitement fluide, aucune trame n’est perdue (constaté
avec l’outil de mesures d’images par seconde Fraps) et la
synchronisation image et son est sans reproche.

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