Apple iMac 27 pouces 3,06 GHz – Modèle octobre 2009 : la promesse
Depuis le lancement de l’iMac 15″ rond et coloré, à coque plastique transparente et colorée, en 1998 jusqu’à cet iMac 27 pouces en aluminium, il y a un chemin colossal. Le design a suivi au plus près l’évolution technologique. Ecran ultraplat, processeur Intel au lieu des bons vieux PowerPC, mémoire en quantité… Une longue évolution, comme on affine une bonne idée au fil du temps. Mais justement à l’heure où les tout-en-un PC se mettent aux écrans tactiles, aux applications dédiées pour ce genre d’interface, Apple ne manque-t-il pas d’un brin d’innovation ?
Apple iMac 27 pouces 3,06 GHz – Modèle octobre 2009 : la réalité
De loin, de petits détails. L’arrière en aluminium désormais. Une nouvelle souris, la Magic Mouse. De près, la colossale évidence de la démesure de l’écran. Un écran si large qu’il éclipse le reste, qu’il happe le regard, qu’il donne la part belle à votre espace de travail.
Ecran total !
Et pas n’importe quelle dalle de 27 pouces. En sautant à pied joint dessus ou avec un pied de biche, Apple a réussi à faire tenir une résolution (2560 x 1440 pixels) quasi-équivalente à celle de ses 30 pouces (2560 x1600 pixels), reconnus comme étant d’excellente facture sur ce point. Du vrai 16:9 donc. Résultat des courses, un affichage de premier ordre avec une luminosité diffuse et égale. Le rétro-éclairage par LED convainc une fois encore. On pourrait parler longtemps des qualités d’affichage de cette dalle, de sa rapidité d’allumage, de ses couleurs chaudes, de sa promptitude à afficher films et jeux vidéo sans rémanence, de son angle de vision qui rend le contenu lisible à 178° ou encore de sa luminosité parfaite (375 cd/m²).
Puissance embarquée
Mais ce serait oublier que l’iMac est un tout-en-un, et que derrière l’écran sommeille une configuration plus qu’honorable. Avant d’étaler le résultat de nos tests, une chose est à retenir. L’arrivée de Snow Leopard n’est pas sans conséquence sur cette configuration… Parce qu’enfin, système d’exploitation 64-bits oblige, Apple livre son iMac avec 4 Go de mémoire vive par défaut. Réparties en quatre emplacements, toujours aussi facilement accessibles par une trappe à la base de l’écran, les barrettes de mémoire peuvent atteindre un total de 16 Go de Ram. Notons au passage que si augmenter la quantité de Ram sera plus simple et moins ruineux avec quatre emplacements, le prix de la mémoire sur l’Apple Store est toujours aussi prohibitif. Comptez 1260 euros pour 16 Go.
Evidemment, pour donner du grain à moudre à cette avalanche de Ram, Apple colle un processeur qui tient la route, un Core 2 Duo cadencé à 3,06 GHz. Si cela ne suffit pas vous pourrez opter pour un Core 2 duo à 3,33 GHz, en option.
Le disque dur d’un teraoctet fait également oublier le temps où Apple semblait avoir atteint ses limites avec 256 Go pour stocker vos photos, votre musique et le reste. Et puis, dernier point noir habituel chez Apple, la carte graphique. Si nous n’avons ici clairement pas affaire à une carte de gamer, le modèle de base, une ATI Radeon HD 4670 avec 256 Mo de mémoire vidéo tient suffisamment la route pour tous les usages du quotidien, y compris les jeux si on n’est pas trop gourmand.
Puissance utilisée
Si on compare cet iMac 27 pouces (sous Mac OS X 10.6.1) à son prédécesseur haut de gamme en 24 pouces, équipé du même processeur (sous Mac OS X 10.5.3) avec 2 Go de Ram , ce qui était la configuration de base à l’époque, on note clairement des améliorations. La quantité de Ram seule ne saurait expliquer cette différence. Snow Leopard (Mac OS X 10.6) ne peut pas ne pas y être pour quelque chose.
Ainsi, tous nos essais réalisés et liés au Finder ou à l’exécution de Mac OS X sont (presque) deux fois plus rapides. Quand on utilise un outil ultracourant, comme Office 2008 pour Mac, on observe un gain net de 1,3 en vitesse d’exécution avec ce nouvel iMac.
En conversion vidéo, même chose, il affiche une vélocité multipliée par 1,3. Dans tous les domaines, on observe un gain significatif des performances. Même avec des applications professionnelles, notamment avec Photoshop. L’exécution de nos scripts de traitement d’image s’est déroulée, 1,2 fois plus vite avec le nouvel iMac qu’avec son prédécesseur. Enfin, en travail multitâche, on retrouve le même ratio d’amélioration générale (1,3).
Un tour du côté de Windows
Côté Windows, les choses se passent bien côté performance. Même si nous n’avons pas pu exécuter Windows 7 pour cause de pilote graphique manquant. Nous avons fait nos tests habituels sous Windows Vista SP2 et force est de reconnaître que l’iMac 27 pouces est à l’aise sous l’OS de Microsoft. Avec un indice Windows à 5,7, à cause du processeur, paradoxalement, le reste plafonnant à 5,9, soit la note maximum, les usages quotidiens ne devraient pas poser problème. Les usages plus exigeants trouveront également à qui parler. Ainsi, les jeux récents (mais pas trop gourmands ou alors un peu limités en effets) tournent sans encombre sur cette machine.
Connectique pour tous
Enfin le nouvel iMac saute enfin le pas de l’intégration d’un lecteur de carte SD. Un lecteur qui affiche d’ailleurs de belles performances en lecture/écriture. En lecture, avec une carte SDHC de classe 6, il importe les images au rythme soutenu de 23 Mo/s. L’écriture est évidemment un peu plus lente à 19,3 Mo/s. Pour le reste, on regrettera éventuellement l’absence d’un port e-Sata en complément ou en lieu et place du FireWire 800. Mais les quatre ports USB 2.0 devraient redonner le sourire, d’autant que les claviers et souris fournis étant Bluetooth, tous les ports restent libres. Enfin, seul véritable regret, surtout avec un écran de cette qualité, l’absence persistante d’un lecteur Blu-ray… Pour ceux qui veulent lire des galettes HD, il faudra passer par une solution tierce.
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