Apple Mac Mini 2,4 GHz : la promesse
Depuis son lancement, le Mac mini est considéré comme une porte d’entrée dans le monde Apple. Un Mac pour switcher du PC à la pomme, un Mac pas cher. Avec cette refonte en profondeur, le nouveau Mac mini redéfinit ce qu’est le niveau d’excellence à attendre d’un mini-PC, mais son prix, fortement revu à la hausse, le rend peu recommandable. Réponse.
Apple Mac Mini 2,4 GHz : la réalité
Le Mac mini se refait une beauté en adoptant une nouvelle coque unibody, d’un tenant donc, moins épaisse et un peu plus large. Extrêmement séduisant à l’œil, ce nouveau mini-Mac/PC Apple a de beaux atours et de bons atouts. Une fois encore, il démontre la maestria de la firme de Cupertino dans la conception industrielle d’ordinateurs. Seul l’emplacement du lecteur de cartes SD à l’arrière, pas forcément très accessible, surprend. Mais avec l’habitude, on le trouve facilement en aveugle. Quoi qu’il en soit, ce nouveau design assure surtout l’intégration de l’alimentation au sein du boîtier. Fini l’encombrant et déplaisant adaptateur. Pour peu que vous ayez une souris et un clavier sans fil, seuls demeurent le fin câble d’alimentation et le câble vidéo. L’effet esthétique est réussi. Ce petit tour de force d’intégration est rendu possible grâce à l’utilisation d’une puce graphique intégrée plus économe en électricité : la Nvidia GeForce 320M.
Limite graphique
Dans les faits, celle-ci offre des performances entre 5 et 10 % supérieures à celles de la génération précédente. Cela ne lui permettra toutefois pas de faire tourner des jeux récents en pleine résolution. Mais en baissant et la taille de l’affichage et sa qualité, on arrive à faire tourner correctement certains titres : on pense notamment à Left 4 Dead 2 ou encore Crysis. Attention, toutefois, malgré ces précautions les ralentissements peuvent survenir. La faute sans doute – en partie tout au moins – à la présence de seulement 2 Go de mémoire de série. Avec une puce graphique à mémoire partagée, 4 Go auraient été plus que bienvenus. Autrement dit, le Mac mini dépannera a minima le joueur en manque, mais ne doit pas lui faire oublier que, de toute éternité, ce Mac a été conçu pour la bureautique, le traitement de photos et le surf.
Améliorations et petits défauts
Dans ces domaines, bien qu’il ne soit sur le papier guère plus puissant que ses prédécesseurs – il est en situation d’entre-deux, pour tout dire – il fait presque toujours mieux. Il est ainsi 7 % plus rapide à exécuter des tâches lourdes avec Word et Excel. Il grappille également quelques secondes dans l’exécution d’opérations impliquant le Finder, comme la duplication de fichiers ou la création d’une archive Zip. Rien qui révolutionnera nos vies, mais un gain de souplesse plaisant. Pour autant, pour ce qui est du traitement d’image, on le retrouve à la peine par rapport au modèle à 2,53 GHz sorti fin 2009. Il est ainsi deux fois plus lent pour l’application de filtres et d’effet à de grosses images avec Photoshop. Ici encore, la faute aux deux pauvres Go de mémoire vive dont Photoshop et consorts sont très gourmands. Une petite contre-performance qu’il sera facile d’éviter en optant d’emblée pour l’ajout de Ram.
Mac Mini media center
Mais cette nouvelle génération de Mac Mini voit s’affirmer un nouvel usage : le media center. L’arrivée d’un port HDMI (enfin) facilite sa connexion à un téléviseur HD. On peut alors facilement regarder DVD, photos, vidéos HD (louées sur iTunes ou non – mais toujours pas de Blu-ray) directement sur son écran plat. Pour commander le tout, on peut utiliser une télécommande infrarouge ou son iPod touch/iPhone en Wi-Fi. Silencieux (35 dB en charge) et économe en énergie (moins de 15 W allumé et moins de 43 W en plein effort), le Mac mini se fait oublier facilement dans le salon. Reste qu’il n’est pas complètement conçu pour cela et qu’il s’apparente plus à un compromis entre PC de salon et lecteur multimédia.
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