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Test Nokia N97 Mini : plus petit que le N97 mais pas moins bien

Moins mastoc que le N97, le N97 Mini nous a bien plu… jusqu’à un certain point. Récit de quelques jours passés en sa compagnie.

L'avis de 01net.com

Nokia N97 mini

Les plus

  • + La compacité et la légèreté
  • + Le clavier azerty coulissant
  • + L'écran tactile
  • + La compatibilité avec le Wi-Fi et la 3,5G
  • + Les 8 Go de mémoire interne
  • + Les fonctions multimédias

Les moins

  • - Le prix, qui reste élevé

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/12/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Nokia N97 mini

Mémoire vive 0 Go
Voir la fiche complète

Nokia N97 mini : la promesse

Le N97 Mini est présenté par Nokia comme étant le moyen de « faire entrer le Web dans votre vie » et « d’établir très facilement la connexion avec vos amis ». On s’attend donc à un mobile particulièrement agile du navigateur et socialement malin. S’en tenir à cette description serait même un peu court. N’oublions pas que le N97 Mini est aussi un N97 plus compact. Un coup d’œil sur les caractéristiques lève tout doute : l’écran passe de 8,9 à 8,1 centimètres de diagonale et l’épaisseur totale de 1,6 à 1,4 centimètre. Vous allez voir que de la promesse à la réalité, on se perd un peu en chemin.

Nokia N97 mini : la réalité

Ce qui marque immédiatement au sortir de la boîte, c’est que le Mini n’est pas seulement mini par rapport à son ainé le N97 classique, il est également plus élégant et mieux fini, avec un joli dos métallique couleur chocolat (pour l’exemplaire que nous avons reçu). L’emplacement pour carte micro SD (et micro SDHC haute capacité) est accessible une fois ce dos déposé. On pourra avoir recours à cet emplacement pour stocker des films mais la quantité de mémoire embarquée en usine, soit 8 Go, reste confortable, même si ce n’est pas comparable avec les 32 Go du N97, d’autant que les programmes téléchargés peuvent être installés dans ces 8 Go. L’épaisseur totale reste significative. Elle accuse 1,5 centimètre au pied à coulisse, contre 1,4 annoncé, et encore sans tenir compte des protubérances de l’appareil photo et du boîtier lui-même, profilé à une extrémité. Pour un slider, compte tenu du fait que l’on bénéficie ici d’un vrai clavier physique, cela reste très supportable. Rien d’exceptionnel côté boutons, si ce n’est la présence d’un curseur très pratique pour le verrouillage. La prise micro-USB sert, comme il se doit, tant à l’alimentation qu’à la liaison avec le PC.

Une page d’accueil toujours à jour

Le N97 mini démarre sur une page d’accueil en forme de tableau de bord découpé en six zones configurables. Ces zones sont occupées par des widgets, à piocher dans une réserve ou à télécharger sur le magasin OVI de la marque finlandaise. Par défaut, on trouve l’incontournable Facebook, la météo, la date et l’heure…, et des raccourcis vers une sélection d’applications déjà installées sur le téléphone ou vers le courrier. Rien n’empêche de consacrer l’une de ces zones à un jeu, par exemple. Pour notre part, nous nous sommes mitonné notre propre page d’accueil avec Facebook (les derniers statuts défilent), la météo, le quotidien Metro (deux lignes d’infos), notre courrier perso et d’autres classiques (heure, date, etc.). Peu de téléphones, même parmi les stars, savent faire cela : rafraîchir seuls et présenter les informations et le courrier sur leur page d’accueil…

L’e-mail, oui, mais pas en HTML

Pour ce qui est de la bureautique, le N97 Mini sait faire, d’autant plus qu’il est parfaitement multitâche. En dehors du courrier qui ne s’affiche toujours pas en HTML, gros handicap face à la concurrence, l’appareil accepte toutes sortes de comptes e-mail, y compris en synchronisation avec une messagerie Exchange. La suite QuickOffice est également de la partie. En revanche, on déplore que le lecteur de PDF soit en version d’essai seulement. Idem pour le logiciel de navigation Cartes qui n’est fourni qu’à l’essai (dix jours). Une fois téléchargé, Google Maps fonctionne cependant parfaitement et comble cette lacune, mais bien entendu pas pour le guidage vocal. Quant au navigateur, son moteur Webkit (comme l’iPhone, entre autres) donne de bons résultats : les pages sont bien affichées et plusieurs fenêtres peuvent êtres ouvertes, mais on peut regretter qu’il faille trois touchers d’écran pour zoomer, qui plus est avec une précision limitée, et que le défilement soit parfois difficile à contrôler.

Assez rapide en 3G+

Côté communication, le N97 mini dispose de la 3G+ et du Wi-Fi, ainsi que du Bluetooth, comme tout téléphone haut de gamme qui se respecte. Nos essais de téléchargement sur http://moobiloo.com se sont soldés par un score de 1,2 Mbit/s, bien suffisant pour les usages courants, en dehors du streaming vidéo de bonne qualité (pas YouTube pour mobile) pour lequel on aura tout intérêt à basculer sur le Wi-Fi, si un point d’accès est disponible. L’autonomie est estimée à une journée complète de mauvais traitements (nos tests et manipulations), ce qui est suffisant, en situation réelle, pour qui ne passe pas tout son temps sur son mobile. La recharge nocturne quotidienne reste toutefois de rigueur, sauf à se servir de cet appareil comme d’un vulgaire téléphone.

Bonnet d’âne au chapitre multimédia

Côté multimédia, le N97 mini n’a su lire aucune de nos vidéos de test, toutes en définition 720 x 400 pixels : ni le WMV9, ni le Mpeg-4, pas plus que le DivX3 et ses versions plus récentes, ou encore le Xvid. Un petit passage par la moulinette de Nokia PC Suite, le logiciel de synchronisation du constructeur, qui se charge de la conversion des films en Mpeg-4 640 x 360 pixels, n’y a malheureusement rien changé. Le N97 Mini n’est décidément pas un cinéphile. Il n’aime d’ailleurs pas davantage filmer. L’objectif a beau afficher un joli logo Carl Zeiss, le résultat est à la hauteur du premier téléphone venu : c’est flou, sans contraste et le zoom est désastreux. Les photos prises sont à peine meilleures, brumeuses et facilement bougées.

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