Nikon Coolpix S4000 : la promesse
Faire simple, joli et pas cher, c’est le pari de Nikon pour la photo très grand public, avec sa gamme Coolpix. Petit frère tactile du S220, best-seller aussi basique que mignon, le S4000 peut se prévaloir en plus d’un grand-angle, de modes vidéo HD et retouche d’images, et enfin d’un look toujours aussi coquet.
Nikon Coolpix S4000 : la réalité
Premier bon point : pour 179 €, voire à peine 150 € chez certains revendeurs en ligne, il est possible d’avoir des photos de qualité ! Comparé aux récents compacts que nous avons testés, les Pentax H90 et I-10, et le décevant Kodak Slice,l’appareil photo de Nikon s’en sort avec le meilleur rendu. Cela se voit notamment sur un cliché pris en intérieur sans flash : en journée, les images ne sont pas sales, tachetées ou grossières, comme très souvent avec des petits capteurs de compact, mais sont au contraire douces et nettes.
Sensible, sauf en soirée
Avec sa définition assez élevée de 12 Mpix, il était pourtant peu évident qu’il reste sensible à la lumière en intérieur. Bien sûr, dès que l’obscurité gagne, par exemple pour les photos d’intérieur en soirée, le flash redevient obligatoire, et celui-ci est malheureusement d’une blancheur très violente. Il aveugle aussi bien qu’il voile les couleurs ! A noter également un grand-angle très agréable pour faire des cadrages très larges. Ne pas utiliser toutefois à faible distance du sujet, sous peine d’avoir un premier plan flou.
Un mode vidéo très moyen
En revanche, le mode vidéo est très en retrait de ce que l’on peut trouver chez la concurrence, et notamment les compacts de Panasonic. En effet, il ne suffit pas de proposer une définition HD (720p). Il faut que la mise au point, l’éclairage, le grain de l’image et la fluidité soient également de la partie. Or, autant les couleurs sont respectées et la netteté appréciable, autant les films semblent heurtés, au point de donner mal aux yeux. La prise de son, elle, est très médiocre, au point que les vidéos donnent l’impression d’avoir été enregistrées dans un bocal.
Du tactile pas si intuitif
A 179 €, Nikon ne vise certes pas les photographes les plus exigeants. L’effort a été porté sur l’ergonomie, avec un écran tactile. Sa réactivité est honnête, bien qu’incomparable avec celle d’un bon smartphone, et sa navigation est exploitable, une fois que l’on a pris le pli dans des menus par forcément très intuitifs. Assez large et confortable, il souffre en revanche de boutons virtuels trop petits et trop proches les uns des autres, ce qui amène très souvent à cliquer sur la fonction d’à côté. Très agaçant, surtout quand on essaie de profiter du petit éditeur de photos intégré aux menus ! Dommage, parce qu’entre le réhausseur de couleurs, l’ajusteur de lumière et la fonction crayonnage, il y a de quoi s’amuser sur les clichés.
Une finition impeccable
Finalement, l’écran tactile permet surtout de faire des économies sur le nombre de boutons, et simplifie l’utilisation de l’appareil. Deux touches ont toutefois été gardées, et on s’en félicite : un raccourci vers le changement de mode (dommage qu’on ne puisse passer d’un seul coup de la photo à la vidéo et réciproquement), un autre vers la lecture des fichiers enregistrés. Dommage, encore une fois, que la navigation tactile soit si délicate, il s’agit de la seule fausse note dans une finition aussi simple que craquante, avec ses coloris raffinés, sa coque chromée très féminine, et ses lignes tout en douceur.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.