Nikon D5200 : la promesse
50 % : c’est le nombre de pixels supplémentaires qu’embarque le capteur du nouveau D5200 par rapport à son prédécesseur le D5100. Avec pas moins de 24 mpix (contre 16 Mpix pour le D5100), ce reflex d’entrée de gamme rend possible les recadrages les plus serrés et offre encore plus de latitude pour les grands tirages.
Nikon D5200 : la réalité
Le tour de force de Nikon dans cette évolution c’est que les deux appareils offrent la même qualité d’image dans les basses lumières : on travaille confortablement jusqu’à 3200 ISO, voire 6400 ISO si on dispose d’un logiciel pour atténuer un peu le bruit numérique. Une prouesse quand on sait que plus le nombre de pixels est important, plus il est difficile d’obtenir des images propres dans les conditions difficiles.
Il faut de bonnes optiques pour en tirer pleinement partie
Le D5200 propose ce qui se fait de mieux dans cette gamme de prix… pour peu qu’on investisse aussi dans une optique. En effet, le zoom livré avec l’appareil — le fameux 18-55 mm — ne rend pas du tout justice au potentiel de l’appareil : la qualité de ses lentilles ne suffit pas à alimenter correctement le capteur en lumière. Mais si vous êtes prêts à investir, le potentiel photographique du D5200 est énorme.
Avec l’optique livré dans le kit, les clichés manquent nettement de pêche, de ce que les photographes appellent le piqué. Les détails ne ressortent pas aussi nets que sur des appareils dont les capteurs sont moins denses en pixels. Si vous comptez investir dans le D5200 nous vous recommandons fortement de préparer un petit budget pour lui offrir une optique à la mesure de son excellent capteur !
Presque le même boîtier, AF mis à jour
Nikon n’a pas réinventé la roue avec ce petit reflex, qui reprend l’essentiel de son prédécesseur tant du point de vue de la fiche technique que de la prise en main (même écran orientable, positionnement des boutons assez similaire, etc.). Ce nouveau boîtier apporte cependant un nouvel autofocus plus réactif et surtout plus précis. Les 39 collimateurs (les points qui apparaissent dans le viseur) font un bien meilleur travail que les 11 points de la génération précédente ! De plus, le viseur, sans approcher celui des appareils experts/pro, s’avère très confortable pour cette gamme de prix. Un vrai plus pour soigner la qualité des cadrages.
Mémoire tampon un peu faible
La limite technique de l’appareil se trouve dans sa mémoire tampon, cette mémoire chargée de transmettre les images enregistrées à la carte mémoire : en rafale, l’appareil ralenti au bout de 18 images en JPEG et seulement 7 images en RAW ! Et dans ce mode, il lui faut pas moins de 9 secondes pour redevenir pleinement opérationnel, en dépit de l’utilisation d’une carte mémoire haut de gamme (Lexar Professionnal 8 Go 400x classe 10). A ce jeu, la grande majorité des hybrides de ce prix font mieux : il serait bon que Nikon fasse des efforts de ce côté-là.
Les reflex, toujours moins performants que les hybrides en vidéo
La vidéo n’est pas le point fort des reflex et le D5200 n’échappe pas à cette règle : la mise au point automatique est trop lente par rapport à celle des hybrides et compacts.Mais ce D3200 offre cependant une bonne prestation avec son écran orientable — très lumineux même en plein jour — et sa prise microphone qui permet de s’affranchir du (très médiocre) micro intégré. S’il peut servir de caméscope d’appoint, les vidéastes passeront en revanche leur chemin puisque nombre d’options bien utiles (encodage, contrôle de l’ouverture, etc.) sont absentes.
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