Nikon CoolPix S810c : la promesse
Apres un CoolPix S800c qui n’aura connu qu’un succès d’estime – il était quasi introuvable en magasin – Nikon améliore son concept de “smartphotophone” avec le CoolPix S810c. Cette seconde itération apporte notamment un système Android plus récent (4.2.2). On se souvient en effet que la première mouture fonctionnait sous l’antédiluvien Android 2.3 ! Un nouveau système d’exploitation, un meilleur écran et quelques améliorations : la recette du succès pour le concept de Nikon ?
Nikon CoolPix S810c : la réalité
Côté face, c’est un smartphone. Côté pile, un appareil photo, mais contrairement au Galaxy Camera 2 de Samsung lui aussi sous Android, le CoolPix S810c n’explose pas les poches de jeans. Nikon a su limiter la puissance de zoom – x12 contre x21 pour le modèle de Samsung – ce qui limite l’encombrement du S810c. Il n’en demeure pas moins qu’il est bien plus épais que votre smartphone. Côté qualité de fabrication, rien à signaler : Nikon sait faire des compacts et les finitions sont tout à fait correctes.
Belles couleurs, optique molle
Contrairement aux smartphones, le CoolPix S810c offre un zoom optique et non un zoom numérique, un véritable gage de qualité. Ce zoom x12 (de 25 à 300 mm) n’est cependant pas une optique de précision, les clichés étant un peu mous, notamment en grand angle. Elle n’est pas non plus très lumineuse (f/3.3-6.3), mais la montée en ISO (100% automatique malheureusement) est convenable, les clichés à 800 ISO étant tout à fait exploitables. Bon point sur les couleurs, chaudes et flatteuses, le genre de rendu attendu sur ce type d’appareils très grand public.
La vidéo est du même acabit : le mode 1080p est satisfaisant, l’encodage dans les clous. Nikon n’arrive toujours pas au niveau de Panasonic et Sony sur ce plan, mais cela reste satisfaisant pour un usage familial.
Joli (petit) écran, ergonomie en demi-teinte
Affichant 1,23 million de points, l’écran du CoolPix S810c est bien défini et très lumineux, ce qui s’avère pratique en plein jour. Cependant, l’interface pensée avant tout pour le mode horizontal est un peu tassée en 16/9. De plus, les textes et icônes s’affichent en tout petit et les boutons physiques (retour, home, menu) ne sont pas très ergonomiques. Il est dommage que Nikon n’ai pas plus soigné son travail autour de l’ergonomie de la partie Android puisqu’à l’inverse, la partie photo est agréable – on retrouve un gros déclencheur, une bonne molette de zoom, un genre de grip, etc.
Vitesse moyenne
La plupart du temps, l’interface fonctionne de manière souple mais le CoolPix S810c connaît parfois quelques ralentissements que l’on ne s’explique pas – si ce n’est la mauvaise optimisation d’Android. De plus, le passage entre le mode “Android” et le mode photo n’est pas instantané, loin de là. Il suffit parfois de 2-3 secondes, parfois un écran noir de 5-6 s gâche le côté instantané que l’on attend des smartphones. Concernant la partie photo, la vitesse de déclenchement est dans la moyenne des compacts, mais le moteur de zoom est un peu mou du fût (de l’optique).
Wi-Fi : la concurrence des compacts connectés
Outre la partie multimédia – on peut s’en servir comme baladeur -, l’avantage du CoolPix S810c est bien sûr la combinaison Wi-Fi & applications. Seulement depuis la naissance du concept, de nombreux compacts, même d’entrée de gamme, disposent de la connectivité Wi-Fi. Du coup, l’intérêt d’un appareil comme le S810c n’est plus aussi flagrant que par le passé : il n’est ni vraiment un téléphone car dépourvu d’emplacement pour carte SIM, ni un compact aux performances hors du commun, comme nous l’avons vu.
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