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Test NEX 5N : l’appareil photo hybride de Sony est toujours au top

Evolution du NEX 5, le NEX 5N est l’un des meilleurs appareils photo hybrides du marché. Mais la concurrence se rapproche.

L'avis de 01net.com

Sony NEX 5N

Les plus

  • + Capteur APS-C 24,3 Mpix !
  • + 16 000 ISO
  • + Vidéo Full HD AVCHD 2.0
  • + Rafale 10 images par seconde
  • + Viseur électronique Oled intégré de 2,36 Mpix
  • + Enfin un flash intégré
  • + Griffe flash

Les moins

  • - Rien

Qualité photo

4.5 / 5

Qualité vidéo

3.5 / 5

Réactivité

4 / 5

Ergonomie et finition

4 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Autres critères et mesures

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/11/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Sony NEX 5N

Monture (baïonnette) Sony E
Format de capteur APS-C
Définition du capteur 16 Mpx
Type de capteur CMOS Exmor
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Sony NEX 5N : la promesse

Dans le monde des compacts hybrides, Sony règne en maître depuis l’avènement de ses NEX 3 et NEX 5 en 2010. Le constructeur est même tellement fort qu’il commence à faire de l’ombre aux reflex d’entrée de gamme de Canon et Nikon sur les marchés asiatiques, particulièrement au Japon où il s’octroie pas loin de 30 % du segment des appareils à optiques interchangeables. Pas mal pour un appareil d’à peine un an et demi et pour une marque dont le nom n’est pas aussi fortement associé à la photo que ses concurrentes ! Evolution du NEX 5, le nouveau NEX 5N permet-il toujours à Sony de garder le leadership technologique face aux autres compétiteurs ?

Sony NEX 5N : la réalité

Le NEX 5N est une évolution du NEX 5 : pas de saut technologique majeur, pas de refonte de l’ergonomie. Sony a affiné la carrosserie, peaufiné le logiciel, mis à jour le capteur et voilà. Une fois en main, le NEX 5N impressionne : on a du mal à croire que cette petite chose arrive à débiter sept images par seconde ! La qualité de finition est toujours impeccable et le choix des matériaux en fait un exemple tant il paraît luxueux au regard de son prix modéré.

Les limites du toujours plus petit

Etait-il nécessaire de réduire encore un peu plus la taille de l’appareil ? Nous ne le pensons pas : comme son prédécesseur, le NEX 5N offre une prise en main un peu déséquilibrée tant l’optique est massive par rapport au corps du boîtier. A l’avenir, il faut espérer que la marque tokyoïte se concentre, comme Panasonic avec ses optiques X, sur la miniaturisation des optiques afin de parfaire le concept de « compact à optiques interchangeables ». Vous pouvez d’ailleurs découvrir dans notre vidéo les différents protagonistes du monde des hybrides.

Qualité photo : un excellent capteur

Le capteur 16 Mpix embarqué dans ce NEX 5N est un bijou de technique : outre une bonne gestion des couleurs en RAW, une excellente plage dynamique, il permet de shooter à 6 400 ISO sans se poser de question – et cela reste vraiment honnête au-delà. Le seul point faible pour les puristes est la qualité de l’optique de base, un cran en deçà de la concurrence. Mais pour le grand public, même en Jpeg, les résultats sont tout simplement excellents.
Un regret cependant : Sony reste sur un obturateur mécanique, plutôt bruyant, là où Nikon avec son V1 arrive enfin à proposer un appareil complètement silencieux.

Maîtrise de la vidéo

Full HD 1080p à 24 Mbit/s : Sony offre encore ici une prestation impeccable. Les images sont nettes, le débit incroyablement fluide – le rendu est presque surnaturel tant le filet de suivi des sujets en mouvement est peu perceptible – et l’appareil flirte réellement avec la qualité d’un Panasonic GH2. Le NEX 5N a tout de même une limite : contrairement au V1 de Nikon, il ne peut pas prendre des photos pleine résolution (en 16/9) pendant qu’il filme.

Ecran tactile sous-exploité

Tout est dans le titre : si on peut piloter l’appareil depuis l’écran tactile, celui-ci est clairement sous-exploité – ou techniquement limité – : le temps de réponse est un poil plus lent qu’avec les smartphones et on ne peut pas zoomer/dézoomer dans les images en mode lecture. On apprécie cependant la possibilité de désigner la zone de mise au point.
Cette zone de mise au point, parlons-en : avec la nouvelle version du logiciel (aussi disponible pour les NEX 3 et NEX 5), une fonction de peaking est apparue. Grâce à elle, l’appareil colore la zone parfaitement nette à l’image. Pratique pour ceux qui utilisent des optiques exotiques au travers de bagues adaptatrices.

Viseur électronique : un accessoire d’exception à un prix élevé

A l’heure où nous écrivons ces lignes nous n’avons pas encore publié le test de l’Alpha A77 ni du NEX 7, deux appareils qui partagent un viseur électronique d’exception et un écran Oled de 2,4 millions de points qui est ce qui se fait de mieux dans le genre. Pourquoi vous en parler alors ? Tout simplement parce que le NEX 5N peut lui aussi profiter de ce viseur mais il faudra rajouter 350 euros à l’addition, rendant ainsi le NEX 7 pas si cher au final – 1 200 euros avec viseur intégré, contre 1 050 euros le NEX 5N avec le viseur.
Notons aussi la présence de l’adaptateur LA-EA2 qui permet de profiter de la même vitesse de mise au point que sur les reflex avec toutes les optiques Alpha. 

Puissance et fonctions : la suprématie de Sony

Panorama haute définition par simple balayage de l’appareil, photo et vidéo 3D, cadence de rafale à 7 images par seconde, temps de traitement hyper rapide, ajout de modes créatifs, etc. Si on peut toujours pinailler sur des points d’ergonomie, si la perfection n’est pas de ce monde, Sony donne tout de même une belle leçon technique à l’industrie de la photo. Il ne reste plus à la marque qu’à enrichir son parc optique et surtout à proposer des optiques zoom plus compactes pour gagner sur tous les plans. Plus facile à dire qu’à faire !

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