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Test Naga 2012 : Razer améliore sa souris pour jeux de rôle en ligne

Avec dix-sept boutons programmables, la Naga 2012 est une souris pour joueurs d’élite. Elle allie vitesse, précision et bonne glisse. Mais elle ne convient pas à tous les jeux.

L'avis de 01net.com

Razer Naga 2012

Confort d'utilisation

4.5 / 5

Précision

4 / 5

Utilitaire

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 19/11/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Razer Naga 2012

Technologie Laser
Résolution maxi du capteur 5600 ppp
Interface USB
Nombre de boutons 17
Voir la fiche complète

Razer Naga 2012 : la promesse

Nouvelle édition de la souris spéciale MMO de Razer, la Naga 2012 reprend peu ou prou le même design que la première du nom. Ecoutant les critiques des joueurs, professionnels et amateurs, la marque aux serpents a décidé d’apporter quelques petits changements à son mulot de compétition initial. Par exemple, les deux boutons qui se trouvaient auparavant sur le bord du bouton de clic gauche sont maintenant sur le dos de la souris, ce qui les rend a priori moins accessibles. Passons aux tests.

Razer Naga 2012 : la réalité

La Razer Naga 2012 est une souris conçue pour les jeux de rôle massivement multijoueurs. Avec ses dix-sept boutons programmables (molette crantée comprise), dont 12 sont situés sur la tranche gauche, ce mulot est uniquement pensé pour les joueurs droitiers fans de World of Warcraft, Guild Wars 2 et consorts. Les deux boutons situés sous la molette sont peu faciles d’accès, nous préférons ici ceux de la Naga première du nom, sortie il y a deux ans.

Avec son long câble USB en tissu tressé, la Naga 2012 embarque un capteur laser ultrarapide (5600 dpi) dont la vitesse est réglable à la volée, pour une précision accrue dans les jeux. A l’aise sur un grand nombre de surfaces, la souris glisse très bien grâce aux épais patins en téflon. Cerise sur le gâteau, Razer fournit un jeu de trois panneaux latéraux droits interchangeables et lestés différemment pour améliorer la prise en main. Razer a aussi eu la bonne idée de creuser les deux boutons principaux afin que vos doigts viennent s’y loger naturellement.

Prête à l’emploi

Il est possible de se servir de la souris Naga dès sa sortie de la boîte, sans installer le moindre pilote. Le capteur laser est à une vitesse moyenne (1800 dpi) et cette dernière convient d’ailleurs à tous les jeux. Inutile d’aller chercher les 5600 dpi, le curseur devient rapidement incontrôlable et la précision en pâtit rapidement.

Les douze boutons illuminés de vert peuvent être reconnus comme les touches « 1 à + » ou le pavé numérique du clavier. Il vous suffit de pousser ou tirer un petit interrupteur sous la souris et le tour est joué. Ainsi, suivant les sorts ou attaques se trouvant dans votre interface, vous en avez au moins douze sous les doigts constamment. Et pour arriver à repérer les boutons sans les regarder, Razer livre de petits morceaux de silicone en relief adhésifs à coller sur ces derniers. Enfin, tous le dos de la souris est recouvert de plastique avec de micro aspérités pour éviter que la souris ne vous échappe des mains. A savoir, la souris chauffe légèrement. Si cela vous gêne à l’usage, nous vous déconseillons de couper l’éclairage du logo, sur le dos de la souris, via le logiciel Synapse 2.0.

Des réglages stockés dans le Cloud

Avec le pilote Synapse 2.0, vous pouvez attribuer des commandes et combinaisons très précises de touches à tous les boutons de la souris. Après l’avoir téléchargé sur le site officiel de Razer, il faut ouvrir un compte – gratuitement – pour conserver vos réglages dans le Cloud du fabricant. Ainsi, si vous branchez la Naga sur un autre PC que le vôtre et que vous téléchargez Synapse, vous retrouvez instantanément tous vos réglages et profils préenregistrés en quelques minutes. En cas de perte de connexion à Internet, il est possible de sauvegarder les profils en local, puis de les réexporter vers le Cloud plus tard.

Petit regret, la souris n’offrant qu’une seule couleur de rétroéclairage pour les touches (le vert), il est impossible d’identifier visuellement le profil actif. De plus, pour maîtriser toutes les possibilités offertes par Synapse, il faut s’armer de patience et y aller progressivement. Enfin, la traduction en français de certains menus ou descriptifs de fonctions laisse à désirer.

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