MyFox Pack Security Plus : la promesse
Ce kit MyFox Security Plus fait partie des solutions de domotique plutôt bien fournies. En plus de la centrale, ce pack inclut une caméra de vidéosurveillance Wi-Fi, un détecteur de mouvement, une sirène intérieure, un contacteur de porte (ou fenêtre) et une télécommande. L’ensemble est proposé à 799 euros et ne requiert aucun abonnement. Nous avons reçu cette solution, avec en plus trois prises pilotées, ainsi que trois modules pour volets roulants électriques. Voyons ce que vaut la solution de la société toulousaine.
MyFox Pack Security Plus : la réalité
L’installation du kit MyFox Security Plus commence tout d’abord pour une petite réflexion sur l’emplacement des modules. Heureusement, les contraintes sont assez minces puisque les différents modules fonctionnent sur piles, à l’exception de la caméra. Ainsi, l’emplacement du détecteur de mouvement comme de la caméra est évident : ils doivent couvrir l’entrée principale.
Pour l’’installation du détecteur, même si cela se limite au perçage de deux trous au mur, nous recommandons de suivre les instructions de la notice. Celle-ci indique notamment à quelle hauteur placer le détecteur pour qu’il ne soit pas perturbé par la présence d’un animal de compagnie par exemple.
La caméra livrée dans le pack présente l’intérêt d’être compatible Ethernet et Wi-Fi. Toutefois, pour la première connexion, il faut utiliser une connexion filaire pour y accéder et lui associer un réseau Wi-Fi via l’interface MyFox.
On remarque aussi un emplacement pour carte MicroSD, indispensable pour enregistrer les vidéos filmées par la caméra en cas d’intrusion.
Une interface en ligne très simple
L’ajout des différents périphériques passe par l’interface en ligne de MyFox. Après la création (rapide) d’un compte, il suffit de se rendre dans les menus dédiés à l’ajout d’accessoires.
Détecteur de mouvement, caméra, télécommande, sirène, prise commandée ou IntelliTAG, nous n’avons rencontré aucun problème pour étoffer notre solution.
Nous passerons rapidement sur la fonction du détecteur de mouvement ou de la sirène intérieure. Précisons toutefois pour cette dernière que ses 110 dB, se révèlent assez efficaces pour agacer un cambrioleur, mais elle ne sera peut-être pas assez puissante pour alerter le voisinage. Passons plutôt aux différents modules domotiques.
Des capteurs intelligents
Parmi les différents modules que nous avons testés, même si elles sont proposées en option, nous recommandons d’acheter les prises pilotées. Non seulement parce qu’elles ont le mérite d’être simples à utiliser, mais aussi parce qu’elles permettront, de simuler une présence lorsque vous n’êtes pas à la maison pendant une longue période (les vacances d’été par exemple). Il suffira par exemple d’y brancher un luminaire.
De son côté l’IntelliTAG, inclus dans l’offre, est particulièrement malin. En effet, il fait office de contacteur de porte, un appareil indispensable dans une installation de type domotique ou alarme. Généralement, ces dispositifs sont constitués d’un module à fixer sur la porte et l’autre sur le bâti. Lorsque les deux sont séparés, l’alarme se déclenche.
Ce n’est pas le cas dans la solution de MyFox qui ne nécessite qu’un seul module qu’on colle avec de l’adhésif double-face, directement sur la porte. C’est alors un accéléromètre présent à l’intérieur de l’IntelliTAG qui détecte si la porte s’ouvre. Le cas échéant, des alertes par mail et SMS peuvent être envoyées en fonction de ce qui a été configuré dans l’interface du compte MyFox.
Mieux encore, l’IntelliTAG peut envoyer des alertes avant même que l’intrusion ait lieu. Explications : l’accéléromètre est couplé à un algorithme logiciel capable d’identifier qu’une tentative d’intrusion est en cours. Il détecte si un choc important (coup de poing, coup de pieds, usage d’un pied de biche, etc.) ou une vibration (synonyme que le canon est en train d’être percé par exemple) se fait sentir. Si nous avions des doutes sur l’efficacité de ce dispositif, à l’usage, cela fonctionne vraiment.
Une optique grand-angle aurait été bienvenue
La caméra livrée avec le kit MyFox est vraiment très classique. L’image n’est pas en haute définition et le mode de vision nocturne n’offre pas une très grande portée. Précisons que MyFox livre un support mural qui permettra d’accrocher la caméra. Mais notre critique se porte plutôt sur l’optique qui aurait dû être de type « grand-angle ». Faut de motorisation, le champ de vision couvert n’est pas énorme.
En revanche, on aime la fonction permettant de définir une zone à surveiller. Celle-ci se matérialise par de petits carrés verts à l’image. Une fonction qui sera là encore très pratique si vous avez un animal de compagnie. Cela évitera les alertes intempestives à répétition.
Programmation et modules
La programmation de tous les éléments qu’on peut ajouter à la solution MyFox est relativement simple, mais accessible exclusivement par le biais de l’interface Web. Nous aurions aimé qu’il soit aussi possible de le faire à partir d’un appareil mobile. D’autant que le constructeur fait bien les choses : son application MyFox est compatible Android, iOS, mais aussi Windows Phone et Windows Store. Nous avons ainsi pu tester la solution avec notre PC portable avec la version de l’application disponible pour Windows 10.
Quoi qu’il en soit, la programmation et la création de scénarios passent donc par le site web et c’est via un ordinateur que nous sommes vraiment à l’aise (il est possible de le faire depuis une tablette en mode « affichage bureau », mais c’est moins agréable) pour programmer l’allumage ou l’extinction d’une prise connectée, par exemple. Et si celles-ci ne sont pas livrées en standard, elles méritent d’être achetées en option. En effet, le faible prix des accessoires compatibles (comparativement à certaines solutions concurrentes) est l’une des très grandes forces de cette solution MyFox. Il est ainsi possible de se procurer un lot de trois prises pilotées à la norme DIO pour une trentaine d’euros. À noter que celles-ci ne donneront pas d’indication sur la consommation des éléments, mais la programmation fonctionne bien.
Ci-dessus, une photo de notre installation temporaire, pour vous faire une idée de la place nécessaire derrière le boîtier encastrable.
Idem du côté des modules pour les volets roulants électriques. Ici, il est question de petits boîtiers de marque Chacon qu’on peut acheter pour une quinzaine d’euros pièce. Notons qu’avec l’installation de ces modules, nous entrons dans la phase de bricolage. En effet, les modules étant assez larges (6 cm de diamètre) et relativement épais (environ 3 cm), il faut avoir suffisamment de place derrière l’interrupteur du volet pour le camoufler. Pas de problème dans notre cas, mais le fonctionnement n’est toutefois pas optimal.
Contrairement aux modules proposés sur la solution BlyssBox de Castorama, ces modules requièrent une certaine attention. En effet, si le câblage est relativement simple (avec un minimum de base technique), le boîtier ne peut donner un ordre en opposition à la position physique du bouton de commande du volet. Quelques précisions s’imposent.
Si l’interrupteur physique du volet et en position « fermée » et que le module envoie une commande « ouverture », on entend que le moteur force et vrombit, ce qui n’est pas du tout favorable à sa durée de vie. Ainsi, si une personne de la maison a ouvert manuellement le volet avant l’heure programmée le matin, sans remettre le bouton en position « zéro », le soir, on a la désagréable surprise d’entendre le mécanisme qui s’emballe lorsque la programmation tentera de fermer le volet. Sur la solution BlyssBox (et d’autres), la position physique de l’interrupteur n’a aucune importance.
Enfin, s’il serait fastidieux de lister toutes les fonctions proposées par l’interface MyFox, nous notons quelques bonnes initiatives, telles que la possibilité de programmer des alertes si le système détecte qu’un brouillage du signal radio est en cours.
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