MSI GS60 6QE Ghost Pro (6QE-023FR) : la promesse
MSI profite de la sortie des nouveaux processeurs Intel Skylake pour mettre à jour ses PC portables. Et le premier à tomber entre nos mains est un modèle pour joueurs, le Ghost Pro 6QE. Relativement fin, racé, taillé pour la grosse performance 3D, ce PC 15,6 pouces connait, selon la marque, un certain succès tant près des gamers du dimanche que des plus mordus. Comme d’habitude, MSI décline cette machine en plusieurs configurations, nous avons eu un modèle portant le nom de code GS60 6QE Ghost Pro (6QE-023FR). Voyons ce qu’il a à offrir pour 1950 euros.
MSI GS60 6QE Ghost Pro (6QE-023FR) : la réalité
Toujours plus de puissance : c’est la philosophie de MSI qui booste encore son PC portable 15,6 pouces qui offrait déjà un sacré répondant dans son ancienne version. L’objectif est simple, il s’agit de livrer aux puristes une machine taillée pour les jeux 3D dernière génération. Les gamers ne plaisantent pas avec la notion de « performances ». Cette nouvelle itération du Ghost reprend les mêmes bases que la version précédemment testée, ainsi nous ne nous reviendrons en détail sur le confort du clavier à touches rétroéclairées (fabriqué par SteelSeries), ni la réactivité du large touchpad ou encore la qualité audio du kit d’enceinte 4.1 embarqué réalisé par DynAudio. Dans l’ensemble, tout va bien.
Du côté de la connectique, signalons cependant l’apparition d’une prise USB type C sur le flanc droit de la bête.
MSI Ghost Pro : puissance Skylake à l’horizon
Le changement le plus flagrant entre le GS60 2QE et le GS60 6QE porte donc sur l’évolution du processeur vers la dernière génération de puces Intel. Issue de la famille Skylake, la puce est gravée en 14 nm, comme Broadwell (la génération précédente), mais cette nouvelle architecture permet d’abaisser la consommation de quelques watts. Par ailleurs, la partie graphique intégrée au processeur est un peu plus évoluée. Évolution toujours, ce portable MSI est livré sous Windows 10 : pas de mise à jour à faire de ce côté-là.
Pas fans des autocollants ? Celui-ci est évoque pourtant la puissance de l’Intel Core i7
Ainsi, et pour faire simple, entre le Core i7-5700HQ du 2QE et le Core i7-6700HQ du 6QE, les besoins énergétiques sont en baisse de 1 à 2 watts selon Intel. Toujours selon la fiche technique du fondeur, le contrôleur graphique intégré Intel HD Graphics 530 est un peu plus véloce et prend nativement en charge les définitions 4K (jusqu’en 4096 par 2304 pixels) à 24 Hz sur le HDMI 1.4a et 60 Hz sur la prise DisplayPort. Quant à la version DirectX supportée, c’est bien l’occurrence DX12 qui est ici prise en charge, contre 11.2 sur les puces précédentes.
Autre changement invisible jusqu’à ce qu’on ouvre la partie inférieure de la machine, l’implantation de mémoire DDR4 dans la machine. Ce qui explique en partie l’augmentation de prix de 250 euros entre les deux versions ! En effet, cette nouvelle catégorie de mémoire vive est peu utilisée pour le moment et donc, très cher. Dans les faits, les différences de performances brutes entre la DDR3 et la DDR4 sont ténues. Tout comme la consommation électrique, annoncée elle aussi en baisse, à fréquences de fonctionnement équivalentes.
SSD, disque dur et GeForce, toujours présents
En revanche, entre les deux derniers Ghost Pro passés entre nos mains, il y a des constantes. A commencer par le stockage, toujours constitué d’un disque SSD de 128 Go pour Windows 10 (et quelques jeux) et d’un disque dur traditionnel de 1 To pour stocker du gros volume.
Autre élément qui ne change pas, la carte graphique NVIDIA GeForce GTX 970M. Celle-ci fonctionne d’ailleurs de concert avec le contrôleur graphique du processeur Intel par le biais de la technologie Optimus. Pour rappel, le principe de la techno consiste à laisser la main au processeur Intel pour assurer l’affichage et ce, tant qu’une application ne fait pas appel à de grosses ressources 3D. Dans ce cas-là, c’est la carte NVIDIA qui prend la main pour libérer sa puissance.
Sans surprise, la fluidité est de mise, tout comme la gestion d’effets complexes dans les jeux. On dépasse aisément les 80 à 100 images par seconde sur les derniers titres avec des bons niveaux de détails. Les jeux un peu plus anciens, eux, passent en Ultra, sans souci à plus de 130 images par seconde. Des scores de test globalement en hausse par rapport à la version antérieure, preuve que le processeur Skylake et la mémoire DDR4 changent tout de même un peu la donne.
Écran mat en manque de luminosité
Windows 10, les jeux et autres fenêtres de navigation, tout est projeté sur l’écran 15,6 pouces dont la dalle IPS à revêtement mat propose des très bons angles de vision et une faible perméabilité aux reflets lumineux.
En matière de rendu, à l’œil nu, tout nous paraît bon, mais rien de tel que l’impartialité de notre sonde de test pour affiner notre jugement. La luminosité ne dépasse pas les 285 cd/m2, ce qui est un peu juste, même pour une dalle mate IPS. Quant au taux de contraste, il est en hausse et flirte presque avec les 960:1. Bilan : la dalle est techniquement bonne, mais pas exceptionnelle. Toutefois, quand il s’agit d’afficher les jeux, pas de souci, l’image convainc et l’ensemble de la mécanique se met au service des pixels.
Évolutivité très compliquée
Tournevis en main, nous avons démonté l’arrière de la machine, mais comme sur le premier modèle, rien n’est accessible directement mis à part le disque dur. Et les petits ventilateurs, pratique pour les dépoussiérer si besoin.
Tous les autres composants sont situés sous le clavier rétroéclairé et, avant d’y avoir accès, il faut intégralement désassembler toutes les parties du Ghost Pro. Beaucoup de patience, des tournevis et des coupelles pour les nombreuses vis sont à prévoir !
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