Motorola Moto G 4G (3ème génération) – 16 Go : la promesse
On reprochait à Motorola l’équipement un peu désuet de son Moto G 4G de 2ème génération, au demeurant agréable à l’usage… Le constructeur américain n’aura pas attendu 6 mois pour commercialiser son remplaçant. Pour Motorola, le lancement du Moto G 4G 3ème génération compte parmi les plus importants de cette gamme puisque le mobile sera présent dans plus de 60 pays. En quoi cette nouvelle version se différencie-t-elle vraiment des précédentes et est-elle mieux armée pour s’imposer sur le segment des smartphones d’entrée de gamme ? Nous avons testé l’appareil dès sa sortie pour le déterminer.
Motorola Moto G 4G (3ème génération) – 16 Go : la réalité
Pour la sortie de la 3ème Génération de son Moto G 4G, Motorola n’a pas franchement innové, tant sur le plan du design que de l’équipement. L’américain se contente ici d’améliorer la prise en main et les performances de son smartphone entrée de gamme phare, ce qui n’est pas plus mal : on ne change pas une formule qui gagne !
Seul bémol, les prix sur ce segment sont de plus en plus compétitifs et Motorola ne semble pas franchement en tenir compte. Il faut compter 199 euros pour un moto G 4G de base, mais dès lors que l’on souhaite acquérir une version boostée et personnalisable, les prix s’envolent (jusqu’à 259 euros). Pour ce test, Motorola nous a fait parvenir la version 16 Go avec 2 Go de mémoire vive de son mobile. Une version actuellement proposée en précommande sur Amazon à 229 euros (en noir) ou sur Motomaker à 259 euros (avec possibilité de personnalisation).
Moto G 4G, enfin personnalisable
Aussi dodu, et même un peu plus, que son prédécesseur, le Moto G 4G reste agréable en main, avec sa coque incurvée, dont la texture striée sous les doigts évite toute glisse accidentelle du mobile.
Motorola a cerclé sa caméra d’un cadre métallique qui ajoute un élément de style mais ne confère pas pour autant au mobile un caractère haut de gamme. Le design du Moto 4G reste assez basique mais avec un bon niveau de finition (l’appareil semble robuste) et, surtout, pour ceux qui sont prêts à mettre le prix, la possibilité de le personnaliser (notamment jusqu’à 10 couleurs disponibles sur motomaker pour 30 euros supplémentaires).
Le premier entrée de gamme étanche
Contrairement à bon nombre de modèles low cost, ce nouveau Moto G ne peut accueillir une 2ème SIM et sa batterie n’est pas amovible, ce qui est bien dommage. Sa mémoire interne est, en revanche, extensible, grâce à un emplacement MicroSDHC situé sous le capot amovible.
L’une des grandes nouveautés du mobile, c’est qu’il est désormais étanche et plus seulement résistant à la poussière : une caractéristique habituellement absente du segment des mobiles de 200 à 250 euros.
Le bénéfice utilisateur est incontestable quand on sait que bon nombre de mobiles finissent leur vie prématurément, parfois noyés dans seulement quelques gouttes d’eau. Ceci explique sans doute en partie un prix qui n’a pas franchement baissé.
Un écran inchangé ou presque
Côté affichage, on ne relève pas d’évolution majeure. L’écran reste au format 5 pouces dans une définition 720p, qui suffit amplement à une bonne lisibilité. La luminosité et le contraste, corrects sans plus, ne varient guère (435 cd/m² pour 1115 :1). C’est le minimum pour rester consultable à peu près correctement en extérieur. On apprécie, en revanche, la bonne réactivité et la précision de la dalle tactile. Il devient surtout possible de consulter ses notifications et l’heure, écran verrouillé et éteint, comme sur le Moto X, avec l’appli Moto Display.
A l’aise en multitâches sur ce modèle
Le Moto G 4G 3ème Génération fonctionne avec la toute dernière version d’Android Lollipop (5.1.1), dépourvue de toute surcouche, à l’exception de deux ou trois applications Motorola. L’appareil devrait compter parmi les premiers à migrer vers le futur Android M. Mis à part les Nexus, peu de mobiles peuvent se targuer de ces avantages. En dépit d’un processeur de moyenne puissance (notre Moto s’est contenté d’évoluer vers le Snapdragon 410 en lieu et place du 400), le dernier Moto G se montre d’une grande fluidité de navigation dans les menus et sur le Web, y compris en multi-tâches. Les 2 Go de mémoire vive de notre exemplaire de test n’y sont pas étrangers. Il y a fort à parier qu’en version 1 Go, le mobile ne sera pas aussi à l’aise. Au moment du choix, il faudra sérieusement en tenir compte.
Une endurance accrue
La batterie intégrée de cette 3ème édition ne gagne que 80 mAh, passant à 2470 mAh. La plupart des résultats restent proches, sans grande surprise, de ceux réalisés par le Moto 2ème génération. Nous avons ainsi relevé un peu plus de 19 heures en appel, 11h30 en surf 4G et près de 12 heures en lecture vidéo. Avec notre test d’autonomie polyvalente plus gourmand au niveau des ressources, la V3 gagne plus de 45 mn, pour un temps total de 7h37, ce qui est plutôt satisfaisant. Ce nouveau Moto G 4G devrait passer le cap de la journée sans trop de difficulté !
Meilleur en photo, pas encore parfait
Equipé de deux capteurs 13 et 5 mégapixels, le nouveau moto G 4G revient enfin un peu dans la course, aussi bien en hautes qu’en basses lumières. Il faut dire que, sur ce dernier point plus particulièrement, ses prédécesseurs affichaient vraiment de médiocres performances. Avec cette 3ème génération, les couleurs sont plus justes et on découvre plus de précision dans les détails… sans que cela soit parfait. Inutile de comparer notre Moto à un modèle haut de gamme, c’est sur, mais, sur le grand nombre de modèles à prix abordable équipés en 13 mégapixels, on a déjà vu mieux en termes de netteté et de précision. Notamment avec l’Alcatel Onetouch Idol 3 (5.5).
Quant au menu photo, pas des plus riches (en dehors d’un mode HDR correct) et surtout peu pratique d’accès avec un mode en forme de roue, il n’évolue guère. L’absence de bouton photo, (physique comme virtuel) ne permet pas de bien stabiliser le mobile lors de la prise de vue. Gare au flou de bougé !
Au niveau de la vidéo, le mobile passe – enfin ! – à de la capture en 1080p, plutôt fluide et bien stabilisée. Un vrai progrès sur ce point.
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