Motorola Moto G 4G (2ème génération) : la promesse
Véritable spécialiste de la déclinaison, Motorola vient de lancer, sans grande surprise, son ultime mouture du Moto G. Pour dix euros de plus que son prédécesseur de première génération ou que la récente version Moto G 3G, le nouveau Moto G 4G deuxième édition apporte sa petite touche de nouveauté. Suffit-elle à en faire un meilleur smartphone ? En voici le test complet.
Motorola Moto G 4G (2ème génération) : la réalité
S’il est un point sur lequel Motorola ne varie guère à propos de ses Moto G, c’est bien le design. Et c’est heureux dans le mesure où ce dernier s’avère plutôt un point fort en dépit d’une épaisseur et d’un poids légèrement supérieurs à la moyenne (1,1 cm d’épaisseur pour 155 grammes). On aime la coque incurvée à la finition soignée et au plastique de bonne qualité, agréable à l’œil comme à la prise en main. La principale nouveauté de ce modèle, c’est son écran plus grand. Il atteint désormais 5 pouces de diagonale mais la largeur du mobile n’en pâtit pas, ce qui facilite l’usage à une main. Il prend juste un peu plus de 11 mm en longueur.
Moto G 4G de 2ème génération, pas de révolution
Dernier modèle en date, le Moto G 4G 2015 bénéficie d’une version d’Android à jour (Lollipop) dès sa sortie, c’est l’un des points forts de la gamme. En plus de l’écran plus grand, on relève comme autres changements une batterie qui grimpe en capacité de 2070 à 2390 mAh et un capteur photo qui passe de 5 à 8 mégapixels.
Le Moto G 4G 2015 fait partie des rares smartphones sous Android Lollipop.
C’est un peu maigre mais il est vrai que le prix de l’appareil reste sous la barre des 200 euros. On attendait toutefois mieux de Motorola comme un processeur plus récent, une mémoire vive augmentée ou même la compatibilité NFC… Cette seconde génération conserve le processeur Qualcomm Snapdragon 400 couplé à 1 Go de Ram de la première version alors que la concurrence est au moins passé au Snapdragon 410. C’est décevant mais fort heureusement, à condition d’éviter les jeux 3D les plus sophistiqués, cela ne nuit en rien aux performances du mobile.
Un excellent confort d’usage
Comme ses prédécesseurs, le nouveau Moto G offre une navigation fluide dans les menus et sur le Web. L’appareil montre une bonne réactivité et les amateurs de surf apprécieront la compatibilité 4G de catégorie 4 (jusqu’à 150 Mbits théoriques en réception), alors que le premier Moto G 4G plafonnait à la catégorie 3 (100 Mbits).
Quand au jeu, il n’est pas exclu. À condition d’éviter des titres trop gourmands en ressources. L’écran offre, de son côté, une qualité d’affichage satisfaisante avec une luminosité et un contraste des plus corrects (463 cd/m2 pour 1187:1) et cela malgré la résolution en légère baisse du fait d’une surface d’affichage égale. Globalement, par son écran et sa réactivité, ce modèle compte parmi les plus agréables à utiliser pour son niveau de prix, soit 199 euros.
A modèle plus grand, batterie boostée
Avec un peu plus de place sous le capot, Motorola a pu intégrer une batterie de meilleure capacité (toujours inamovible malheureusement). Et, en dépit d’un affichage plus grand et donc plus consommateur, cela se ressent dans les performances ! Dans les usages les plus classiques, le smartphone se défend ainsi extrêmement bien avec une vingtaine d’heures en appel ou 11 à 12h en surf 4G/ lecture vidéo. Notre nouveau test d’autonomie polyvalente qui simule un usage plus intensif met le Moto G un peu plus à mal sans que cela soit catastrophique. L’appareil approche les 7 heures, ce qui reste honnête.
La batterie n’est pas amovible mais le mobile accueille Micro SIM et Micro SD.
Légère amélioration en photo
Avec le nouveau capteur de 8 mégapixels intégré au dernier Moto G 4G, les clichés sont plus détaillés. Cela se constate notamment au niveau de la chevelure de notre Barbie de test. On n’irait pas jusqu’à compter les cheveux un à un à l’œil nu mais c’est nettement moins fouillis qu’auparavant. L’image semble également un peu plus nette. En revanche, comme avec bon nombre de smartphones à petit prix, mieux vaut ne pas trop attendre de ce capteur en photos basses lumières.
Côté vidéo, la capture reste inexplicablement bridée au 720p (pour des fichiers moins lourds ?). Le rendu reste globalement passable mais dépourvu d’une quelconque stabilisation et trop juste au niveau de la précision des détails. De ce côté, Motorola conserve une belle marge de progression pour sa troisième génération.
Enfin, précisons que le Moto G est équipé de deux haut-parleurs, de part et d’autre de l’écran, qui confèrent au mobile un son de qualité correcte et surtout assez puissant. Ce n’est pas si courant sur un appareil d’entrée de gamme.
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