Trop cher le Moto Z ? Pas de problème, le constructeur a pensé à tout avec une version plus abordable de son smartphone, le Z Play. Plus lourd, plus épais, moins agréable en main, il fonctionne également avec un processeur moins puissant. Mais il reste compatible avec les Mods, les accessoires de la marque qui viennent se clipser au dos du mobile, tel le pico Insta-Share projector, testé dernièrement à la rédaction. Un bon plan ?
Sur le design, impossible de se tromper entre les deux appareils. Le Z est tout simplement l’un des modèles les plus fins du marché avec à peine plus de 5 mm d’épaisseur. Le Z Play s’approche quant à lui des standards (sveltes) du marché avec environ 7 mm. Cette différence est notamment due à la batterie de seulement 2 600 mAh sur le premier et de 3 510 mAh sur le Z Play.
Une batterie qui fait la différence
Avec ses 2 mm de différence, Moto réussit à accroître significativement l’autonomie de son Z Play, au point d’en faire l’un des plus endurants du marché. Il a ainsi réalisé un temps assez exceptionnel de 16 h 50 à notre test polyvalent, représentatif d’une utilisation quotidienne classique. Le Moto Z ne tenait que 7 h 20 à cet exercice.
Si la différence est aussi flagrante entre les deux modèles, c’est aussi parce que le Z Play utilise un processeur plus économe : un Snapdragon 625 en lieu et place du Snapdragon 810. Malgré cela et sa puce graphique Adreno 506 plus modeste aussi, on ne ressent pas vraiment de différence dans les usages les plus courants. L’interface est fluide et les applications se lancent tout aussi rapidement.
Le choix malin d’un écran moins défini
Mieux, dans les jeux 3D, on ne relève pas non plus de différence marquée : quand le Z atteint les 60 images par secondes à notre test graphique lancé depuis l’application Epic Citadel, le Z Play n’en affiche que 50. Le score reste malgré tout excellent et permet de jouer très correctement à n’importe quel titre.
Cette performance est notamment rendue possible grâce à une définition «seulement» Full HD de l’écran 5,5 pouces (1 080 x 1 920 pixels) quand le Moto Z utilise une dalle Quad HD (2 560 x 1 440 pixels). Le Z Play nécessite donc beaucoup moins de puissance graphique pour alimenter sa définition Full HD. C’est toujours la technologie Amoled qui est ici utilisée, avec une luminosité de 372 cd/m² et un contraste infini, comme toujours avec cette technologie. La qualité d’affichage qui en résulte s’avère des plus satisfaisantes.
Plus mitigé en photo
En photo et vidéo, les deux appareils sont également très proches et affichent la même définition de capteur principal de 16 mégapixels. En pleine luminosité, les résultats sont équivalents et de qualité sur les deux appareils, ils font ainsi partie du haut du panier des smartphones en photo. Les choses se gâtent lorsque la scène est plus obscure.
Le Z Play fait alors moins bien que son grand frère avec beaucoup de bruit numérique et un manque de détails flagrant. En revanche, il le surpasse en vidéo : malgré quelques saccades à peine perceptibles, l’image est très bien stabilisée et ne présente pas de déformation comme sur le Z.
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