Mobiwire Taima : la promesse
MobiWire tente de sortir du lot avec un modèle au format phablette (5,5 pouces), le Taima, commercialisé sous la barre des 180 euros. Côté équipement, la 4G est de la partie. Ce smartphone tient-il pour autant la route ? Réponse dans notre test.
Mobiwire Taima : la réalité
Le Taïma est, disons-le sans détour, un smartphone un peu trop massif à notre goût. Le format phablette ne prédispose pas, certes, à l’élégance mais au-delà de ses dimensions imposantes (son poids aussi, de 177 grammes !), le design assez basique de ce modèle n’est pas vraiment réussi. La seule originalité de ce modèle ? La couleur blanche du boîtier rehaussé de deux liserés bleus sur les côtés.
Un choix discutable car il confère au mobile un air de gros jouet. La coque arrière en plastique très lisse n’est pas désagréable au toucher mais elle tend à glisser un peu trop facilement entre les doigts. On apprécie toutefois la batterie amovible et la présence d’un lecteur de MicroSD pour étendre la mémoire limitée de 4 Go (dont seulement 2,3 pour l’utilisateur). Le smartphone n’accepte, en revanche, qu’une seule SIM de type Micro. Un peu chiche.
Une phablette pas très puissante
Le Taima embarque un processeur quatre cœurs Mediatek cadencé à 1,3 GHz avec une puce graphique Mali 400. Pas la peine d’attendre des miracles en termes de gestion des jeux 3D les plus gourmands en ressources, type GTA Vice City (avec les réglages poussés au maximum). Mais sur des titres comme Dead Trigger II ou Alphalt 8, on ne relève pas trop de ralentissements. Sur des usages basiques, la navigation dans les menus ou sur le web n’est pas parfaitement fluide et l’interface tactile a parfois tendance à manquer de réactivité mais cela reste globalement acceptable.
Le point fort du Taima : son écran
L’écran de 5,5 pouces HD qui équipe ce smartphone est une bonne surprise, il offre des angles de vision très corrects et la luminosité de la dalle reste passable (385.00 cd/m²). Le contraste est quant à lui plutôt bon (1200 : 1). Lors d’un usage en extérieur, l’écran reste donc à peu près lisible.
Une endurance correcte, c’est tout
On attendait une belle autonomie de la part de ce smartphone équipé d’une solide batterie de 3000 mAh. Au final, le bilan est mitigé. Avec une quinzaine d’heures en appel, un peu plus de 9 heures en surf et moins de 8 heures en vidéo, le Taima ne s’en sort pas trop mal mais ces temps n’ont rien d’exceptionnels surtout avec 3000 mAh. Le constat est similaire avec notre nouveau test polyvalent pour lequel le Taima offre une endurance de 7 heures. Pas franchement mauvais mais pas extraordinaire. La phablette devrait toutefois tenir la journée complète sans trop de mal.
Photo et vidéo perfectibles
Petite déception, malgré ses 8 mégapixels, le capteur de 5 mégapixels qui équipe le smartphone n’est pas particulièrement performant.
Il réalise des clichés qui manquent de netteté et de piqué même lorsque la scène est bien éclairée. Ce n’est pas catastrophique mais, en revanche, dès que la lumière baisse, les défauts se creusent en proportion. On a vu mieux même sur des modèles à moins de 200 euros. La capture vidéo manque de son côté de stabilisation et de fluidité.
Crédits photo : Laurie Gouars
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