Mobiwire Cygnus : la promesse
Le mois prochain, deux nouveaux smartphones à petit prix feront leur entrée en distribution française sous la marque MobiWire. Inconnu du grand public, ce constructeur n’est pourtant pas né de la dernière pluie. D’une part parce qu’il était à l’origine connu sous le nom de Sagem Mobile et d’autre part parce qu’il conçoit en marque blanche bon nombre de smartphones d’entrée de gamme aux opérateurs. Avec le Cygnus et le Cygnus Mini, deux modèles sous Android, MobiWire décide aujourd’hui de commercialiser certains de ses modèles sous sa propre marque. Nous avons eu l’occasion de tester le premier, qui présente l’intérêt malgré un écran de bonne taille, soit 4,5 pouces, de ne coûter que 90 euros.
Mobiwire Cygnus : la réalité
Pour son galop d’essai, MobiWire ne fait pas d’esbroufe. Lentement mais surement serait plutôt sa devise, avec des premiers modèles à prix raisonnable mais, selon la marque, sans sacrifier à la qualité. Un argument martelé par bon nombre de compagnies low cost à commencer par Wiko ou Kazam mais avec un avantage pour MobiWire : des prix vraiment très bas.
Un design sans saveur mais sans défaut majeur
Avec un poids de 156 grammes pour une épaisseur de 10 mm, le Cygnus n’est pas un modèle de légèreté. Son design trouve son inspiration dans les premiers Galaxy, à l’instar de Wiko dans ses débuts. Rien de très original avec des bordures d’écran assez larges qui alourdissent forcément la ligne du smartphone. En revanche, la finition est correcte avec l’emploi de plastique brillant de bonne qualité et un cerclage façon métal brossé pour la petite touche esthétique. L’ensemble semble assez robuste même si la coque, amovible, émet des petits craquements sous la pression des doigts.
Malgré le prix mini, un écran IPS de bonne taille
Comme bon nombre de ses concurrents, le Cygnus présente l’avantage d’une batterie amovible, d’un emplacement double SIM (MicroSIM et SIM) et d’un emplacement pour carte MicroSD. La mémoire n’est que de 4 Go, dont 2,4 utiles au stockage. Pour un prix aussi bas, pas de 4G mais de la 3G à 21 Mbits/s. Plus rare sur les modèles sous la barre des 100 euros, l’écran de 4,5 pouces est de technologie IPS avec des angles de vision assez corrects. La qualité d’affichage s’avère donc globalement satisfaisante malgré un contraste et une résolution assez moyens. La luminosité, haute, n’y est pas étrangère (469 cd/m²).
Peu puissant mais bientôt sous KitKat
Avec son petit processeur double cœur couplé à seulement 512 Mo de mémoire vive, ce smartphone sous Android Jelly Bean n’est définitivement pas puissant. On le réservera donc aux usages de base : mail, surf, réseaux sociaux, sans trop abuser au niveau de l’installation d’applis vu sa faible mémoire. La navigation dans les menus n’est pas d’une fluidité absolue mais cela reste très supportable. Nous avons, en revanche, été surpris par le manque de réactivité de l’écran tactile. Un problème en grande partie résolu lorsque nous avons ôté la protection d’écran, très épaisse, qui nuisait par ailleurs à la qualité d’affichage. Et comme MobiWire a l’intention de livrer en standard une Flip cover pour le Cygnus, inutile de s’embarrasser avec cette protection. Précisons qu’une mise à jour vers Kitkat de type OTA (over the air) devrait être poussée dans les prochaines semaines. Une migration facilitée par l’absence de surcouche et la certification Google du mobile (tous les services sont donc présents) et qui ne pourra, normalement, qu’améliorer la fluidité.
Vraiment pas fait pour le multimédia
Avec sa batterie de 1700 mAh, le Cygnus montre une endurance honnête, en appel et en surf, avec respectivement 12h et plus de 6h30. En lecture vidéo, le résultat s’effondre avec moins de 6 heures d’autonomie. Le mobile ne cible clairement pas les amateurs de multimédia. D’ailleurs son capteur 5 mégapixels ne fait d’étincelles ni en photo, ni en vidéo. Les premières sont sombres, bruitées, souvent à la limite du flou tandis que les secondes sont limitées au VGA.
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