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Test : Misfit Flash, le bracelet connecté pas cher pour bien débuter

D’un design moins sophistiqué que le Shine, le Flash en reprend tous les atouts, ce qui est appréciable. Mais il manque un peu de justesse dans ses estimations.

L'avis de 01net.com

Misfit Wearables Flash

Les plus

  • + La petite taille
  • + Le prix
  • + La compatibilité avec de multiples sports

Les moins

  • - Rien

Ergonomie et conception

3 / 5

Equipement

4.5 / 5

Performances

2.5 / 5

Fonctions

2.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/02/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Misfit Wearables Flash

Compatibilité Android, iOS
Voir la fiche complète

Misfit Wearables Flash : la promesse

Pas encore suffisamment convaincu par les bracelets connectés pour investir dans un modèle perfectionné et coûteux ? Qu’importe ! Les principaux acteurs de ce marché intègrent de plus en plus souvent une référence d’entrée de gamme à leur catalogue. C’est le cas de Misfit Wearables, qui s’est forgé une solide renommée grâce au Shine (120 euros) et qui lance aujourd’hui le Flash pour la somme raisonnable de 50 euros. Bracelet au rabais ou tracker d’activité au bon rapport qualité-prix ? Nous avons testé la petite pastille colorée de Misfit pour le savoir.

Misfit Wearables Flash : la réalité

Avec son dernier bracelet Flash, Misfit n’a pas réinventé la roue. Le tracker d’activité reprend la même conception, assez réussie il est vrai, que son prédécesseur le Shine : un module intelligent de la forme d’une pastille que l’on insère dans un bracelet pour le porter au poignet ou bien dans un clip pour le porter sur une poche de pantalon ou à une ceinture. Précisons que les deux accessoires sont inclus, ce qui est plutôt appréciable.

Misfit Flash, le plein de couleurs… et de plastique

Exit, en revanche, l’aspect métallisé haut de gamme du Shine qui était présenté à sa sortie comme un bijou. Le Flash, plus dodu, se décline, en plus du noir et du gris, en coloris vifs et il affiche haut et fort son caractère tout plastique. Le bracelet fourni est également sensiblement plus large que celui du Shine mais il reste assez agréable au toucher et à porter. Bref, le côté bijou a disparu quelque peu. Certains détesteront, considérant que le Flash fait un peu toc. D’autres apprécieront la discrétion du dispositif, ultra léger et somme toute plutôt discret au poignet.  

Une surveillance complète de vos activités

Pour 50 euros, le Flash présente des atouts incontestables. Il est tout d’abord étanche, ce qui permet de se doucher mais aussi de pratiquer la natation sans l’ôter et, comme le Shine, il puise son endurance dans une pile à changer tous les 3 à 6 mois en fonction de l’intensité de son utilisation. Il offre surtout les mêmes fonctions complètes que son aîné : il compte les pas, les calories, la distance parcourue, monitore aussi bon nombre d’activités sportives (running, natation, tennis, vélo, etc) et surveille la qualité du sommeil et sa durée.  

Régulièrement faux dans ses mesures

Seul bémol, le module intelligent n’est pas franchement juste, qu’il s’agisse du nombre de pas comptés (comparé à un podomètre) ou de la distance parcourue (comparé à un GPS de smartphone). Ses mesures sont 25 à 30 % en-dessous de la réalité. Le Flash est, en revanche, régulier dans ses (sous)estimations. S’il indique que vos performances s’améliorent, elles s’améliorent vraiment et, après tout, c’est le plus important. Bref, si vous recherchez la justesse, passez votre chemin. Si votre but est de vous motiver à faire plus de sport, cela ne vous dérangera pas ! Et au moins quand vous parcourrez les 10000 pas recommandés par l’OMS, vous saurez que vous en avez fait bien plus, ce qui est plus gratifiant que l’inverse !

Quelques problèmes de Synchro sur Android

Dépourvu d’écran, le Flash ne peut délivrer, par un jeu de LED clignotantes, que deux informations quand on effectue une pression sur son dos : la part d’objectif réalisée dans la journée, et l’heure. 

Pour le reste, il faut se reporter à l’application Misfit (la même que pour le Shine) compatible avec les appareils Android (4.3 et +), les iPhone ( à partir du 4S), les iPad (3, 4, Air et mini) et les iPod touch 5. Pour Android, une (très petite) liste de smartphones est recommandée. Cela ne signifie pas que ça ne marchera pas avec les autres mais le fait est que nous avons rencontré de gros problèmes de synchronisation avec un smartphone non recommandé et beaucoup moins avec l’iPhone 5C.

Précisons également que la cosmétique de l’interface (bien améliorée depuis le lancement du Shine) diffère selon que l’on dispose d’un appareil Android ou iOS mais globalement les fonctions et réglages sont à peu près les mêmes (on n’a toutefois pas trouvé le réveil intelligent sur Android) et l’ensemble est globalement simple à appréhender. Cette dernière reste toutefois plus jolie sur iOS même si elle a bien progressé pour Android !

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