Microsoft Xbox Elite Wireless Controller : la promesse
Lors de l’E3 2015, Microsoft annonçait la sortie d’une manette de jeu très, très haut de gamme pour Xbox One, l’Elite Wireless Controller. Au programme, une finition vraiment soignée, la possibilité de changer les joysticks et surtout, quatre boutons supplémentaires, logés sous la manette. Sortie à l’automne, elle est vendue 150 euros (trois fois le prix d’une manette classique) et connait régulièrement des pénuries de stock. Nous avons eu la chance de compter parmi les premiers à nous la procurer et de l’éprouver pendant de longs mois. Verdict express !
Microsoft Xbox Elite Wireless Controller : la réalité
Une énième manette pour Xbox One ? Non pas vraiment ! Le modèle Elite de Microsoft s’adresse à tous les joueurs ayant envie d’avoir en main un accessoire de jeu d’extrême qualité. Une manette capable de s’adapter à certains de leurs désirs, tant au niveau de l’ergonomie que des fonctionnalités logicielles !
A peine la housse de protection rigide ouverte, la manette et les différents accessoires sont prêts à l’emploi. On prend en main le paddle et là, premier constat, le poids de la bête ne fait aucun doute : 350 grammes de pur bonheur. Plus lourde qu’une manette traditionnelle mais aussi bien mieux finie.
Le plastique gris/noir mat s’avère de qualité, les revêtements en gomme présents sur les cornes de la manette offrent une très bonne adhérence et les accessoires (joysticks et gachettes supplémentaires) sont tous en métal. Des gâchettes optionnelles à positionner sous la manette, au corps des joysticks, en passant par les BMD (croix directionnelles), on sent que tout est conçu pour durer.
Xbox One Elite : à personnaliser sans modération
Premier réflexe, attraper la manette et commencer à éprouver – à vide – les différentes tailles de joysticks pour adapter la combinaison à son goût. Pour les enlever, rien de plus simple. Ils sont aimantés à leur base donc en tirant dessus, tout simplement, ils sortent de leur logement.
Parmi les trois jeux de joystick proposés, tous n’ont pas la même hauteur et deux ont la tête bombée tandis que le dernier se voit doté d’une tête creuse. Le changement de croix directionnelle se fait aussi aisément, nous avons opté pour le modèle multifacettes, mieux adapté à un gros pouce.
Vient ensuite le moment d’insérer les gâchettes optionnelles, situées sous la manette. Leur mise en place est aisée dès lors qu’on a compris dans quel sens positionner le petit détrompeur situé sur leur base. Une fois en place, on se rend compte qu’elles tombent parfaitement sous le majeur et l’annulaire.
Si parfaitement d’ailleurs, qu’il faut apprendre à composer avec elles pendant les phases de jeu, car il n’est pas rare de les effleurer par erreur. Il est toutefois possible de les enlever ou, tout simplement, de les désactiver d’une simple pression sur le petit bouton vert situé sur la tranche supérieure de la manette. Seul défaut : le manque de système de rétention afin de les maintenir en place. En effet, elles se délogent un peu trop facilement de leur emplacement.
Sans fil ou filaire, à pile ou en USB
En tournant la manette sur le dos, deux petits interrupteurs deviennent visibles. Ils allongent ou raccourcissent la course des gâchettes. Et le changement se sent tout de suite : plus besoin de les enfoncer à fond pour être en butée.
Reste ensuite à insérer les deux piles AA fournies, dans leur logement. Nous aurions clairement préféré, pour le prix, avoir le bloc batterie rechargeable plutôt que d’utiliser des piles. Si votre conscience d’écologiste est heurtée, il est toujours possible d’utiliser le câble USB fourni, tressé et très long, pour relier le paddle à la Xbox One. Voire au PC. Car oui, cette manette d’Elite marche aussi sur nos ordinateurs, sous réserve de télécharger le pilote.
Une application très utile pour les réglages poussés
Précisons d’emblée qu’il faut utiliser une appli sur Xbox pour optimiser l’usage de l’Elite. Elle se télécharge très simplement depuis le Store de la console et ce n’est qu’une fois qu’elle est installée que la manette délivre son plein potentiel. Parmi toutes les possibillités offertes, la plus utile est sûrement celle qui permet d’enregistrer deux profils de commandes, directement dans la mémoire interne du paddle. Passer de l’un à l’autre s’effectue en actionnant simplement le petit bouton en façade.
C’est aussi via une interface très simple que l’on peut attribuer des commandes sur les deux paires de gâchettes additionnelles. Précisons toutefois qu’il est impossible d’enregistrer des séquences de touches sur ces dernières. On peut uniquement répliquer des touches existantes. Par exemple, dans un jeu de tir, si pour sauter il faut presser le bouton « Y » et que vous ne le trouvez pas assez accessible dans le feu de l’action, il est possible de dupliquer virtuellement le dit-bouton et donc son action sur l’une des gâchettes.
Via l’appli toujours, il est permis de régler la courbe de réponse logicielle des joysticks ou des gâchettes principales. C’est un peu technique mais, en clair, cela offre la possibilité de lancer une commande juste en effleurant le bouton ou, à l’inverse d’allonger le temps de réponse, afin de rendre l’action ou le mouvement plus progressif.
Ces fonctions avancées sont utiles et utilisables dans un jeu de voiture pour les phases d’accélération ou de freinage par exemple.
Et puisque l’on parle de jeux, certains titres Xbox One bénéficient déjà de profils préenregistrés dans l’application. Profils qu’il est bien entendu possible d’éditer et de modifier à l’envie. A moins de préférer les créer de toute pièce. Bon, allez, on y retourne, on a le paddle qui nous démange.
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