Avec ce modèle à 349 euros, Meizu compte manifestement jouer un rôle sur le secteur désormais très disputé des smartphones très bien équipés à moins de 400 euros.
En termes de finition, le constructeur chinois réussi son coup. L’assemblage est parfait et le design, toujours très inspiré de l’iPhone, élégant. Avec ses bords arrondis, l’appareil assure une bonne prise en main et ce, malgré son grand écran de 5,5 pouces.
La dalle utilisée, un modèle IPS Full HD offre une haute résolution de 401 points par pouce. Sa luminosité mesurée de 498 cd/m² et son taux de contraste de 1 346:1 assurent, quant à eux, des performances suffisantes pour une lisibilité optimale en toute circonstance, y compris en extérieur. Bref, la qualité d’affichage est au rendez-vous.
Une interface simplissime
Fonctionnant avec une base d’Android 6, le MX6 utilise toujours la surcouche Flyme OS, comme sur tous les modèles de la marque. Ici en version 5.2, elle propose une interface toujours aussi épurée et plaisante. L’absence de tiroir d’applications pourra cependant rebuter les adeptes d’Android Stock.
Flyme autorise cependant certaines gestuelles, déroutantes au début, qui se révèlent assez pratiques à l’usage. En l’absence du bouton retour habituel d’Android, par exemple, il faut simplement toucher le bouton d’accueil tactile pour revenir en arrière. Pour accéder au carrousel d’applications, il suffit de glisser son doigt de bas en haut sur l’écran.
Une puce Mediatek toujours aussi inconstante
Pour animer son smartphone, Meizu a choisi un processeur musclé : le Helio X20 de Mediatek cadencée à 2,3 GHz accompagnée d’une puce Mali assez puissante (la T880 MP4 comme sur le Huawei P9). Un dispositif logiquement armé pour le jeu 3D. D’ailleurs, au test réalisé avec Epic Citadel, on relève un résultat de 50,8 images par seconde, pas si éloigné des scores obtenus sur nombre de smartphones haut de gamme (plus proches de 60 i/s).
Seul bémol, lorsque l’on sollicite assidûment le processeur et notamment le chipset graphique du smartphone, les performances ont tendance à baisser au fur et à mesure des minutes qui passent. Ainsi, à Epic Citadel, après dix essais consécutifs, on tombe à 43,4 images par seconde et l’appareil chauffe sensiblement. Pas de quoi s’alarmer cependant, les jeux 3D, même assez sophistiqués, restent jouables. En témoigne notre expérience sur Asphalt Xtreme qui n’a pas trop souffert de cette chute.
L’autonomie reste perfectible
Malheureusement, le processeur Mediatek et sa puce ne favorisent pas non plus l’endurance de ce smartphone Meizu. Malgré sa batterie de 3 060 mAh, le MX6 ne tient qu’à peine plus de 8 heures à notre test d’autonomie polyvalente. Il fait un peu mieux en communication (20 heures 38), tandis qu’en lecture vidéo, on pourra espérer approcher les 9 heures 30. Rien de rédhibitoire mais pas de quoi nojn plus placer cet appareil parmi les meilleurs.
Enfin, le capteur photo Sony de 12 mégapixels souffle le chaud et le froid. Performant en haute luminosité – malgré un effet de lissage un peu trop présent à notre goût – il est complétement dépassé en basse lumière. Là, le bruit numérique est trop présent, tandis que les détails s’estompent. En vidéo, on regrette l’absence de stabilisation qui pénalise clairement la qualité du résultat.
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