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Test : Marshall London, un smartphone 100% pour la musique

Connue pour ses mythiques amplis, ses casques et ses enceintes de qualité, la marque britannique Marshall a joué l’effet de surprise en dégainant un smartphone dédié aux mélomanes. Juste un coup de pub ?

L'avis de 01net.com

Marshall London

Autonomie & charge

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Affichage

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Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 19/11/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Marshall London

Mémoire vive 2 Go
Taille 4.7 "
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Marshall London : la promesse

Le premier smartphone du britannique Marshall arbore le cultissime look rock des autres appareils de marque. Délibérément dédié aux amoureux de la musique, il intègre un DAC (convertisseur numéris-analogique), deux sorties audio et une application propriétaire pour jouer vos morceaux préférés et découvrir de nouvelles pépites. Un smartphone sans fausse note ?

 

Marshall London : la réalité

Il est bien joli ce Marshall London. Un tantinet carré, avec des bords renforcés en plastique. Au dos, un revêtement effet cuir comme Marshall les aime permet d’identifier rapidement la marque britannique. Au creux de la main, le téléphone se love parfaitement, sans crainte de nous échapper des doigts. Son écran est de la même taille que celui des iPhone 6 et 6s (4,7 pouces) et l’encombrement quasi identique. Le téléphone tourne sous Android (Lollipop 5.0.2). Surtout, il possède quelques caractéristiques uniques en son genre.

Taillé pour la musique

Sur le côté droit d’abord, point de touches + et – pour le volume audio. C’est une molette dorée qui permet de gérer le niveau sonore avec une grande précision. Sur la tranche supérieure aussi, on découvre non pas une mais deux sorties jack 3,5 mm. Pratique pour écouter la musique à deux, avec une gestion du volume indépendante et un signal audio sans perte pour chacun. Entre les deux, figure une touche dorée gravée d’un M calligraphié. Celle-ci lance, même quand le téléphone est en veille et verrouillé, une application créée par Marshall dédiée à la musique.

A l’avant, au-dessus et en dessous de l’écran, ont été placés deux haut-parleurs au rapport compacité-rendu audio optimal. Le smartphone London intègre aussi un DAC (convertisseur numérique analogique) dédié. Il s’agit du Wolfson WM8281 (capable de décoder le format Flac), comme pour le Meizu MX4. Enfin, l’appareil est fourni avec des écouteurs intra-auriculaires de qualité supérieure à la moyenne. Il s’agit du modèle Mode, vendu une petite cinquantaine d’euros séparément.

Des caractéristiques techniques trop basiques

Si le téléphone est résolument taillé pour les audiophiles, ses caractéristiques semblent, d’emblée, un peu chiches au regard de son prix : 549 euros. Pour ce prix, l’écran de 4,7 pouces n’est qu’en 720p – et non pas full HD – et manque de luminosité. Le processeur est loin d’être le plus puissant du marché (Snapdragon 410 quatre-coeurs cadencé à 1,2 GHz), associé à 2 Go de mémoire vive. C’est ce que l’on retrouve le plus souvent dans des smartphones milieu de gamme… vendus moins chers, voire même de simples montres connectées sous Android Wear. Résultat, le Marshall London est à la traîne avec les applications les plus gourmandes, et les fans de jeux 3D ne seront pas pleinement satisfaits.

En photo aussi, on a vu mieux : 8 Mpixels pour le capteur principal avec des performances médiocres à l’usage. Et la batterie de 2500 mAh offre une autonomie juste correcte (moins de 10 h en lecture vidéo), sauf en usage polyvalent où le London s’en est plutôt bien sorti (un peu plus de 8 h). Enfin, sa mémoire est limitée à 12 Go (extensible par carte micro SD).

Rien d’exceptionnel sur les performances audio

Qu’en est-il côté audio ? Le Marshall London propose effectivement un rendu de qualité supérieure à la moyenne mais sans faire d’étincelles non plus. Avec des écouteurs, la restitution sonore est bien fidèle aux enregistrements originaux, sans distorsion gênante. Les haut-parleurs, eux, manquent clairement de basse, hélas.

Ce qui est tout le contraire des intra-auriculaires Mode fournis, qui jouent la carte inverse et se destinent donc plus à l’écoute de morceaux de rap qu’à une menuet de Lully ou de Bach. On a apprécié les applications installées sur le téléphone et qui intègrent un égaliseur (qui analyse et permet de corriger le spectre des fréquences), un enregistreur nommé Loopstack pour enregistrer différentes sources (guitare, micro, etc.) et mixer des morceaux.

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