Mio C250 : la promesse
Outre la carte de France fournie par Tele Atlas et la détection desradars fixes, l’un des arguments mis en avant lors de l’annonce du MioC250 était l’intégration d’un récepteur très performant, le Sirf StarIII en l’occurrence, censé capter les signaux plus rapidement et lesconserver avec plus d’efficacité. Quelques jours à peine après sonannonce, nous avons eu l’occasion de tester la bête. Voici le verdict.
Mio C250 : la réalité
La mise en place du C250 ne pose de pas de problème particulier. A
première vue, le système de fixation du GPS sur le pare-brise peut sembler
un peu simpliste. Il n’en est pas moins pratique, car orientable dans
toutes les directions.
A l’allumage du GPS, on est surpris par le temps qu’il lui faut pour
repérer les
satellites et donc pour être positionné. En revanche, la saisie
d’une destination s’effectue du bout du doigt en saisissant deux ou
trois lettres. Le système affiche alors une liste de villes possibles,
parmi
lesquelles se trouve fatalement celle où vous désirez vous rendre. Le
calcul
de l’itinéraire est assez rapide. Le processeur cadencé à 400 MHz de
l’appareil ne met en effet qu’une
poignée de secondes pour définir un nouveau chemin si on ne suit pas,
volontairement ou non,
les recommandations vocalement indiquées.
L’affichage en trois
dimensions de la carte et de la
route à suivre est très bien réalisée. La lisibilité est bonne, même
lorsqu’on demande l’affichage du nom des rues environnantes. On peut
également zoomer en avant ou en arrière sur la carte, ou encore passer
en mode 2D, juste en appuyant sur les icônes présentes à
l’écran. Une section de l’interface est réservée aux points d’intérêt.
En deux ou trois pressions sur l’écran, on trouve la station service,
l’hôtel ou
le distributeur automatique de billets le plus proche.
Plusieurs événements troublants sont venus ternir nos tests.
L’appareil a par exemple littéralement perdu les pédales.
Les satellites étaient repérés mais la position était manifestement
mal identifiée. La cartographie affichée à l’écran n’avait rien a voir
avec la réalité du terrain. Il a fallu éteindre puis rallumer
l’appareil pour que tout rentre dans l’ordre. On a également pu
constater d’assez nombreuses pertes du signal GPS. Pertes d’autant plus
inexplicables que l’on était en terrain découvert. Enfin, parfois,
l’appareil
avait du mal à situer exactement la position du véhicule. Bien que
roulant sur une portion d’autoroute, il se croyait sur la rue adjacente
et indiquait que l’on dépassait la vitesse limite autorisée de 50
km/h…
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