Tomtom GO 500 : la promesse
Annoncés à la fin du mois de mai dernier, les nouveaux TomTom GO 400 et 500 sont enfin disponibles. Nous testons ce dernier modèle depuis quelques semaines et avons pu, au fur et à mesure de nos trajets, apprécier les forces et faiblesses du nouveau fer de lance de la marque. Si TomTom affirme une nouvelle fois son savoir-faire, avouons toutefois que nous sommes restés sur notre faim. Voyons pourquoi.
Tomtom GO 500 : la réalité
C’est à coup de mises à jour que TomTom rattrape son retard logiciel sur son rival Garmin. En effet, nous pointons régulièrement, lors de nos tests, l’absence d’applications permettant de piloter son GPS depuis son smartphone chez TomTom. Ce problème est désormais résolu. Le constructeur met à disposition l’application MyDrive Connect sur le Play Store (pour Android) et l’App Store (iOS) permettant de planifier ses itinéraires depuis son mobile.
L’utilisation de cette application est véritablement très simple. Première étape : s’identifier en saisissant le login et le mot de passe de son compte MyDrive qui sert par ailleurs à télécharger toutes les mises à jour du GPS. Une fois que c’est fait, MyDrive Connect s’ouvre sous une fenêtre affichant une cartographie et quelques menus. C’est à partir de la fonction de recherche qu’on peut alors trouver une destination, puis l’envoyer directement au GPS. Tout comme l’application Smartphone Link de Garmin (testée notamment sur le Garmin NuviCam LMT HD) il n’est pas nécessaire d’être physiquement à côté du GPS pour lui envoyer une adresse de destination, les serveurs de TomTom s’en chargent. Ainsi, l’adresse sera automatiquement configurée lorsqu’on allumera le produit.
Bon point, l’interface prend en compte les informations en provenance du service HD Traffic pour calculer le meilleur itinéraire possible et donner une estimation de l’heure d’arrivée.
MyDrive Connect propose également de mémoriser des adresses à usages fréquents telles que son domicile, son lieu de travail, etc. On aime aussi la fonction permettant de rechercher un point d’intérêt directement depuis son mobile pour l’envoyer ensuite au GPS. Enfin, les fonctions de MyDrive Connect sont également accessibles depuis le logiciel pour PC ou Mac, de quoi vous apporter un confort encore meilleur. Ces fonctions sont compatibles avec plusieurs générations de produits TomTom (GO 40, GO 50, GO 60, GO 400, GO 500, GO 600, Rider 400, Rider 40, GO 510, GO 610, GO 5000, GO 6000, GO 5100, GO 6100, Trucker 6000, START 40, START 50, START 60).
Précédente date de publication : 16/09/2014
Quelle bonne nouvelle ! TomTom est « revenu à la raison » et intègre désormais la reconnaissance vocale sur sa gamme de GPS haut de gamme, les GO 500, GO600 ainsi que leurs déclinaisons GO 5000 et GO 6000. Pour rappel, ces modèles intègrent une connexion internet pour la connexion à l’information trafic, alors que les GO 500 et GO 600 utilisent une connexion partagée avec un smartphone. Ce retour à la reconnaissance vocale passe donc par de nouveaux boîtiers, intégrant désormais un micro pour capter votre voix. La bonne nouvelle c’est que le prix ne change pas (200 euros pour le GO 500), mais qu’il faudra veiller, au moment de l’achat, à bien repartir avec la dernière mouture du produit. En effet, même si les nouveaux GO 500 et GO 600 ont été livrés durant l’été en magasin, il n’est pas exclu que certaines enseignes écoulent de « vieux stock ». Prudence donc.
Salut TomTom : la commande qui change tout
La commande vocale s’active très facilement sur le GO 500 puisqu’il suffit de dire « salut TomTom » pour que celui-ci vous réponde « j’écoute ». La liste des commandes possibles est vraiment très complète. On peut naturellement dicter une adresse, se diriger vers un parking ou une station-service, ou encore retourner à une adresse récente. Plus besoin aussi de pianoter sur l’écran tactile pour ajuster le volume, basculer en mode nuit, d’un affichage 3D à la 2D ou l’inverse, zoomer sur la carte et même signaler la présence d’un radar (si vous avez souscrit au service). La reconnaissance vocale profite également à l’information trafic. En cas d’embouteillage, il est désormais possible d’accepter ou de refuser vocalement l’itinéraire bis plus rapide. Bref, l’essentiel y est puisqu’une fois au volant les interactions physiques avec le GPS sont quasi exclues.
TomTom ou Garmin ?
Si le retour de ces commandes vocales est une excellente chose, TomTom n’intègre toujours pas de fonction de kit mains libres via le Bluetooth intégré. Du coup, même si le GO 500 est un excellent GPS, avec un service d’information trafic au top, la marque manque encore d’innovation. En effet, pour le même prix, Garmin propose le Nüvi 2597LMT, incluant un service information trafic performant (un peu moins toutefois que le TomTom HD traffic, notamment en province) ainsi qu’une interaction avec le smartphone vraiment très pratique. Il est possible par exemple de rechercher un point d’intérêt sur l’application « Garmin Smartphone Link » et l’envoyer ensuite sur le GPS. Du coup, comme nous sommes sensibles à ces innovations pratiques, le TomTom GO 500 reste un léger cran en dessous (4,5/5).
Première date de publication : 21 juin 2013
Faut-il encore le préciser ? La qualité de fabrication du GO500 est vraiment soignée et sa robustesse laisse penser qu’il devrait très bien vieillir dans le temps. Et c’est heureux, car avec son offre de mise à jour gratuite des cartes Europe (45 pays qui plus est!) à vie, on a véritablement l’impression de faire un bon investissement. On apprécie toujours autant son support magnétique – apparu avec le GO Live 1000 – qui facilite l’installation du GPS à bord, surtout si le support reste fixé à demeure sur le pare-brise. Si le design du produit n’innove pas franchement (dommage !), les nouveaux menus devraient faire l’unanimité.
Coup de cœur pour le nouveau moteur de recherche
En effet, TomTom a complètement ré inventé ses menus. Les multiples fenêtres d’icônes font place à une nouvelle interface plus dynamique. A la manière d’un smartphone, on parcourt les différentes fonctions en faisant glisser les pictogrammes du bout du doigt à l’écran. Flatteur pour l’oeil, les menus apparaissent en surbrillance de la navigation : c’est classe !
Ce qu’on aime le plus dans ce nouveau menu concerne le nouveau mode de saisie d’une adresse. A la manière d’un moteur de recherche Internet, on saisit sa destination dans un champ vierge. Au fur et à mesure qu’on pianote, le GO 500 mouline et propose différents résultats : à droite, s’il s’agit d’une adresse postale, à gauche s’il s’agit d’un point d’intérêt. Nous décernons un coup de coeur à ce nouveau moteur de recherche, même si cela n’empèche pas une certaine frustation. Car TomTom fait l’impasse totale sur une fonction de reconnaissance vocale qu’on trouvait portant sur les anciens modèles. En fait, les GO 400, GO 500 et GO 600 n’intègrent même pas un micro pour utiliser le GPS comme un kit mains libres lorsqu’il est connecté à un smartphone. Voilà une bévue que ne commet pas Garmin avec son Nüvi 2597LMT. Carton rouge TomTom !
HD Traffic gratuit à vie
La technologie Bluetooth intégrée dans ces nouveaux GPS ne sert qu’à apporter une connexion Internet au GPS. Une fois connecté à un smartphone, le GO 500 l’utilise comme un point d’accès grâce auquel il peut accéder au service en ligne HD Traffic de TomTom. Un véritable atout puisque le GPS peut alors bénéficier de l’excellent service d’information trafic de TomTom, gratuitement et, là encore, sur toute la durée de vie de l’appareil. Si l’on ne parle alors plus d’abonnement, signalons tout de même qu’à l’étranger, les frais de connexion – jusqu’alors pris en charge par TomTom via des accords avec les opérateurs – seront laissés à la charge de l’utilisateur. Même si ce service consomme peu de données (nos tests montrent qu’il s’agit de moins de 10 Mo par mois pour les grands rouleurs), l’itinérance (roaming) est généralement facturée au prix fort.
La qualité du service HD Traffic est toujours aussi bonne. La sixième génération de cette technologie montre une précision et une zone de couverture vraiment étonnantes. Les itinéraires bis sont pertinents et s’avèrent généralement payants. Mais en la matière, TomTom semble avoir trouvé un concurrent avec le service Nokia Here Traffic intégré dans le Nüvi 2597LMT… en tout cas en région Parisienne.
Enfin, dernier détail, mais non des moindres, le GO 500 profite d’une nouvelle plateforme matérielle plus performante. Si le constructeur refuse de parler du processeur intégré ou encore du circuit GPS choisi, le bénéfice est bien là. L’affichage est fluide et le GPS se paye même le luxe d’embarquer une cartographie comprenant la modélisation 3D de certains bâtiments.
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