Apple MacBook Air 13 pouces 256 Go Core i5 1,3 GHz : la promesse
Depuis qu’il remplace le MacBook, le portable grand public désormais disparu, le MacBook Air se livre à un double jeu d’équilibriste à chaque mise à jour. D’un côté, il doit maintenir la concurrence à distance, en s’interdisant pour l’instant de céder aux sirènes de l’hybride ou du tactile. De l’autre, le MacBook Air 2013 ne pouvant pas passer à l’écran Retina, pour ne pas trop concurrencer le MacBook Pro Retina 13 pouces, devait trouver sa force dans un autre domaine. Et il a trouvé le graal de l’ultraportabilité, l’autonomie.
Apple MacBook Air 13 pouces 256 Go Core i5 1,3 GHz : la réalité
Avec 5 h 40 d’autonomie, le MacBook Air 13 pouces sorti en juin 2012 dominait de la tête et des épaules la concurrence… Un an plus tard, Apple met à jour son ultraportable et enfonce le clou. Comptez désormais 8 h 20 d’autonomie en lecture vidéo, de quoi occuper vos longs trajets en train/avion/voiture/montgolfière/télésiège/etc.
Pourquoi commencer d’emblée par cette autonomie himalayenne ? Parce que, jusqu’à en avoir fait l’expérience, on pensait qu’Apple avait loupé le coche de l’écran Retina et que c’était une grave erreur. L’an dernier déjà, on regrettait que l’écran se cantonne à sa définition de 1440 x 900 pixels. On croisait donc les doigts, cette année, pour un passage à la super HD Apple, au Retina. Raté. Cette mise à jour conserve la même dalle, qui demeure malgré tout de très bonne facture.
Autonomie record !
Malgré cela, l’autonomie mesurée excuse tout ou presque. Selon les usages (bureautique, surf, musique en streaming, lecture de vidéo en ligne, lecture de vidéo en local, montage photo ou vidéo…), le nouveau MacBook Air assurera plus ou moins 10 heures d’autonomie. Onze si vous l’économisez. On n’est pas loin des 12h annoncées par Apple et 11h de travail non stop sans charger la batterie, c’est énorme.
Ce MacBook Air est comme ses prédécesseurs une machine à écrire de luxe du XXIe siècle, avec la connectique qu’on s’attend à trouver. Outre les deux ports USB 3.0, un effectif un peu juste, on pourra miser sur le port Thunderbolt et sur un nouveau venu, le Wi-Fi 802.11ac, ultra rapide, si vous avez un routeur compatible.
Des performances proches de la génération précédente
Avec son discret 1,35 Kg, le MacBook Air 13 pouces donne entière satisfaction pour le travail au quotidien et les loisirs grand public (hormis les jeux 3D un peu gourmands). En terme de puissance, ce nouveau MacBook Air n’en remontre pas forcément beaucoup à son aîné. Il assure en fait des résultats similaires. Son Core i5, double cœur, est désormais cadencé à 1,3 GHz contre 1,8 GHz pour la génération précédente. Moins rapide mais plus économe en énergie.
Sous Mac OS X (10.8.4), il offre à peu de choses près les mêmes performances pour tous nos tests avec la suite iLife, qui comprennent l’exportation de vidéo dans iMovie, le traitement d’images et la création de diaporama dans iPhoto, et la génération d’un podcast assez lourd avec GarageBand.… Même constat avec la suite Office pour Mac de Microsoft ou Photoshop. Quelques secondes de mieux sur un test, quelques autres de moins sur un autre. Une sorte d’égalité parfaite. Même Geekbench affiche un résultat proche, légèrement favorable au nouveau MacBook Air, avec 6686 points contre 6602.
Pas mal sous Mac OS…ou Windows 8 !
Ce MacBook Air a également été l’occasion de tester la dernière version de Boot Camp pour Windows 8. A part quelques soucis de gestion du chipset graphique, qui a bloqué certains tests, le nouvel OS de Microsoft fonctionne aussi bien que son prédécesseur.
C’est sous Windows que nous avons exécuté quelques tests plus orientés sur les performances. Ils montrent une progression légère de la configuration… 3DMark Vantage lui alloue ainsi 4556 en score total contre 3233 pour le MacBook Air sorti en juin 2012. 3DMark 11 est encore plus généreux avec un quasi doublement de son score 1137 contre 659 pour la génération précédente. Dans les faits, assez de puissance de toute manière pour les usages qu’on lui réserve.
Côté graphique et puissance d’affichage, le chipset Intel Graphics HD 5000 n’assure pas les performances qu’auraient pu assurer le nouveau chipset Iris. Mais il donne suffisamment de sa personne pour que 3DMark 11 lui alloue 1041 points contre 567 obtenus par la puce HD 4000 des MacBook Air sortis en 2012. Avec des vrais jeux (pas trop gourmands), les performances restent très proches. Ainsi, The Last Remnant affiche 26,3 images par seconde avec le nouveau MacBook Air contre 25,2 pour son prédécesseur. Resident Evil 5 lui perd quelques images dans la bataille, mais rien de significatif.
Flash ultra-rapide…
La différence entre les deux générations d’ultraportable devient toutefois évidente quand le support de stockage est sollicitée. Dans ce cas, la mémoire flash fait merveille et on note un net gain en rapidité, aussi bien en lecture qu’en écriture. Le nouveau MacBook Air affiche un gain de 65% (à 723,7 Mo/s selon l’outil de test BlackMagic) contre 66% (à 669,5 Mo/s) en écriture par rapport à son aîné. Autant dire que les applications se lancent presque instantanément et que les fichiers, même les plus lourds, sont accessibles en quelques secondes.
On apprécie également que la sortie de veille immédiate, l’instant on, introduit avec le premier MacBook Air, soit pleinement opérationnelle , ce qui n’était pas le cas sur la génération précédente. S’il faut quelques secondes à l’ultraportable pour se connecter à un nouveau réseau Wi-Fi, les programmes répondent immédiatement.
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