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Test : Logitech G933 Artemis Spectrum, un gros bon casque pour PC et consoles

Pour les joueurs, avoir un casque aussi confortable que de bonne qualité est crucial afin de passer de longues heures devant la console ou le PC sans douleur ni gêne. Avec le G933, Logitech espère répondre aux attentes des plus exigeants.

L'avis de 01net.com

Logitech G933 Artemis Spectrum

Qualité audio

4.5 / 5

Equipement

4 / 5

Confort et robustesse

4 / 5

Dimensions et poids

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 03/02/2016

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Fiche technique

Logitech G933 Artemis Spectrum

Modèle Serre tête
Restitution du son 2.0, 7.1
Type de coussinets Circum-aural
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 366 g
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Logitech G933 Artemis Spectrum : la promesse

Logitech renouvelle sa gamme de casques pour joueurs avec les Artemis Spectrum G633 et G933, respectivement vendus 170 et 230 euros. Principale différence entre les deux modèles : le G933 est à la fois sans-fil et filaire, alors que le G633, ne coupe jamais le cordon. Quoi qu’il en soit, les deux casques fonctionnent à la fois sur PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One et les appareils mobiles. Nous avons reçu le modèle le plus haut de gamme en test et il a accompagné nos séances de jeu, tant sur PC que sur Xbox One, pendant quelques semaines.

Logitech G933 Artemis Spectrum : la réalité

Entre les claviers, les souris, les volants et les casques, Logitech propose un catalogue de périphériques de joueurs véritablement complet. Après avoir rapidement testé la G502 Proteus Spectrum (le test sera très bientôt en ligne), nous avons concentré nos forces sur le casque Artemis G933 de la même gamme.

A peine la boîte ouverte, la bête en impose. L’arceau est en plastique épais et les écouteurs massifs. Sur la tranche arrière de l’oreillette gauche se trouvent des boutons pour lancer certaines fonctionnalités, mais aussi, le micro perche (souple), caché dans son logement.

En main, le G933 n’est pas tout à fait un poids-plume : ses 366 grammes se ressentent bien une fois le casque posé sur le crâne. Confort toujours, le rembourrage n’est pas égal sur toute la structure. Ainsi, celui de l’arceau manque de quelques millimètres d’épaisseur pour être optimal. Pire, positionné trop en arrière sur le crâne, il glisse légèrement, emporté par son poids.

Les écouteurs sont bien matelassés et le tissu aéré. Pratique pour éviter d’avoir trop chaud pendant les longues heures de jeu.

Enfin, au dos de chaque écouteurs se dissimulent, à droite, la batterie amovible rechargeable en USB et, à gauche, un emplacement pour le récepteur sans fil.

Logitech G933 : pléthore de connexions possibles

Egalement présente dans la boîte, une petite collection de câbles puisque le G933 diffuse aussi bien le son en sans-fil (RF) qu’en filaire et ce, quelle que soit la plateforme de jeu.

Par exemple, pour une connexion sans fil sur PC, on utilise simplement le récepteur USB. En utilisation intensive, LED allumées, la batterie tient 10 heures 25 environ, avec un volume au 2/3.  Pour une connexion filaire, c’est le câble analogique équipé d’une télécommande qui intervient. Celui-ci dispose des boutons et interrupteurs à utiliser suivant le mode de connexion et l’appareil associé au casque.

Toujours en mode filaire, le G933 peut être utilisé en passif, c’est-à-dire sans pousser le petit interrupteur situé sur le haut de l’écouteur gauche. Dans ce cas il office comme un simple casque stéréo. En mode actif, c’est toute l’électronique qui se met en marche : le traitement du son opère, les boutons sont fonctionnels, tout comme la molette de volume du préampli intégré. A noter aussi, il n’y a que dans le mode actif que le micro perche fonctionne.

Pour le branchement sur console, il y a tout ce qu’il faut pour utiliser le G933 avec ou sans câble. Et il est même possible de connecter le casque en sans-fil à un PC ou une console tout en le branchant en filaire à un smartphone et ainsi de prendre des communications. En revanche, il n’y a aucune option pour mixer les deux bandes son en temps réel. Il faut baisser le son du jeu et/ou pousser celui du téléphone pour entendre les deux.

Pour écouter de la musique et jouer

Et parlons-en du son : il est aussi bon dans les jeux qu’en écoute musicale. Naturellement, l’audio met en avant les basses et les aigus tout en creusant légèrement les médiums. Un schéma d’égalisation que nous affectionnons particulièrement car adapté à la musique rock, métal et dérivés tout en conservant assez de clarté et d’équilibre pour de la musique d’ambiance. Pour le classique et le jazz, c’est déjà moins adapté, mais comme les petits haut-parleurs réagissent bien aux différents profils d’égalisation (préenregistrés ou d’iTunes), il est facile d’affiner le rendu.

Dans les jeux, pas de souci non plus. Nous avons essayé le casque sur Rise of the Tomb Raider sur Xbox One, le G933 connecté à la manette, en mode actif avec simulation du rendu Dolby 7.1 enclenché. Le résultat est assez probant : l’immersion est garantie dans les dernières aventures de Lara Croft !
Une fois revenus sur PC, nous sommes toutefois repassés en stéréo pour jouer aux jeux de tir à la première personne (Rainbow Six Siege ou Star Wars Battlefront). Le son est précis, ample, détaillé, un vrai bonheur. Nous avons toutefois préféré le rendu du casque en mode filaire qu’en sans-fil. En effet, l’ampli numérique intégré a tendance à légèrement surbooster les basses ce qui n’a pas plu à nos tympans.

Après les tests pratiques, les épreuves techniques. La bande passante mesurée montre clairement que les basses sont puissantes mais, paradoxalement, moins présentes que les médiums et les aigus. La régularité de ces derniers n’est d’ailleurs pas la meilleure qui soit mais pour un usage « jeu » cela a moins d’importance que pour une écoute audio pure et dure.

Pilote utile sur PC mais pas indispensable

Le pilote Logitech détecte l’Artemis qu’à condition que celui-ci soit connecté en sans-fil au PC. En filaire, il est inutile. Par son intermédiaire, il est possible d’attribuer des commandes assez diverses aux trois boutons. Du changement de profils audio, à l’activation du Surround ou même au lancement d’un jeu, tout est possible. Il est même envisageable de créer des profils de touches à associer à des jeux comme on le ferait avec une souris ou un clavier gaming.

On passera rapidement sur la possibilité de changer les couleurs du casque ou les effets lumineux, pour se concentrer sur les deux derniers menus.

Le premier est dédié aux profils sonores et autres égalisations. Le second agit sur les réglages du Surround et le volume des différents haut-parleurs virtuels.

Pour une utilisation sur console, point de pilote. Il faut obligatoirement se plonger dans les différents paramètres audio des consoles Sony ou Microsoft pour une utilisation sans fil. En filaire, il suffit de raccorder le casque à la manette et le tour est joué. Mais, en cas de doute, que ce soit pour le branchement ou le paramétrage, le site de Logitech est très clair.

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